Aujourd'hui, on va parler des ondes mobiles et de quelques idées fausses qui circulent 🚫Est-ce que c'est risqué d'être exposé aux ondes des smartphones ? Est-ce que ça peut provoquer des tumeurs au cerveau ?
Une antenne de radio ou de télévision, un téléphone mobile en fonctionnement créent des champs électromagnétiques qui se propagent dans l’environnement, sous forme d’ondesLes ondes transportent de l’énergie et peuvent servir de support à la transmission de données
Le débit d'absorption spécifique (DAS) permet d'évaluer le niveau d'exposition aux ondes radiofréquences émises par un appareil. C’est la quantité d'énergie radiofréquence du téléphone absorbée par le corps de l'utilisateur. Différents téléphones portables ont différents DAS
L’Agence Nationale des Fréquence (ANFR) propose une application gratuite Open Barres pour connaître le DAS de son téléphone
Étant donné que les téléphones portables sont généralement tenus près de la tête lorsqu'une personne est en communication, la principale préoccupation a été de savoir si les téléphones pourraient provoquer ou contribuer à des tumeurs dans cette zone (gliomes, méningiomes, ...)
3 grandes études épidémiologiques humaines n’ont pas mis en évidence d’augmentation de la survenue de tumeurs au cerveau
D'après l'ANSES : pour l'effet génotoxique (attaque de l’ADN), on ne sait pas. Les études animales soutiennent une absence d’effet de développement de tumeurs
Etude INTERPHONE (13 pays) sur 5000 personnes atteintes de tumeurs cérébrales vs groupe similaire sans tumeur : aucun lien entre le risque de tumeur cérébrale et la fréquence des appels, la durée des appels plus longue ou l’utilisation du téléphone portable pendant 10 ans ou plus
Il y avait une suggestion d'un risque accru possible de gliome, et une suggestion plus faible d'un risque accru de méningiome, chez les 10% de personnes qui utilisaient le plus leur téléphone portable (>1640 heures d'utilisation) pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/20483835/
L'étude INTERPHONE = cas-témoins
Etudes de cohortes Danoise sur 400 000 personnes et anglaises sur 800 000 femmes n'ont pas trouvé de liens statistiques entre l'utilisation du téléphone portable et le risque global de tumeurs cérébrales ou les sous-types de tumeurs cérébrales
Une méta-analyse de 22 études cas-témoins suggère également qu'il n'y a pas de lien entre l'utilisation du smartphone et le risque de cancer du cerveau, sauf pour ceux utilisant le téléphone depuis plus de 10 ans (ou plus de >1640 heures cumulées))
.pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/28213724/#:~:t…
En conclusion, la plupart des études tendent à une absence d'association entre l'utilisation du téléphone et le risque de cancers cérébraux
Pour les autres effets sur la santé, on a un manque de données humaines. L'expertise collective de l'ANSES a évalué les données de modèles cellulaires et animales et la plupart des effets sont difficiles à évaluer (niveau de preuve limité ou inconclusif)
Il faut noter que les études sur les radiofréquences des téléphones comportent des incertitudes et limites, en partie, listées ici
L'ANSES recommande de limiter les expositions élevées liées à l’utilisation des téléphones près du corps et surtout chez les enfants (plus vulnérables)
Quelques conseils
• • •
Missing some Tweet in this thread? You can try to
force a refresh
Voici 7 femmes scientifiques qui se sont vu voler ou minimiser leurs découvertes, souvent au profit de collègues masculins :
1⃣ Jocelyn Bell Burnell : doctorante en astrophysique, elle a découvert en 1967 les pulsars, des étoiles à neutrons en rotation rapide
Elle a découvert des impulsions aigues régulières provenant systématique de la même partie du ciel. Avec son directeur de thèse Anthony Hewish, ils ont pensé qu’ils avaient détecté un signal provenant d’une civilisation extraterrestre et l'ont nommé LGM-1 (Little GreenMen)
Ils avaient découvert le premier pulsar, CP 1919. Ces étoiles extrêmement denses se forment à partir des restes d’étoiles massives effondrées après une supernova, ils ont des champs magnétiques puissants qui ne sont pas alignés avec l’axe de rotation de l’étoile
Pour la 1ère fois, on a observé des particules plastiques dans le cerveau chez l'homme :
▪️ à gauche : petites inclusions blanches dans le parenchyme cérébral
▪️ à droite : TEM : nanoplastiques fragmentés dans le cerveau
Une étude dans Nature Medicine a évalué des tissus post-mortem à l'Université du Nouveau-Mexique
Le cerveau présente les plus fortes concentrations de MNPs (médiane 4917 µg/g en 2024), soit 7 à 30 fois plus que dans le foie ou les reins (chaque point = 1 sujet décédé)
La présence de MNPs augmente significativement entre 2016 et 2024 dans le foie et le cerveau (p=0,01)
Polyéthylène (PE) est le polymère dominant, représentant environ 75 % des MNPs dans le cerveau
Autres polymères détectés : polypropylène (PP), polychlorure de vinyle (PVC), PS
Pourquoi cet amendement limitant l'expérimentation animale (in vivo) est dangereux pour la Recherche et la Santé Publique ?
1. L'in vivo est incontournable pour développer un médicament ou tester la sécurité des pesticides, additifs, contaminants
@Anne_Stambach @CaronAymericoff
Tester des produits sur des cellules isolées (in vitro) a un pouvoir beaucoup moins bon de prédire les effets chez l'humain (par rapport à un organisme vivant animal)
On ne peut pas tester les pesticides chez l'humain en essai clinique
La pertinence biologique et clinique est beaucoup plus faible en in vitro
Exemple : les substances qui s'attaquent à l'ADN (génotoxicité) : exemple l'estragole dans le pesto
On demande toujours des tests animaux pour confirmer les résultats de tests de toxicité in vitro
Depuis quelques années, on entend souvent dire que nos fruits et légumes sont "moins nutritifs" qu'avant
📉 Mais qu'en est-il vraiment ?
Voici ce que disent les études scientifiques. 👇
🔍 Les faits : Certaines recherches montrent une diminution des niveaux de certains minéraux (comme le calcium, le fer et le magnésium) dans les fruits et légumes au cours des 50 dernières années
Cela serait lié à des facteurs comme l'épuisement des sols et les pratiques agricoles modernes. 🚜🌱
Les variétés de fruits et légumes modernes sont souvent sélectionnées pour maximiser le rendement, la taille et la résistance aux maladies sciencedirect.com/science/articl…
J'ai mis aussi les photos de deux chercheuses qui ont aussi participé à ces travaux pionniers : Rosalind Lee et Rhonda Feinbaum
Explications ⬇️
Les microARN sont de petits ARN non codants, d'environ 22 nucléotides, qui jouent un rôle clé dans la régulation post-transcriptionnelle des gènes. Leur fonction principale est de se lier aux ARNm et de réguler leur stabilité ou leur traduction en protéines
Cela se fait généralement par appariement partiel avec des séquences spécifiques situées dans la région 3'UTR des ARNm cibles, conduisant soit à la dégradation de l'ARNm, soit à l'inhibition de sa traduction
Les travaux de Ambros et Rukvun portent sur le ver C. elegans