This launch follows HMS Vanguard overhaul, and therefore is part of a Demonstration And Shake down Operation (DASO). It aims at certifying a SSBN crew and weapon system for future strategic deployments (patrols). The whole system is tested, culminating with missile launch.
Many tracking assets will be involved, on land, in the air and at sea. Among mobile assets, the most important will be USNS Waters acting as the Launch Area Support Ship (LASS), and USNS Pathfinder at reentry area acting fitted with the Navy Mobile Instrumentation System (NMIS).
The SSBN HMS Vanguard is fitted with special systems in order to collect data on and around SSBN environment during launch.
We can see one of the probable probe on a beautiful pic. taken today while HMS Vanguard was leaving Port Cape Canaveral to go to launch area
Two ways communications, incl. data and voice, with USNS Waters/LASS and aircraft such as P-8 are allowed thanks to Buoyant Cable communication System (BCS). At least two P-8 are currently flying over launch area.
6000 km away (for this test) is station TAGS-60 USNS Pathfinder survey ship, equipped with the NMIS. This set consists of several equipment such as two tracking radars (X & C-band), optics, telemetry and weather systems.
For safety reasons, the ship remains ~25 nm from expected reentry zone. In order to evaluate RV (reentry vehicles, or bodies, or warheads) accuracy, a Portable Impact Location System was developed. It consists of 9 to 12 acoustic buoys + 3 communication relay buoys.
The com. relay buoys can collect RV telemetry from 3 RV (MIRV) spaced 12 sec in time from reentry until splashdown in the ocean. Spectrogram below shows such telemetry from a real test. Signal is lost ~35km (altitude) / 9s before impact due to plasma generated ...
... by hypersonic speed when reaching dense atmosphere.
Signal comes back ~2,6km / 2s before impact.
This gives an average speed of 3,8 km/s, explaining why it's REALLY hard (almost impossible) to intercept such a warhead with point defense systems such as Patriot or SAMP/T.
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En attendant des nouvelles sur l'extension ou non de notre dissuasion à nos alliés, des nouvelles du monde:
Le planeur hypersonique US LRHW/Dark Eagle a été tiré en début d'après midi (heure française) depuis Cap Canaveral pour son second essai après celui de décembre.
Le lancement semble avoir été un succès. Toutefois, ce n'était que la partie la plus "aisée". Le booster devait ensuite injecter le corps planant sur une trajectoire très spécifique pour le faire rebondir sur les hautes couches de l'atmosphère.
D'après les restrictions...
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...à la navigation aérienne et maritime, il devait voler sur plus de 3000 km de distance. Des avions étaient positionnés le long de la trajectoire du planeur pour suivre cette phase très délicate.
Pour l'heure, la grande majorité des vols hypersoniques US se sont...
3/
Hier, @Armee_de_lair a lancé #PEGASE25 et JADE, 2 missions majeures visant à améliorer la préparation de ses équipages aux conflits (très) haute intensité.
La 1ère vise à projeter un module composé de 6 Rafale, un ravitailleur MRTT...
...et deux avions de transport A400M dans le Grand Nord. L'objectif est double: entraîner les équipages et personnels au sol à se projeter loin du territoire national, tout démontrant à nos alliés notre volonté et notre capacité à les soutenir en cas d'attaque adverse.
2/
Point très intéressant, parmi les six Rafale déployés, une partie provient de la 4ème escadre, c'est à dire des Forces aériennes stratégiques, qui mettent en œuvre la fameuse composante aéroportée de la dissuasion nucléaire française. D'ailleurs, les fils de @Armee_de_lair ..
🇫🇷BAVN, Rafale F5, ASN4G,... le discours d'@EmmanuelMacron déchiffré ☢️
Aujourd'hui, le Président de la République a prononcé son premier discours centré sur la dissuasion nucléaire depuis le début de la crise qui secoue l'Europe ces dernières semaines.
Le discours s'est tenu sur la base de Luxeuil dans l'Est, qui a longtemps été associée à la dissuasion nucléaire française jusqu'au départ des Mirage 2000N en 2010.
Ce sont désormais les Rafale basés à Saint-Dizier, également dans l'Est, qui en ont repris la mission.
La première annonce concerne donc le retour des activités nucléaires sur la base à l'horizon 2035. Luxeuil (re)deviendra à cette occasion une base à vocation nucléaire (BAVN), la 4ème de l' @Armee_de_lair avec Saint-Dizier, Istres et Avord. Cela implique notamment la ...
What's funny about this post from a US Senator is he seems not te be aware that all the components of French nuclear deterrence are more modern than US ones:
🇫🇷SLBM M51 -> 2010 / 🇺🇸Trident II D5 -> 1990
ALCM ASMPA -> 2009 / AGM-86 -> 1982
SSBN Triomphant -> 1997 / Ohio -> 1981
And of course we keep modernizing it, M51 is incremental, currently M51.2, soon .3 and after that .4 with major increase in capability each increment.
ASMPA got a very recent major refit becoming ASMPA-R with increased survivability and will be replaced by a hypersonic cruise..
...missile called ASN4G.
Construction of the first SSBN of the new class SNLE-3G has already started.
I know US systems also got incremental modernizations. But still, saying we need to modernize our deterrence when it's already more modern is a bit... patronizing...
☢️🇫🇷 Parapluie nucléaire français sur l'Europe - Quelle crédibilité ? 🇪🇺☢️
La question de la crédibilité de notre "dissuasion élargie" revient régulièrement, en faisant l'objet d'une comparaison numéraire avec la Russie et les États-Unis.
1. Tout d'abord, il est nécessaire d'être réaliste sur nos ambitions. Non, nous n'allons pas remplacer ou prendre le rôle des États-Unis en Europe. Seule l'Europe peut remplacer les États-Unis. A ce titre, nous pouvons prendre à notre charge la mission nucléaire quand d'autres...
...pays pourront compenser le départ US sur d'autres aspects, par exemple la Pologne sur les forces terrestres, l'Allemagne sur la défense aérienne et antimissiles et ainsi de suite. On parle ici de "lead", bien entendu les autres pays apporteront également des capacités.
1. Tout d'abord, rappelons que la France n'est pas un îlot stratégique comme le sont la Grande Bretagne ou encore les États-Unis. Notre sécurité se prépare dans la profondeur du continent. La remise en cause de l'intégrité territoriale de nos voisins européens rapprocherait...
...tout logiquement la menace de nos frontières, avec tout ce que cela implique en termes d'augmentation de la menace sous le seuil d'engagement nucléaire.
Protéger nos alliés, c'est donc avant tout protéger notre propre territoire.