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Tout au nord des Etats-Unis, Duluth, 86.000 habitants, est connue pour ses hivers enneigés et la brise quasi océanique de l'immense Lac Supérieur. Aujourd'hui, la ville fait parler d'elle en tant que potentiel futur "refuge climatique" #AFP 1/8 
Christina Welch raconte ce qui lui a fait quitter les vignobles de Sonoma en Californie pour Duluth. En 2017, un incendie s'approche dangereusement de son quartier. En 2019, alors qu'elle se trouve à Duluth pour explorer la ville, un feu force ses parents à évacuer #AFP 2/8
Les incendies, dont les experts prédisent l'aggravation avec le réchauffement de la planète, font aussi partie des raisons qui ont poussé il y a neuf ans John Jenkins à quitter les plages de Californie pour les rivages glaciaux du Minnesota #AFP 3/8
Christina et John font partie des pionniers d'une tendance balbutiante, qui pourrait grossir dans les décennies à venir: celle des "migrants climatiques", qui tiennent compte du changement du climat lorsqu'ils choisissent de quitter un endroit pour un autre #AFP 4/8
Le buzz autour de Duluth commence il y a quelques années avec le professeur Jesse Keenan, spécialiste de l'articulation entre urbanisme et adaptation au changement climatique, qui examine les régions vers lesquelles pourraient se diriger les futurs migrants climatiques #AFP 5/8
Il identifie plusieurs villes : Detroit, Duluth.... Sans être imperméable au changement climatique, la cité historiquement industrielle a bénéficié d'investissements "pour tenter de promouvoir une économie durable" et dispose d'un parc immobilier "extrêmement abordable" #AFP 6/8
Des médias s'enthousiasment pour le concept de "refuge climatique". Sur place, la majorité des habitants interrogés disent être prêts à ouvrir grand les bras #AFP 7/8
Du côté des autorités toutefois, le ton est à la circonspection #AFP 8/8
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