Read on Twitter
Déprime, irritabilité, hyperémotivité… et si les hommes mettaient aussi ces sautes d'humeur sur le compte de fluctuations hormonales. En cas de stress, les hommes pourraient être victimes de leurs hormones. Certains avancent même le terme de "syndrome de l'homme irritable".
Pourquoi certains hommes stressés deviennent-ils irritables, grincheux ou émotifs au point de fondre en larmes ? Et bien, ces changements d'humeur pourraient être liés à l'effondrement de l'hormone mâle : la testostérone.
L'homme est-il esclave de sa testostérone ?
Même si l'homme peut être un peu bête, l'extrapolation de ces comportements bestiaux n'est-il pas un peu rapide ? Le responsable de l'étude admet lui-même la faiblesse des preuves.
Même si l'homme peut être un peu bête, l'extrapolation de ces comportements bestiaux n'est-il pas un peu rapide ? Le responsable de l'étude admet lui-même la faiblesse des preuves.
Néanmoins, plusieurs études témoignent de l'effet de la testostérone sur certains troubles psychologiques masculins.
Les hommes ayant une production insuffisante de testostérone deviennent irritables et déprimés, dès qu'ils arrêtent le traitement hormonal substitutif.
Les hommes ayant une production insuffisante de testostérone deviennent irritables et déprimés, dès qu'ils arrêtent le traitement hormonal substitutif.
De la même manière, la reprise de testostérone de substitution améliore rapidement leur humeur.
les hommes qui présentaient de faibles niveaux de testostérone avaient plus de risque de se souffrir de dépression.
les hommes qui présentaient de faibles niveaux de testostérone avaient plus de risque de se souffrir de dépression.
Enfin, les hommes déprimés recevant des injections de testostérone régulières constataient une amélioration de leur humeur.
Mais ce sont plus les troubles de d'humeur (dysthimie) que les dépressions majeures qui semblent directement liés au taux de testostérone.
Mais ce sont plus les troubles de d'humeur (dysthimie) que les dépressions majeures qui semblent directement liés au taux de testostérone.
Ainsi, une récente étude a pu constater que les hommes dysthimiques présentaient des taux de testostérone plus faibles que ceux victimes de dépressions majeures ou exempts de toute pensée négative.
Stress et hormones : les frères ennemis
Contrairement au syndrome prémenstruel lié au cycle ovarien de la femme, les fluctuations hormonales seraient attachées à des expériences traumatisantes comme un deuil, un divorce ou une maladie grave.
Contrairement au syndrome prémenstruel lié au cycle ovarien de la femme, les fluctuations hormonales seraient attachées à des expériences traumatisantes comme un deuil, un divorce ou une maladie grave.
De nombreuses études animales ont déjà mis en évidence le lien "stress et testostérone" mais très peu chez l'homme.
Ce que déplore David Abbott, spécialiste américain des hormones, interrogé par le New Scientist 4, qui estime que "l'effet de la testostérone a été ignoré.
Ce que déplore David Abbott, spécialiste américain des hormones, interrogé par le New Scientist 4, qui estime que "l'effet de la testostérone a été ignoré.
Quand un type devient grincheux et irritable, les chercheurs tentent d'expliquer le phénomène en niveaux de cortisol et dépression. Ils ignorent en fait que les niveaux de testostérone chutent également".
Si les femmes sont catégorisées plus émotives suivant le cours de leur cycle menstruel, les hommes sont tout aussi victimes de leur cycle hormonal. En cause, la testostérone, qui influence leur humeur et leur désir tout au long de la journée.
L’humeur des hommes est également régulée par leurs hormones, explique Cosmopolitan. Plus particulièrement, par une hormone : la testostérone, qui contrôle leur humeur tout au long de la journée.
#reflexion
#reflexion
• • •
Missing some Tweet in this thread? You can try to
force a refresh
