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Silvio Berlusconi, le magnat des médias qui a dirigé l'Italie durant neuf ans, est mort à 86 ans des suites d'une leucémie, a indiqué à l'#AFP son entourage ⤵️

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🇮🇹 Surnommé "l'immortel" pour sa longévité en politique, le sénateur et homme d'affaires, qui a profondément marqué le paysage politique de son pays, avait été de nouveau admis vendredi à l'hôpital San Raffaele de Milan où il a séjourné de multiples fois #AFP

Silvio #Berlusconi a profondément marqué le paysage politique de son pays, une "success story" à l'italienne émaillée de nombreux scandales, entre grandeur et décadence ⤵️ #AFP

Fils d'un employé de banque milanais, né le 29 septembre 1936, Silvio Berlusconi fait ses débuts comme animateur sur des bateaux de croisière où il chante et, déjà, raconte des histoires drôles #AFP

Une licence de droit en poche, il se lance dans les affaires: commence alors une irrésistible ascension.
Mais c'est surtout dans la télévision que s'exprime le génie créatif de ce grand communicateur #AFP

⚽ Fan de football, il a également présidé pendant 31 ans l'AC Milan avant de la vendre en 2017 à des investisseurs chinois #AFP

Fort de son succès dans le monde de la télévision, le "Cavaliere" - il a été le plus jeune chevalier de l'ordre du travail - se lance en politique en 1994. En quelques semaines, il monte Forza Italia ("Allez l'Italie") et remporte les élections #AFP

Lâché par ses alliés, son gouvernement s'écroule au bout de sept mois. En 2001, il reconquiert le pouvoir qu'il conserve jusqu'en avril 2006 #AFP

Usé par ces cinq années, il est battu d'extrême justesse aux élections, mais prend sa revanche deux ans plus tard, s'installant aux commandes du pays pour la troisième fois #AFP

En novembre 2011, il doit toutefois céder, sous les huées, à l'économiste Mario Monti les rênes d'une Italie en proie à une grave crise financière #AFP

Au printemps 2013, il ressurgit sur la scène politique en raflant un tiers des voix au Parlement, un score qui contraint la gauche à une alliance compliquée avec son ennemi historique #AFP

Début octobre, nouveau revers : son ex-dauphin Angelino Alfano refuse de faire tomber le gouvernement. Suivra une scission entre ses fidèles au moment où le milliardaire est affaibli par ses déboires judiciaires #AFP

En août 2013, il est pour la première fois condamné de façon définitive : sa peine de 4 ans de prison pour fraude fiscale, dont trois supprimés par une amnistie, est confirmée par la Cour de cassation et il l'effectue l'année d'après sous forme de travaux d'intérêt général #AFP

Il sera condamné à sept ans de prison pour prostitution de mineure et abus de pouvoir, pour des fêtes dites "bunga-bunga" , avant d'être définitivement acquitté en 2015 #AFP

Au bout de six ans, un tribunal de Milan l'a relaxé en février 2023 dans un procès annexe, où il avait été accusé d'avoir corrompu des témoins pour mentir sur ces soirées #AFP