Thread by @Panda31808732

Étude sur la cognition de 113 000 adultes après un Covid : "Parmi les participants avec des cas résolus de courte durée (< 4 semaines), le score cognitif global était plus bas que parmi le groupe non-infecté dans les débuts...


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... de la pandémie (virus original et B.1.1.7), mais pas dans les périodes ultérieures (Delta et Omicron)."

Le résultat principal est le plus clairement montré ci-dessous. Le graphique montre l'association entre les Covid de différentes périodes/sévérité/durée et l'écart-type à la moyenne du score cognitif global.

nejm.org/doi/suppl/10.1…

Dans le modèle ajusté (avec les barres), on voit que pour les infections de type ancestral ou B.1.1.7, i.e. des Covid pré-immunité, l'infection est associée à des déficits cognitifs, y compris après une forme symptomatique ordinaire.

Sans surprise, l'étude trouve que plus le Covid était sévère, plus les déficits étaient prononcés. Les Covid long avaient aussi des déficits supérieurs aux Covid ordinaires. Les Covid long rétablis avaient des déficits similaires aux Covid ordinaires.

Par contre, sous "Omicron," i.e. quand la quasi-totalité des adultes avaient une réponse immunitaire préexistante, l'association entre Covid ordinaire et déficit cognitif disparaît. Elle persiste en revanche chez les Covid longs (à >12 semaines).

Autre résultat dans l'étude : après ajustement, pas d'association significative entre réinfection et déficit cognitif (les auteurs parlent d'un "effet minimal").

"Les résultats ont montré que le Covid était associé à des déficits dans de multiples domaines de cognition, notamment la mémoire, comme la capacité à se rappeler d'images d'objets vus quelques minutes plus tôt. Les chercheurs pensent que cela pourrait...

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... être dû à un problème pour former de nouveaux souvenirs plutôt qu'à un oubli accéléré."

"Les gens montraient également de petits déficits dans certaines tâches testant des capacités exécutives et de raisonnement tels que la planification spatiale ou le raisonnement verbal."

Limites de l'étude : "en l'absence de données cognitives de base avant l'infection, nous n'avons pas pu évaluer le changement cognitif, et la nature observationnelle des données signifie que nous n'avons pas pu inférer de causalité"

Autre point intéressant de l'étude : ~3,5% des Covid+ avaient eu des symptômes persistants à >12 semaines, dont deux tiers étaient encore actifs au moment de l'évaluation (à l'été 2022).

theguardian.com/society/2024/f…