[#bloglapin]
Aujourd'hui, nous allons vous parler du modèle lapin. Qui nous sommes, ce que nous faisons et comment, ce que nous ne faisons pas.
Lapin existe depuis plus de 15 ans. La maison d’édition a beaucoup évolué depuis ses débuts et continue d'évoluer en permanence. Ce que nous allons vous dire n'était pas valable il y a cinq ans et va certainement évoluer d'ici les prochaines années.
Aujourd'hui, le cœur de l'équipe lapin est composé de salariées. En plus de Phiip qui supervise tout et peut intervenir sur tous les postes, Alice et Coralie travaillent à l'édito, Laura à la gestion de la librairie, Amélie à la com' & la promotion et Juliette, au graphisme.
Ce cœur d'équipe n'est au complet que depuis septembre 2022. Il faut donc assurer les salaires et les charges sociales tous les mois, même les mauvais. La période de confinement et l'impact de la crise sanitaire ont été compliqués sur plusieurs plans.
Nos principaux·ales partenaires sont Gaspard Bertrand pour les relectures et Marie Fabbri (alias Fabbri Factory) pour les relations publiques. Maud Bachotet et Rachid Sguini dirigent leur collection en freelance.
Enfin, nous avons deux intervenants bénévoles pour l’informatique, Philippe - eh oui, encore un - et David.
Nous éditons une vingtaine de nouveautés par an. En ajoutant tous les retirages rendus nécessaires par l'épuisement des stocks, nous finançons l'impression de deux à trois livres par mois, sauf un mois l'été et le mois de décembre, peu propices à la découverte d’œuvres nouvelles
Nous essayons aussi de replacer des titres plus anciens en librairie, parfois avec des baisses de prix, pour relancer les ventes.
Tous les livres chez lapin sont couverts par un contrat d'édition avec un fort pourcentage accordé à toutes les ventes directes (20 % et plus). L’avance minimale pour un livre est actuellement de 1 000 euros net, s'il y a un·e seul·e auteur·ice.
L’avance maximale que nous ayons payée à ce jour est de 3 600 euros net. Pour un premier livre, nous sommes peu ouverts à augmenter l’avance de base, mais pour la suite tout est permis en fonction bien sûr du succès du premier livre.
Nous demandons 20 ans de cession de droits. Ce n'est pas rien certes, mais ça nous permet d'avoir des entrées d'argent "de fond" constantes, non liées au succès des nouveautés.
Il faut savoir que l'argent gagné grâce aux livres récents qui se vendent en grand nombre permet de compenser les pertes liées aux livres qui n'ont pas rencontré un public assez large.
Nos livres sont distribués en librairies en France, Belgique, Suisse et au Canada par notre distributeur Makassar directement ou via ses sous-traitants (Servidis pour la Suisse et Dimédia pour le Canada). Les livres sont placés chez les libraires avec une possibilité de retours.
Un placement en librairie n'est par conséquent pas une vente ferme et l’éditeur·ice doit alors rembourser les libraires. Les livres retournés sont parfois abîmés et sortent du circuit.
Là où beaucoup d'éditeur·ices ne versent pas de droits si un livre n'a pas eu 7 mois à un an de présence en librairie, lapin calcule et verse les droits l'année qui suit la parution. Cela implique en revanche de faire des provisions pour retours assez conséquentes.
L’intégralité des droits de tous nos auteurs est versée en mars-avril en accord avec les contrats. Suivant les années, avances incluses, lapin verse environ 60 à 80 000 euros de droits d'auteur.
Précisons qu'avec le Covid, il y a eu des retards ces dernières années, que nous résorbons progressivement.
Sur un an, si on a cinq titres qui marchent bien, on en aura cinq qui s'équilibrent peu ou prou et dix en déficit plus ou moins fort. La chaîne du livre est en crise, les éditeurs indépendants ont du mal à placer leurs livres à l'ombre des grands succès commerciaux.
Mais nous sommes attachés à concrétiser les projets de nos jeunes auteur·ices, malgré la prise de risque financière de plus en plus forte.
Pour chaque livre, nous essayons d’organiser au moins trois dédicaces, en fonction des demandes des libraires, des disponibilités des auteur·ices, des salons prévus.
Nos annonces de parution sont systématiquement envoyées aux journalistes et professionnels du secteur.
Nous envoyons en moyenne une vingtaine de "services presse". Nous travaillons aussi énormément sur les réseaux sociaux pour mettre en avant et faire connaître les livres avec des annonces, des concours, des animations...
Notre modèle évolue avec notre expérience, les retours des lecteur·ices, des auteur·ices, du distributeur, des libraires... si nous savons faire une chose, c'est tirer parti de nos erreurs (et aussi de nos réussites !)
Les éditions lapin en profitent pour remercier tous ces professionnels, éditrices, responsable comm', responsable librairie, graphistes, attachée de presse, comptables, représentants du diffuseur, le distributeur, tous les libraires et les responsables de salons et festivals.
Et bien sûr, merci aussi à toutes nos auteur·ices sans qui ces livres n’existeraient pas ! ✨🥰
• • •
Missing some Tweet in this thread? You can try to
force a refresh
Donc on est virés de @AmazonKindle parce que nous publions (tenez-vous bien) de la pornographie. Ils ne pouvaient pas se contenter de supprimer les livres incriminés, non, il fallait visiblement nous virer.
L'aspect pédagogique ou artistique, who cares.
@AmazonKindle Mais c'est vrai, imaginons que nos livres de pervers polymorphes infectent les livres sains avec leur bite.
@AmazonKindle@Unpied@JesusDeLaFappe@YeahCy Je continue à déblatérer hein, mais la seule raison pour laquelle on continue avec amazonzon c'est parce que vous nous réclamez sans cesse le lien de prévente Amazon.
Mais ça nous coûte cher, ça rapporte rien à l'éditeur et peu aux auteurs.