1) A l’éducation nationale, on t’attaque toujours sur le formalisme. C’est un lieu de verticalité excluant toute démocratie, toute créativité, toute critique
Qu’importe que tu argumentes, analyses, précises, veuilles bien travailler.
Tu en seras empêché de toutes les manières.
2) On peut émettre des critiques sur les fondements de l’école, ses objectifs, ses moyens, y compris historiquement.
Je n’ai pas de nostalgie pour l’école du passé que je connais plutôt bien puisque je suis la quatrième génération d’enseignants.
3) Mais, le tournant des années 2000 et l’entrée progressive des logiques de marché au sein de l’école, voilà qui a marqué la fin programmée de notre système éducatif vertueux (tentant de l’être).
L’incidence sur toute la sphère socio-économique est très impte.
4) Vous n’avez pas soutenu les enseignants lorsqu’ils ont émis des critiques (pas tous) sur la question de l’utilité pédagogique des nouvelles technologies ! L’idée de l’OCDE était de faire entrer ces technologies dans l’école pour les imposer* aux familles… les vendre*
5) Nous avons ramé, payé notre matériel, subi une évolut• du travail qui ne donnait aucune satisfaction pédagogique avérée.
La #Magie numérique se suffisait à elle-m. Elle était un veau d’or que les techno,vent en poupe, portaient du haut de leur manque de culture humaniste.
5) Avec Macron, nous sommes dans l’achèvement du processus : il ne s’agit plus d’inviter le marché comme représentation unique des échanges, mais de découper ts les secteurs publics pour les brader aux marchands. Le marché, sous l’impulsion de la Cour des comptes
6) qui exige une réduction toujours plus importante des coûts salariaux pour satisfaire aux exigences des marchés financiers, vend à présent tous les pans de notre éducation républicaine à des startups, dont la vocation est juste d’engranger de la monnaie.
7) Tu penses faire des économies , ami du peuple ?
Tu te fourres le doigt dans l’œil : c’est avec de l’argent public, et sous couvert d’utilité sociale, que ces boîtes (qui n’ont pas pour métier de transmettre, d’éduquer ou d’émanciper) prospèrent sur tes angoisses pour tes enfts
8) Et voilà que surgissent, surfant sur l’inquiétude, la nostalgie et la revanche, les menaces de l’extrême nationalisme…
Comme si l’extrême-droite avait un jour répondu aux problèmes ontologiques qui nous taraudent ?
9) Et voilà qu’on me colle une étiquette de woke, de gauchiasse, voilà que la propagande des salauds : j’ai nommé : @jmblanquer@VidalFrederique
Fait le lit de l’extrême-droite pour que nous fermions nos gueules en étant discrédités d’office.
10) Ce thread est apolitique.
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1) Manipuler des concepts n’est pas chiant, lire des textes n’est pas chiant, concevoir et réaliser des projets artistiques n’est pas chiant.
Par contre, on se fout carrément de vos gamins, quand on bourre les classes à 30 pour 100 % d’une classe d’âge..
2) et qu’on fait des escape games pour apprendre l’histoire.
Sachez que la médiocrité est entretenue par une injonction à ça :
3) Le néolibéralisme fonctionne à partir d’outils, de postures, d’impostures intellectuelles destinées à toujours plus supprimer de moyens humains et de contenus théoriques.
Sachez que, depuis l’intérieur de l’EN, il est impossible de lutter sans répression.
1) Bonjour Monsieur @PapNdiaye :
- On me demande de faire de l’informatique, mais on ne pose pas de prises ds la salle de classe.
- On me demande de faire pratiquer la peinture sur de grands formats, mais il n’y a qu’un minuscule lavabo pour 30 élèves par heure de cours.
2) On établit, en réunion collective, les répartitions de services pour faire les équipes pédagogiques, et elles ne sont pas respectées. 3) Menacée par un élève lui-même soutenu par une classe ingérable, je pose un droit de retrait : Je suis menacée par le CDE et inspectée.
4) Je mets en place un projet, je n’ai pas la classe avec laquelle il devait être fait. 5) Je me plains du harcèlement sexuel d’un supérieur et de ses attouchements, le rectorat tente de m’intimider et de m’accuser. 6) On ne fait plus le ménage ds ma classe.