Pour le gouvernement : les électeurs s’étant exprimé par l’élection.
Pour la gauche : les manifestants s’exprimant par la rue, etc.
Pour l’extrême droite : les français AOP.
Stratagème 3 : généralisation des arguments adverses
Ex : lorsqu’un député s’insurge contre les violences policières, rétorquer que tout le parti déteste la police.
(Je n’ai pas d’exemple spontané pour celui-ci)
Stratagème 4 : cachez son jeu.
Faire approuver les arguments un à un, avant d’en arriver à la conclusion.
Stratagème 5 : utilisez des faux arguments que l’adversaire pense vrai.
(Utilisez son mode de pensée)
Stratagème 6 : postuler ce qui n’a pas été prouvé
Ex : on postule que la science dure expliquera tout - rien ne le prouve - de cela, on en fait l’alpha et l’oméga de la compréhension du réel.
Stratagème 7 : atteindre le consensus par des questions
Des questions large auxquels l’autre répond, et dont on remonte les réponses en sautant les éléments de contradiction.
Il me semble que c’est la stratégie journalistique de TPMP ?
Stratagème 8 : généraliser ce qui porte sur des cas précis.
Ex : usage d’un fait divers pour défendre une idée générale.
Stratagème 9 : fâchez l’adversaire
Ex : à AN les attaques ad hominem ont visé une montée de la colère des camps opposés, en faisant monter la colère, on fait perdre la crédibilité.
Stratagème 12 : choisir des métaphores favorables
Ex : l’arrivée de terminologie comme « wokisme » pour définir une gauche qu’il faudrait combattre.
(Je me suis mélangée les pinceaux dans les stratagèmes - j’en saute quelques unes)
Stratagème 13 : faire rejeter l’antithèse avec une question à choix.
2nd tour : la gauche doit voter entre Macron et Marine Lepen. Aussi, elle ne peut pas se positionner sur ses idées.
Stratagème 14 : clamer victoire malgré la défaite.
Ex : malgré le rejet de la motion de censure à 9 voix, ce vote resserré a été présenté comme une victoire par la LFI afin d’encourager la « censure populaire »
(On voit ici aussi la métaphore)
Stratagème 16 : utilisez des arguments ad hominem
Ex : attaquer sur la montre de Macron lors de son discours : puisqu’il explique qu’il faut faire un effort, il ne peut porter une montre hors de prix. (Alors que bon, on sait tous que ce n’est pas un « smicard »)
Stratagème 18 : interrompre ou détourner le débat.
Ex : lors des débats à l’AN sur la réforme des retraites, le fond a été détourné plusieurs fois pour porter sur la manière dont le débat a été tenu. (On se souvient du sur-usage de l’article 100 pour la bonne tenue des débats)
Stratagème 19 : généraliser plutôt que débattre sur des détails.
Ex : « vous n’aimez pas la démocratie » rétorqué dès que le fonctionnement de la 5ieme et son arsenal législatif est interrogé.
Stratagème 20 : répondre par des mauvais arguments par des mauvais arguments
Ex : répondre que c’est faire œuvre de féminisme d’être dans Playboy a l’argument que ça ne l’est pas.
Alors, qu’OSEF. L’important est l’adéquation des législations proposées.
Stratagème 23 : forcer l’adversaire à l’exagération.
Ex : Face à qui dirait que brûler une poubelle c’est pas si grave, le pousser à prendre position pour la violence contre les institutions.
Stratagème 24 : tirer de fausses conclusions
Ex : si vous êtes contre ma réforme des retraites, c’est que vous voulez un appauvrissement de la pension des retraites.
Stratagème 15 : trouver l’exception.
Ex : lorsque qu’est analysé les enjeux de la domination masculine => #NotAllMen
Stratagème 28 : convaincre le public et non l’adversaire.
Ex : tous les débats de l’assemblée nationale sont adressés à l’électorat des députés, non pas aux camps adversaires puisque les votes demeurent partisans (cf : le gouvernement représentatif, Manin)
Stratagème 29 : faire diversion
Ex : quelques députés ont été appelé pour prendre position sur l’ITW de Schiappa pour Playboy... en plein mouvement social sur les retraites. Diversion.
Stratagème 30 : argument d’autorité
Ex : mettre en avant son diplôme, sa compétence, son appartenance à un groupe, pour faire autorité dans le débat.
Raoult et le Covid.
Stratagème 31 : répondre « je ne comprends rien à ce que vous dites »
Simple, efficace.
Stratagème 32 : principe de l’association dégradante
Ex : la LFI s’est associée aux casseurs.
(Vous avez vu, je gère de la super actualité 😎)
Est* associée. Elle ne sait pas elle-même associée aux casseurs, seulement au mouvement de contestation des retraites (et aux gilets jaunes, par le choix des chansons choisies)
Stratagème 33 : en théorie oui, en pratique non.
Ex : on dit qu’en théorie l’autre a raison mais qu’en pratique, ça ne fonctionne pas.
(Je ne trouve pas, spontanément. Une idée ?)
Stratagème 34 : accentuer la pression
Si un adversaire évite la question, y revenir de manière répétitive.
Ex : lors des débats sur les retraites, les députés LFI ont répété en boucle la question des 1200e de pension et de l’écart femme / homme.
Personne n’a craqué.
Stratagème 35 : les intérêts sont plus forts que la raison
Ex : choix de Macron de s’exprimer sur la réforme des retraites à 13h et promesse de « rétablir l’ordre républicain ».
Parle à l’intérêt de son électorat : jeunes retraités qui recherchent la sécurité d’un homme fort.
Stratagème 36 : déconcerter l’adversaire par des paroles insensées.
Ex : Enthoven
Stratagème 37 : une fausse démonstration signe la défaite
Même si la conclusion est juste, démontrer que la démonstration est fausse.
Ultime stratégie, dit Schopenhauer : soyez personnel, insultant et malpoli.
Argument ad personnam.
Ex : @ManesNadel souvent attaqué par les éditorialistes de droite sur son âge et son air juvénile. Même arguments conte @GretaThunberg.
Je viens de terminer Schopenhauer. De fait, j’ai envie de poursuivre mes lectures en rhétorique. J’ai ajouté le livre de @clemovitch dans ma whislist ☺️
Je lis toujours « Féminin Mélancolique », cela aborde la résistance à la guérison, l’attachement à son symptôme. Parce qu’il est connu, il évite ce saut dans le vide de soi, de l’autre, de l’étranger en chacun.
Je vois ce que je répète.
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Il y a peut-être chez moi le besoin de maintenir l’autre à distance, d’en faire un pur fantasme Bovarien.
Je commence à l’aimer lorsqu’il m’insatisfait. Car, ce que j’aime fondamentalement, c’est la résolution heureuse que je m’imagine, les retrouvailles enchanteresses.
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Sa réalité, sa concrétude, sa chair et les moments de joies tranquilles me désespèrent.
Lorsque je m’imagine une relation fonctionnelle, sans drame, je ressens des abysses d’angoisse, comme si l’on abaissait sur moi des portes de prison : c’est d’un ennui mortifère.
Je vous l'ai promis, voici le thread sur Anaïs Nin que je vous ai préparé toute la semaine. J'espère qu'il vous plaira.
Soyez indulgent, c'est mon premier 🙏🙏
1. Celui qui n'a jamais lu quelques pages du journal d'Anaïs Nin, ne connait rien de la passion. Artiste, exultant la féminité, Anaïs Nin était une amoureuse insatiable. Dans son journal, elle a soigneusement consigné ses aventures érotiques et rocambolesques.
2. Ecrivaine du début du siècle dernier, elle a tenu un journal intime de ses 11 ans jusqu’à sa mort, 63 ans plus tard. La version manuscrite contient près de 35 000 pages de notes : aujourd’hui publiées sous le nom de « journal », document diariste unique de 1500 pages.