[À DÉROULER] Aurélien Sanchez, le Français qui a dompté la «Barkley»
Cet ingénieur de 32 ans a bouclé cet ultra-trail réputé pour sa difficulté extrême, dans les forêts du Tennessee. Une course fascinante et sans pitié que seuls 17 concurrents ont su terminer depuis 1995.
160 km sur cinq tours avec près de 20.000 mètres de dénivelé positif dans les forêts montagneuses, le tout à avaler en moins de soixante heures, sans assistance entre les boucles, sans balisage ni aucune aide électronique de type GPS pour s'orienter : c’est cela, la «Barkley».
Fuyant la médiatisation, la course ne dispose pas de site internet. Chaque postulant doit donc envoyer une lettre de motivation au fondateur, Gary Cantrell, un retraité surnommé Lazarus Laz Lake. Aurélien Sanchez a reçu sa confirmation d'inscription via… un mail de condoléances.
L’ultra-trailer n’en est pas à son coup d’essai. Son impressionnant CV comprend notamment plusieurs records comme la traversée de Pyrénées (930km et 55.000 mètres de dénivelé positif) en douze jours et en totale autosuffisance.
Dans le labyrinthe de la forêt humide, les concurrents devaient trouver des livres cachés à des points de passage. Il y en avait treize disséminés sur tout le parcours. «À chaque fois, on arrachait la page correspondant à son numéro de dossard comme preuve de passage.»
Tel un infatigable cabri, Aurélien Sanchez a passé plus de deux jours et deux nuits à escalader et dévaler des pentes à 70 %. «Dans le silence absolu, je croyais entendre des randonneurs murmurer», confie-t-il. La fatigue l'a d'ailleurs poussé à observer une pause de 18 minutes.
Pour en savoir plus sur son exploit et les dessous de cette inimitable course, lisez le récit de notre journaliste Gilles Festor ici ➡ lefigaro.fr/sports/autres-…#ALire
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[À DÉROULER] Frédéric Beigbeder: «Critiquer le mâle blanc hétéro de plus de 50 ans, c’est être raciste quatre fois»
Notre chroniqueur littéraire publie un essai, «Confessions d’un hétérosexuel légèrement dépassé», dans lequel il prend la défense de l’homme d’aujourd’hui.
«Être attaqué pour mes prises de position me choque moins que d’être vilipendé pour mon être. Il ne vous a pas échappé que je suis un mâle blanc hétéro de plus de 50 ans. C’est l’ennemi responsable de tous les malheurs du monde pour un nombre croissant de "déconstructionnistes"»
«Critiquer le mâle blanc hétéro de plus de 50 ans, c’est être raciste quatre fois. J’en ai marre que l’hétérosexuel soit partout traité de connard, de beauf, de porc, de bourrin. Cela me choque autant que les homos traités de pédales ou de tarlouzes.»
Le 28 mars, à @CBernardins, lors de «La Nuit Blaise Pascal» organisée par le @FigaroHorsSerie, @fxbellamy a rappelé que si Pascal est un penseur de la modernité, il est aussi en un sens un conservateur.
Au cours de cette soirée, les spectateurs ont été plongés dans la querelle janséniste, qui enflamma le XVIIe siècle et Pascal, à travers la représentation de «Port-Royal» de Montherlant mis en scène par Jean-Luc Jeener.
La critique littéraire Laurence Plazenet a rappelé que «Les Provinciales» de Pascal constituent une sorte d'œuvre collective car écrite à partir des mémoires de nombreux amis jansénistes de Pascal, et de son génie de la formule.
[À DÉROULER] En Occident, ces inégalités dont les hommes sont victimes
Toxiques, violents, amateurs de barbecues, pollueurs, on peint plus facilement les hommes en coupables qu'en victimes. Pourtant, ils sont eux aussi touchés par d'inquiétantes inégalités.
Si les hommes occupent en majorité les postes de direction, ils exercent aussi l'ensemble des métiers pénibles. Ils représentent 97% des conducteurs de poids lourd, 98,5% des ouvriers du bâtiment, et 97% des ripeurs, 92% des livreurs de plateformes, 87% des opérateurs de grue...
Au sein des pays de l'OCDE, les garçons ont 50% de chance de plus d'échouer dans les trois matières clés de l'éducation, à savoir les mathématiques, la lecture et les sciences.
[À DÉROULER] Acide, boulons, mortiers... Les forces de l’ordre face à la violence de l’ultra-gauche
Le profil des casseurs d’ultragauche, socialement bien intégrés, déconcerte. Leurs méthodes, elles, démontrent l’envie de détruire et de faire très mal.
«Nombre d’entre eux sont des étudiants, voire des lycéens, jusqu’ici inconnus de nos services mais qui ont été manipulés par des activistes plus aguerris», lâche un cadre policier.
Chauffés à blanc par les meneurs, ces novices sont comme toujours les premiers à se faire arrêter car «ils ne connaissent quasiment rien à la violence de la rue, ni aux manœuvres du maintien de l’ordre».
[À DÉROULER] «ACAB», «Police partout, justice nulle part» ou «Plateau, réveille-toi». Entre forêts et prés vallonnés, ces slogans sont un témoin visible de la présence de militants d'ultragauche sur le «plateau de Millevaches». Un activisme qui a pris racine il y a quinze ans. ⤵
Parmi les derniers événements en date, le sabotage de la course de motos de l'En'duo du Limousin, début novembre. Les pilotes avaient alors été désorientés à la suite du défléchage du parcours, laissant plusieurs participants en état d'hypothermie.
«Les renseignements territoriaux m'ont déjà dit que mon nom revenait souvent dans les écoutes de certains membres de l'ultragauche du plateau. C'est comme une menace de mort. On dirait que tout le monde attend un drame pour se bouger.», dénonce l'agriculteur Jouany Chatoux.
[À DÉROULER] Ce jour où Adolf Hitler s'est invité dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale
Le 19 juillet 1940, le Palais Bourbon fourmille de militaires, dignitaires et civils venus écouter le «Führer». L'événement marque le début de l'Occupation de l'Assemblée par les nazis.
Pendant que son intervention est radiodiffusée, son buste trône sur le perchoir, siège habituellement occupé par le président de la Chambre. Juste en dessous, comme aux quatre coins de l'immense amphithéâtre, est déployée une longue banderole rouge ornée d'une croix gammée nazie.
Des deux côtés du Rhin, applaudissements, vivats et saluts nazis, accompagnés de nombreux «Heil Hitler !», ponctuent chacun des temps d'arrêts du Chancelier du Reich.