Thread by @ZakaToto

Ça a duré 7 heures…

Aujourd’hui, deux militants de la gauche radicale, altermondialiste, antifasciste, antiraciste (?) m’ont assis sur le banc des prévenus à côté de Valeurs Actuelles.

C’était leur demande expresse depuis l’année dernière. C’était leur plan : nous mettre sur le même niveau.

Il y a quelques semaines, un de ces militants posait en juriste antiraciste questionnant les biais racistes de l’institution judiciaire.

C’est incroyable.

Aujourd’hui, j’ai découvert qu’on pouvait être militant de la gauche radicale, antiraciste, altermondialiste, antifasciste et penser que La Lettre à Maurice Thorez d’Aimé Césaire était un hoax.

Et le clamer haut et fort.

Aujourd’hui je ne sais pas combien de fois on m’a rappellé que je n’étais pas connu. Personne. Que peut-être je cherchais la célébrité. Que j’étais incompétent. Et puis que ce que j’écrivais c’était « de la politique locale ». Avec la paume qui pointe vers le bas.

Mais nous sommes arrivés préparés. 8 lettres de soutien. Toutes de personnes de qualité. Parfois de personnes qui ne m’aiment pas beaucoup. Toutes ont certifiés le plagiat. Sans aucun doute. De l’autre côté ? Pas une référence. Pas une personne pour dire il n’y a pas de plagiat.

Dans une des ces lettres, particulièrement féroce, on parle de « braconnage intellectuel » de Laurence de Cock.

« Elle condense, en se les appropriant, en les faisant passer pour siennes, les idées d’abord développées par Zaka Toto. Elle ne mentionne d’ailleurs jamais l’écrit de ce dernier comme source initiale de l’argumentaire général de son texte publié sur Politis. […]

[…] La supercherie ne pouvait échapper à des yeux habitués à l’écriture universitaire, fondée sur le croisement de lectures accumulées et de sources bibliographiques retraçables. »

Ou encore : « Loin de se limiter à cela, la gravité de l’acte de l’historienne se redouble d’un fondement politique inscrit dans la relation asymétrique entre un centre métropolitain, […]

[…] souvent parisien, et un département d’outre-mer relégué au large des réseaux d’opportunités sociales et des cercles d’influence intellectuelle, en un mot du pouvoir. […]

[..] Laurence de Cock a tenu ce rapport inégal pour naturel en préjugeant de la facilité à pouvoir spolier un « marginal » supposé voué à l’invisibilité sociale […]

[..]Aujourd’hui, pour effacer sa méprise, pleinement héritée du legs colonial français – ce qui n’est pas le moindre des paradoxes ! –, elle se trouve contrainte de faire valoir comme un précieux capital moral sa réputation d’intellectuelle publique et de militante de gauche.[..]

[…] Mais cela au prix du mensonge de faire passer sa victime pour son bourreau... »

END

Imagine tu fais un procès et toute ta stratégie c’est de faire passer le « garçon » pour un inconnu incompétent en mal de gloriole, et en fait, toute une assemblée (réunie de ton fait) se retrouve à entendre ça à propos de toi par une référence dans ton domaine revendiqué.

Aujourd’hui, j’ai aussi découvert qu’on pouvait faire partie d’un comité stratégique d’un fonds pour une presse libre et être témoin en soutien d’une procédure contre un média indépendant.

Le délibéré est dans plusieurs mois. Le 21 septembre 2023 à 13h.

Il semble que la stratégie de Me. Kempf et de sa plaignante serait de me faire condamner en diffamation pour ensuite me poursuivre en cyberharcèlement.

Et oui, le fait de faire savoir ce qu’ils ont fait avec nos petits moyens et un minimum d’ingéniosité semble constituer aussi une offense pour cette fine équipe.

Le but de ces plaintes, leur « ironie », la légèreté des fautes constituées par les plaignants a fait que l’avocate de Valeurs Actuelles a demandé le remboursement des frais d’avocats et des dommages et intérêts.

Dans cette histoire, il est possible que deux militants de gauche etc fasse condamner un racisé sur un point d’interprétation et fasse gagner de l’argent à l’extrême-droite.

Fun fact : dans les conclusions de l’avocat de la plaignante, Valeurs Actuelles est décrit comme un média « conservateur ». C’est tout. Et nous comme violent, virulent, agressif, sexiste, cyberharceleur et j’en passe et des meilleurs…

C’est comme si la mesure des mots ne s’appliquaient qu’à un certain type de partie, ou de personnes. La verve, la paume vers le bas, n’ont pas été présent quand il s’est agit de dénoncer un journal d’x-droite. Mais ce n’est peut-être qu’une impression. Je devais être fatigué.

L’avocate de Valeurs Actuelles, heureuse, qui à la fin souligne que toutes les occurrences où j’utilise le mot « mensonge », « appropriation », « invisibilisation », ne sont pas poursuivis par la plaignante et sa fine équipe. Elle souligne « l’ironie présente dans tout cela ».

Sinon, info clé : selon l’ANR, le CNRS, Sciences Po, une dizaine de législations et de pays, le vol d’idée est un « plagiat ». Ne pas citer un travail que l’on a déjà lu et en prenant les éléments nouveaux, « un plagiat ».

Je me suis fait attaqué quand j’ai dit que je n’avais pas le temps de continuer mes recherches car, étant professionnel, le temps consacré à mes recherches a été bouffé par cette affaire. Ce qui est factuellement vrai. Plusieurs personnes dans la salle pouvaient en témoigner.

« Oh ! Monsieur Toto a parfaitement le temps ! » ai-je cru entendre.

Puis j’ai vu des gens rentrer chez eux à vélo car ils n’habitent pas loin, pendant que moi j’ai du aller chercher ma valise à un hôtel , puis prendre les transports pour une nouvelle location en banlieue. Trois changements en une petite semaine.

Intéressant : Mme Larrère n’était pas présente. Pas de lettre de soutien non plus.

Le seul soutien et témoin de Laurence de Cock c’est Agnès Rousseaux, directrice de Politis. Son implication dans cette affaire de son propre aveu, en tout cas c’est ce qu’a souligné notre défense semble précéder son entrée en position dans Politis.

Nous comprenons mieux pourquoi cette Lettre a Politis, qu’elle a reçu l’année dernière, mais aussi cette année, est restée sans réponses.

Info clé 2 : en 2020, il n’est pas possible sur Twitter de ne pas recevoir de notifications lorsque quelqu’un que vous ne suivez pas répond à vos Tweets.

Henri Braun - Il ne vous a fallu donc que quelques semaines pour comprendre toute l’histoire de la Martinique et la restituer ? C’est bien ça ?
LDC - Quelques heures…

Tout nos témoignages et lettre de soutien indiquent que c’est juste impossible. Encore plus sur des sujets aussi précis que ceux qui nous impliquent.

Même pour un génie.

Henri Braun : « Nous vivons dans deux mondes parallèles. Il y a Paris, où perdre son compte Twitter est considéré comme une souffrance psychique et les Antilles, où faire exister une revue intellectuelle est une gageure. Est-ce que c’est bien sérieux tout ça ?  »

Quelqu’un a fait un fil Twitter de la plaidoirie de Raphael Kempf ce coup-ci ? J’aimerais être sûr d’avoir bien recensé tout ce que j’ai recensé. C’est surprenant, j’ai eu le sentiment qu’il avait plus de personnes venues en soutien que sa plaignante.

Je tiens à dire que je ne savais pas qu’Hervé Kempf, le journaliste, rédacteur au Monde et fondateur du média Reporterre, était le père de Raphaël Kempf. Voici le passage ou j’évoque le père de Raphaël dans #laffairedecock.

Cette mention semble avoir choqué Raphaël Kempf qui l’a mentionné au tribunal. Je ne sais plus exactement s’il a dit que j’ai « ciblé » ou « attaqué » des membres de sa famille. Je vous laisse juger de la force de cette attaque. Ou de ce ciblage.

En tout cas mea culpa.

En parlant de pro-bono, quelqu’un pour demander combien il a facturé ses plaintes ? Qu’un juriste nous disent si c’est en dessous, au-dessus ou dans la moyenne pour ce genre d’affaires ? Quelqu’un pour savoir s’il existe des liens amicaux entre Kempf, De Cock, Rousseaux et al. ?

Hier, j’ai tenu en tout cas à souligner que je n’avais pas d’ami avocat au Barreau de Paris pour régler mes comptes.

Hier, on a appris, de la bouche de la direction, que Politis n’avait pas été informé des poursuites entamées par leur salariée, Laurence de Cock. Qu’ils l’ont découvert lors de la publication de #laffairedecock.

Pour répondre à une question : En 2020, plusieurs médias et blogs ont reporté ce qui s’est passé entre LDC et nous. Le blog de @laderfouf @arretsurimages. @Mediapart dans sa redaction blog. Et Valeurs Actuelles.

L’avocat de LdC, Raphaël Kempf a porté plainte contre nous mais aussi contre VA. Et il a tenté de joindre Valeurs Actuelles à notre cas. Il a fait la demande que nous soyons jugés ensemble. Et cela malgré notre opposition.

Donc hier, un avocat-militant de gauche etc m’a mis, très volontairement, sur le banc des prévenus à côté de Valeurs Actuelles, un média d’extrême-droite.

Et même s’il a tenté de procéder comme si c’était la même affaire, il a eu des mots bien plus durs pour nous que pour VA. Il nous semble. Ne me poursuivez pas aussi pour ça maître !

À M. Kempf - Pourquoi poursuivez vous le terme indigéniste ? Que signifie-t-il ?
M. Kempf - Je ne saurais dire.

Etc.

Maintenant, je vous renvoie à la communication publique de M. Kempf ces derniers mois autour du racisme et de l’institution juridique.

Le lien vers l’article de Mehdi Derfoufi, qui est en fait véritablement l’élément déclencheur de la polémique entre De Cock et nous. Pas poursuivi. delautrecote.org/2020/02/20/o-m…

L’article de Livia Guarrigue, journaliste co-responsable du Club de Mediapart. Pas poursuivie.

blogs.mediapart.fr/edition/lhebdo…

L’article initial de Politis.

arretsurimages.net/articles/marti…

Je passe même sur les tweets très publiques de gens qui ont condamnés en leurs noms les actions de Laurence de Cock en 2020. En des mots plus forts que les nôtres. Nous avions noté cela l’année dernière. zist.co/2022/03/28/laf…

Mais aussi.

Pas poursuivies. Il est difficile de ne pas avoir la conviction que cette plainte est porté contre l’auteur initial du signal d’alarme mais aussi contre celui qui est perçu par la team De Cock Kempf comme le plus faible. Le plus inconnu.

Il est encore plus difficile de ne pas avoir ce sentiment quand on a entendu les arguments de la défense hier. Qui reposait essentiellement sur le fait de présenter LdC comme une écrivaine extraordinaire, à la précision hors-normes…

M. Kempf - Laurence de Cock réalise un travail d’écriture presque journalistique dans ce texte « les plaies sucrées », on voit qu’elle a fait du terrain et ça se ressent dans le texte… les chiffres sont précis, il y des dates, plein de dates… ».

M. Kempf - Du côté de M. Toto, il nous parle d’une lettre d’Aimé Césaire à Maurice Thorez, dont on ne sait si elle existe vraiment soit dans les correspondances d’Aimé Césaire ou de dans celles de Maurice Thorez

M. Braun (peu après) - Alors cher Me, la Lettre à Maurice Thorez n’est pas une carte postale avec des palmiers envoyé par Aimé Césaire à Maurice Thorez, c’est quelque chose de bien réel… »

En fait, j’ai le sentiment de m’être fait attaqué par des gens qui ne comprennent pas ce dont je parle, car ils n’ont même pas les bases historiques, théoriques, politiques nécessaires pour s’engager dans un débat postcolonial/decolonial.

Mais qui tiennent absolument à se faire passer pour des autorités. Tout ça parce qu’ils sont métropolitains et parisiens et qu’ils ont accès aux médias et aux maisons d’éditions.

Autre confirmation hier :c’est bien avec Gilles Wulluz, l’ex-rédacteur en chef de Politis inquiété dans une affaire d’arnaques aux immigrés sans-papiers, que Laurence de Cock s’est mise d’accord pour publier sa réponse « les plaies sucrées : poursuivre le débat ».

Pour rappel, dans ce texte, nous sommes présentés comme un « lecteur qui attaque Laurence de Cock » sur les réseaux sociaux et nous sommes accusés d’avoir « ciblé des femmes martiniquaises ». C’est faux.

C’est notre principal point d’achoppement avec Politis. Nous avons demandé officiellement d’amender ces passages. A. Rousseaux a expliqué qu’elle ne considère pas que c’est son travail de modifier le travail de ses prédécesseurs.

zist.co/2023/05/13/let…

Il y a quelque chose de très intéressant politiquement à considérer que les fautes graves commises dans le passé par une institution ne peuvent être corrigés par ceux qui en hérite.

Enfin, cette neutralité ne s’est pas traduite dans notre traitement respectif.

Pour preuve, Mme Rousseaux a dit que Politis a tenté une médiation l’année dernière. Mais que comme Laurence de Cock a refusé c’est tombé à l’eau.

La présidente - Qu’a dit M. Toto ?
Agnès Rousseaux - (Silence)

Il semble, en tout cas, si nous avons bien entendu et bien noté, que notre position importait peu à la direction de Politis.

Ha tiens d’ailleurs, « ciblage ». « Cibler ma famille », « cibler des femmes martiniquaises ». C’est un langage d’avocats ça. Assez pour signifier et accuser, assez flou pour ne pas se justifier. Ça fait réfléchir sur qui est impliqué dans tout ça depuis le début.

Si avec Zist on postule pour @Fondspresslibre nous aurons droit à un traitement équitable ?

Lettre de soutien dans notre dossier : « Elle (LDC) reconnaitra plus tard dans les médias qu’elle préfère le terme « invisibilisation » au terme pillage (arretsurimages.net/articles/marti… politis-accusee-de-pillage)

[..] ma surprise fut donc grande d’apprendre qu’elle attaquait Mr Toto en diffamation après avoir admis publiquement la réappropriation et l’invisibilisation de son travail, dont plagiat et pillage me semblent être les synonymes appropriés. »

[..]Avant de recevoir un email de sa part, Mme De Cock et moi-même ne nous étions jamais rencontrées. Elle avait mon adresse email suite à une demande de signature de pétition que je lui avais relayée dans un mail collectif, deux ans auparavant. [..]

[…] Au-delà de l’incongruité d’une reprise de contact dans un contexte tout sauf neutre, je trouvais la démarche d’autant plus étrange voire suspecte qu’il s’agissait d’une sollicitation de deux femmes noires françaises en vu [..]

[…] Pour moi, ce mail visait à discréditer Mr Toto et relevait d’une stratégie de manipulation de la solidarité féministe dans le but de masquer une autre dynamique de pouvoir à l’œuvre : [..]

[..] : celle d’une femme blanche universitaire médiatique qui pense pouvoir plagier un homme noir dirigeant une « petite » revue indépendante et s’en sortir en instrumentalisant le cliché de l’homme noir agressif. […]

[..] Pour moi, son mail n’était ni plus ni moins qu’une tentative d’intimidation, tout comme cette procédure en diffamation d’ailleurs. »

END

Lettre de soutien : « je suis habitué à comparer des versions divergentes des mêmes faits : à cette aune, je trouve très convaincantes les affirmations de monsieur Zaka Toto.

[…] Je me crois donc autorisé à garantir que chez les universitaires – tout particulièrement chez les historiens – le terme plagiat a une extension très large, qui inclut le pillage d’idées quand l’auteur de ces idées n’est pas identifié comme tel. [..]

[…] J’ajoute enfin que je suis extrêmement choqué de ce procès en diffamation contre Zaka Toto. Il y a là une inversion des responsabilités qui est absolument insupportable. [..]

[..] Comme si ce qui était grave, ce n’était pas de voler le travail de quelqu’un d’autre, mais que la victime ose s’en plaindre publiquement. [..]

Par ailleurs, les propos de monsieur Zaka Toto n’ont eu à ma connaissance aucune conséquence pour madame Laurence de Cock dans l’espace public : [..]

[..] elle a continué d’écrire dans Politis jusqu’en décembre 2022, ainsi que dans d’autres organes de presse comme dans L’Histoire junior ou le Café pédagogique le 24 mai 2023 »

END

Me Braun a rappelé hier qu’il était outré vu son histoire familiale et ses engagements personnels qu’ils soit mis sur le même banc que des « fascistes ».

Il a aussi fait remarqué à quel point c’était choquant que le même sort me soit infligé. Toute la salle a été témoin de son irritation.

Dans le dossier que nous avons constitué, dans l’équipe qui a constitué la défense, dans nos soutiens, il y a des gens de toutes origines/milieux sociaux. Des gens avec des idées politiques qui diffèrent. Des gens qui ne se connaissent pas.

Des gens qui se sont tous rassemblés et mobilisés par convictions et idéaux. Pour défendre les valeurs du savoir, de la vérité, du mérite, de l’égalité, de la justice.

En face, si j’en crois la salle et le dossier, que des gens qui se ressemblent. Tous amis ?

Il semble que Mediapart ait couvert l’affaire hier. Et bien.

https://twitter.com/michtosincere/status/1667555958401138688

Il semble que Servanne Marzan soit contente de cette couverture. Cette dame, amie et associée de LdC, avait tenté de me discréditer il y a trois ans en recoupant de manière biaisée certaines interviews que j’ai faite dans ma vie professionnelle précédente

C’est connoté non ? @AJARacisees ? Je veux dire ce n’est pas exactement l’axe de la défense de Laurence de Cock et Raphaël Kempf depuis trois ans ? @Mediapart ? @edwyplenel ? #ToutMonde ?

https://twitter.com/jjalmad/status/1667558574933831686

Donc même après que le parquet ait demandé la relaxe, je me retrouve dépeint par @Mediapart (qui trois ans plus tard couvre enfin les actions de leur collaboratrice !) comme animée par la violence et la vengeance ? Ce cauchemar a-t-il une fin ?

On me dit que ce monsieur n’indique pas que le parquet à demandé la relaxe dans son article dans Mediapart ? Normal, il est parti avant la fin du procès. Voyez comment je suis colérique et vengeur avec lui dans nos échanges. @Mediapart

Pour que tout le monde puisse juger. Titre : « Le procès qui voit se dresser une historienne de gauche contre un auteur martiniquais » 1/

« Le procès qui voit se dresser une historienne de gauche contre un auteur martiniquais » 2/

« Le procès qui voit se dresser une historienne de gauche contre un auteur martiniquais » 3/

C’est écrit où tout ça ? Plus cette affaire avance, plus il semble que l’arbre maudit de l’injustice connaît des branches insoupçonnées ?

https://twitter.com/le_baron_perche/status/1667622897836257282

Il y a des réactions sur le blog de Mediapart. blogs.mediapart.fr/camtucker/blog…

Aboiements électroniques légendaires 1/

Aboiements électroniques légendaires 2/

Cette affaire est donc une histoire de racisme ?

https://twitter.com/vietkrmpzh/status/1667597653524336641

Je préférais quand @Mediapart m’interrogeait sur la politique de la « créolisation ». 2020. Je suppose que je n’étais pas en mal de célébrité à ce moment. mediapart.fr/journal/france…

Maintenant que cette histoire de cancer a donc été utilisée publiquement par Mediapart. Je tenais à dire que Me. Kempf a dit hier que cette affaire n’avait rien avoir avec la maladie de LDC que nous déplorons. Notre avocat l’en a d’ailleurs remercié.

A voir*

Je suis abonné à Mediapart ! 😭

Laurence de Cock n’a pas eu de lettre de soutien ou de témoins pouvant expliciter en quoi il n’y avait pas de plagiat, elle ne manque pas par contre de journalistes de soutien pour continuer de maquiller la réalité.

C’est fascinant.

La réaction de notre avocat à l’article d’Antoine Perraud. Quelqu’un peut nous dire si ce journaliste a des relations avec Servanne Marzin et/ou Laurence de Cock. DM autorisés.

https://twitter.com/braunavocat/status/1667555793485307905

22 Août 2022. Laurence de Cock tient audience à l’université d’été du NPA. Elle m’y accuse ma mère à moi de drôles de choses. Mais aussi : Audrey Célestine, Syliane Larcher, Amandine Gay. @Ludivine_Bantig y est aussi nommé. Nous vous laissons juger.

https://twitter.com/zist_lit/status/1667660429764485123

Le journaliste de Mediapart n’était pas présent pour le plaidoyer de Me. Kempf, de Me. Braun et la réquisition du parquet.

« Petit Chose ». Pour rappel, voici ce que LDC exprime dans un email que nous avons révélé depuis 1 an maintenant : « Personne ne connaissait ce garçon en Martinique ». Pensez-vous que le journaliste de Mediapart s’est donné la peine de lire ?

zist.co/2022/03/28/laf…

« Après, nous avoir traité de « garçon » que « personne ne connaissait en Martinique », nous sommes aujourd’hui une sorte de Gatsby de « Tayapai ». Et pourquoi pas ? […]

[…] Il semble que pour Laurence de Cock (et pour une gauche qui n’assume pas ses préjugés profonds ?), un antillais est un problème qu’il soit un garçon inconnu ou une personne extraordinaire. »

zist.co/2023/06/09/les…

Une amie vient de m’envoyer ça. Vous pouvez le partager à qui de droit.

Je vous invite à comparer l’article de Mediapart à la vidéo de Laurence de Cock mise en lien plus haut. Personnellement, ça m’intrigue.

De « Martiniquais progressiste » à « auteur martiniquais ». Le choix de mes tweets hors contexte comme illustration. Une chose est sûre, ma martinicanité est importante. Je présume que Laurence de Cock a une origine universelle.

Fascinant. L’excellence Mediapart.

Ce journaliste Antoine Perreaud ne m’a pas non plus contacté pour me demander mon expérience professionnelle, mes publications universitaires ou mes engagements. Ou pour prendre mon point de vue.

Fascinant.

L’article de M. Perreaud commence par l’article de LDC. Comme s’il était antérieur. Ou qu’il faisait autorité pour qui que ce soit. Il rentre dans les détails de la réalisation de l’article de Mme de Cock. Enfin sa version plutôt trouble des faits.

Mais quand il s’agit de faire de même pour le mien, Il ne dit que : « la vérité s’entortille ». Pourtant je l’ai expliqué longuement. Plus longuement que Mme De Cock. Forcément. Et en premier en plus en tant que prévenu.

On l’impression que la méthode de cet article c’est de faire passer les derniers pour les premiers.

Fascinant. Mediapart.

Dans la salle, Agnès Rousseaux indique littéralement « avoir trouvé » l’article de M. Party, au moment où j’ai lancé l’alerte. Notre avocat demande : - c’est donc vous qui avez fourni cette justification à Mme de Cock ?

Pas de réponse.

Ce moment est bizarrement absent de cet article « journalistique ». Pourtant tout le monde s’est regardé. Mais j’ai dû rêvé. Moi, mon avocat, et toute la salle.

J’ai particulièrement aimé aussi le passage sur Audrey Célestine. A comparer encore une fois dans le ton avec celui sur Agnès Rousseaux, le témoin de LDC.

Aucune mention n’est faite non plus du fait qu’Audrey Célestine a dit qu’il n’y avait « aucun doute » sur l’autorité de notre article sur celui de Cock. Cette question a été répétée. Le ton d’Audrey Célestine ferme. Absent de ce papier « journalistique ».

Au contraire, Laurence de Cock est décrite comme une meilleure chercheuse qu’Audrey Célestine, maitre de conférence historienne reconnue internationalement. Laurence de Cock n’est affiliée à aucun laboratoire.

C’est incroyable. Mediapart.

Cet article me décrit comparativement comme un vieux doctorant de 39 ans. Laurence de Cock qu’il décrit comme une experte a eu sa thèse en science de l’éducation en 2016. À l’âge de 45 ans.

Mediapart.

Je suppose que comme pour Politis je n’aurai pas un droit de réponse.

Mediapart.

Il n’est pas mentionné dans cet article ma participation a des travaux de recherche sur le Galion. La référence dans le domaine c’est Jean-Pierre Sainton. Mon directeur de recherche. Ces faits ont été mentionnés lors de mon passage à la barre.

Puis rappellé par Audrey Célestine. Aucune mention dans cet article de Mediapart.

Après, peut-être que Monsieur Perreaud est aussi arrivé en retard et a raté les 45 minutes que j’ai passé à la barre.

Aucun détail sur ce long moment dans son article.

Mediapart.

Aucune mention n’est faite que mes articles dans Zist, ou mes articles universitaires sont référencés en national ou à l’international.

Mme de Cock a-t-elle une seule production de ce type ?

Mediapart.

Personne n’a jamais cité comme référence l’article de Laurence De Cock dans Politis « les plaies sucrées  de la Martinique ».

Aucune mention du sujet de ma thèse qui m’a été demandé et redemandé par la présidente et les juges. C’est littéralement le champ d’exploration des problématiques de cet article.

Audrey Célestine a rappellé l’enjeu historiographique de cette thèse (peu de travaux), et la pertinence du sujet. Elle a aussi dit que : « c’est le meilleur papier qu’elle a lu sur les Antilles qu’elle a lu ces dernières années ».

Pas repris par Mediapart.

Peut-être que le journaliste ne considérait pas notre témoin comme objective ? Ou même compétente ? Je me demande pourquoi vis-à-vis A. Rousseaux ou LDC ? Quelle est la différence ? Pourquoi cette inversion rocambolesque des mérites respectifs ?

Mediapart.

Le journaliste de Mediapart m’a donc bloqué après avoir posté ceci. Il contredit donc des chercheurs du CNRS, d’Ivy League. Il contredit aussi la chronologie (enfin celle qu’il a inversé dans son article). Il contredit les outils d’analyse de ressemblance des deux textes.

Et oui, selon des outils d’analyse de plagiat, la troisième partie de mon texte et celle de DC sont similaires à plus de 70%. Présenté au procès. Absent de son article « journalistique ».

De manière assez drôle, l’article de LDC qu’il développe sur une page dans son article (c’est presque plus long que les plaies sucrées !) n’est plus une grande enquête de terrain mais un vade-mecum. Je reste filandreux. Et ma revue est décrite comme « profuse » dans son article.

Filandreux fig.: Enchevêtré, confus, interminable.

Profuse : qui existe, se répand avec profusion.

Pensez-vous que ces qualificatifs sont positifs ?

Mediapart

Que vient faire mon style (bon ou mauvais) dans ce papier ? Pourquoi les travaux de ma revue sur le chlordécone, les héritages coloniaux dans l’espace public, l’afrofuturisme ne sont pas mentionnés dans l’article ? Profuse ?

Pour information, la plaidoirie de Me. Kempf a commencé par le fait de dire que j’ai dénoncé le plagiat par souci de célébrité. N’y voyez pas de ressemblances avec l’article de M. Perreaud.

Pour information aussi, quand notre avocat s’est plaint de ne pas avoir été contacté par Perreaud. Servanne Marzin, amie et associée de LDC qui écume les réseaux depuis 3 ans pour dire qu’il n’y a rien à voir s’est précipitée pour dire « qu’il n’avait pas contacté les 2 avocats »

Comment le saurait-elle aussi rapidement après la publication de l’article ?

N’y voyez pas d’accusations. Mais c’est tout de même bien étrange ?

Me. Kempf de son côté s’est bien gardé de tout commentaire. En même temps, que peut-il trouver à redire à cet article !

Dans les deux cas, c’est comme s’il fallait dévaluer la qualité de mon travail contre une « historienne établie ». Comment expliquer le partage de cet angle d’attaque ? Comment expliquer un tel écart de bienveillance et de souci de précision de ce journaliste ?

C’est fascinant.

Vous voulez dire qu’en plus de l’inversion des chronologies, des mérites, la différence de traitement, ce journaliste n’indique pas non plus que c’est LDC qui nous porte devant le tribunal ? Ah mais oui ! Elle se dresse devant un « Martiniquais progressiste/auteur martiniquais »!

https://twitter.com/Nolwenn_Guellec/status/1667826151161470977

Intéressant.

https://twitter.com/patricfournier/status/1667799906923184129

Vous considérez que la couverture de cette affaire par Politis et Mediapart a donc été à charge ? Intéressant

https://twitter.com/patricfournier/status/1667813025485582336

À son passage à la barre, A. Rousseaux a indiqué qu’elle considérait comme une agression sexiste le fait que j’ai révélé l’intégralité de mes échanges avec LDC. Échanges qui contredisaient sa version publique. A. Perreaud m’a aussi bloqué pour avoir révélé les siens?Sexisme too ?

Pour information, nous avons tenté d’alerter depuis plusieurs semaines AJA Racisées, M. Plenel et M. Perrotin de Mediapart sur les biais qui peut-être s’expriment dans la couverture de cette affaire. Sans succès ni réponses.

https://twitter.com/jeraeve/status/1667832835791519744

Pendant ce temps, la couverture de l’affaire dans Mediapart parle de « farce » et de « vantardise » à notre sujet. Et pourquoi pas « bouffon » ? Tant qu’on y est 🤷🏽‍♂️

https://twitter.com/MameFatouNiang/status/1667822900995403776

Pour rappel c’est une donnée publique depuis 2020 que Laurence de Cock a lu mon texte avant l’écriture du sien. Que mon texte, dans sa troisième partie similaire au mien, est présent dans dossier. Pas celui de M. Party. Ce fait est aussi absent de l’article de Perreaud. Curieux ?

De l’aveu écrit par Laurence de Cock !

Le Discours et la Pratique. 24 Février 2020.

zist.co/2020/02/24/le-…

Compris. Merci de votre soutien de notre part et de la part de la @FabDecoloniale. 🙏🏽

https://twitter.com/eco_decoloniale/status/1667852805250449414