"Éric Fourneret, maître de conférence en philosophie, rappelle la différence majeure entre la sédation prévue par la loi #ClaeysLeonetti et l’#euthanasie : dans le 1er cas on ne fait pas obstacle à la mort, alors que dans le 2nd on la provoque" ⬇️ #fil 🧵 la-croix.com/amp/1201264091
"Les choix pour la mort renvoient à un ensemble de gestes qui ne sont pas réductibles entre eux. S’ils ont en commun d’appartenir à des situations d’extrême vulnérabilité, et s’ils possèdent la même finalité, ils se distinguent par leur nature" E. Fourneret @LaCroix#FinDeVie
"Une personne peut actuellement choisir d’arrêter ses traitements. Pour autant, cela ne signifie pas le retrait de tous les soins. La lutte contre les douleurs et les souffrances reste le cœur du métier du soignant, afin que la survenue de la mort se fasse paisiblement". @LaCroix
"Se propose ensuite un acte, qu’on appelle « la sédation » et dont la réalité exacte est encore très méconnue du grand public. Il s'agit de l'usage de médicaments pour diminuer la vigilance de la personne, et dans les situations les plus aiguës, pour couper sa conscience".
"La pratique sédative implique une adaptation à chaque patient. Si son état est trop critique et résistant aux méthodes plus classiques, les soignants peuvent aller jusqu’à son endormissement profond en excluant toute perspective de réveil, laissant la mort arriver à son rythme"
"D’un côté, se trouvent les décisions et les actions qui consistent à provoquer la mort (#euthanasie et suicide assisté) ; de l’autre, celles qui consistent à accompagner la vie sans chercher à faire obstacle à la mort (l’arrêt des traitements et la sédation)" @LaCroix
"Négliger cette distinction fondamentale reviendrait à mettre sur le même plan des actes qui éthiquement orientent une société dans des directions très différentes" - Éric Fourneret @LaCroix#FinDeVie#euthanasie#SoinsPalliatifs#OsonsVivre
"La valeur d’une vie, qu’elle soit celle d’un patient ou d’un soignant, ne se décide pas sur le cahier des recettes et des dépenses, sinon de réduire toute vie souffrante à une vie indésirable. Cette position est moralement intenable" .
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Favorable à l’#euthanasie, l’ancien contrôleur des cas d’euthanasie au Pays-Bas s’inquiète de l’évolution de la loi dans son pays et met en garde les Français sur les dérives inévitables en cas de légalisation.
"J’étais convaincu que les Néerlandais avaient trouvé le bon
équilibre entre la compassion, le respect de la vie humaine et la garantie des libertés individuelles.
Cependant, au fil des années, certaines évolutions m’ont inquiété de plus en plus" @lemondefr#euthanasie#FinDeVie
"Après une période initiale de stabilisation, nous avons assisté à une augmentation spectaculaire du
nombre d’euthanasies, qui sont passées de 2 000, en 2002, à 7 800, en 2021, avec une augmentation
continue en 2022" @lemondefr#euthanasie#FinDeVie
🚨 "On attendait une grande loi sur la dépendance, mais c'est la légalisation de l'#euthanasie qui est annoncée".
Alerte dans @Le_Figaro du Pr Louis Puybasset, chef de service à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière, et d'Yves-Marie Doublet, juriste à l'espace éthique de l'@APHP ⤵️
"Ce projet laisse entrevoir les économies que sa mise en oeuvre pourrait procurer à une société incapable de dégager des moyens budgétaires suffisants pour les #SoinsPalliatifs et le grand âge. Il marque une rupture, puisqu'il revient à ôter la vie ". @Le_Figaro#euthanasie