Thread by @Topper_Fr

Sur le #JeSoutiensMélenchon, il y en a qui ont l'air de découvrir le bashing de @JLMelenchon dans cette campagne.

Pourtant, rien de nouveau. Depuis que je me suis éveillé (putain de wokiste) à la politique, j'ai été spectateur de son bashing continuel.

Tout est explicable. ⬇️

Mélenchon représente une force de gauche qui lutte (parmi bien d'autres choses) pour le partage des richesses, contrairement aux sociaux-libéraux comme Hollande, Jadot ou Glucksmann.

Et ça, la bourgeoisie n'aime pas. C'est donc l'homme à abattre.
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Les journalistes de plateaux de médias mainstreams sont des bourgeois. Lorsque Mélenchon se retrouve face à eux, il est en terrain ennemi.

Tout est fait pour le ridiculiser et décrédibiliser. Il est méprisé, agressé et coupé, parfois jusqu'à ce qu'il s'énerve.
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Et qui ne s'énerverait pas dans ces conditions ? Personne.

Mais les médias profitent de la séquence pour créer le story-telling d'un personnage colérique. Et qu'est-ce qui est moins crédible en tant que chef de l'Etat que quelqu'un qui ne maîtrise pas sa colère ?
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Pourtant le traitement infligé à Mélenchon est unique. Personne dans le monde politique français a le droit à une telle agressivité et acharnement. Personne.

Dans un entretien, Mélenchon lui-même comparait, à juste titre, ses interviews à la montée sur un ring.
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Il suffit de comparer les interviews.

Lorsqu'on laisse Mélenchon s'exprimer et aller jusqu'au bout de sa pensée, cela n'a rien à voir, même si la personne en face de lui ne partage pas ses convictions.

Il est tout à fait calme.
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Mélenchon est quelqu'un qui a une grande culture, énorme lecteur, et grand orateur.

Il lui faut du temps pour exprimer une idée. Il ne sait pas être concis. Chose que je comprends dans ma chaire car j'en suis aussi incapable.

Le format médiatique n'est pas adapté pour lui.
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Réagir rapidement au moindre événement politique, au moindre fait divers n'est pas pour lui.

Il tente de prendre de la hauteur, du temps de réflexion, ajouter de la nuance. Quelque chose d'incompatible avec le système médiatique.
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Cela donne des paroles incomprises par inculture, des formules décriées par mauvaise foi, des polémiques en sortant des propos de leur contexte et en interdisant toute nuance intellectuelle.

La moindre parole est scrutée, déformée et rebalancée avec mauvaise foi.
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En outre, si on connaît un minimum le personnage, on sait qu'il y a un exercice médiatique auquel il ne se prête pas : l'injonction à adopter le discours politiquement correct du moment. Par exemple : condamnez-vous les violences des manifestants ?
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Au lieu de dire "oui, je condamne...", il va chercher à contextualiser car rien est blanc ou noir.

Evoquer ce sujet, c'est l'opportunité de parler des violences policières qui sont invisibilisées dans les médias.

Et ça, le tribunal médiatique n'aime pas.
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Ce fut le même problème pour le conflit Israël/Palestine. Pour Mélenchon, il n'est pas possible de condamner simplement le Hamas sans parler du contexte et invisibiliser la situation insoutenable des Palestiniens, comme si il n'y avait qu'un bon et un méchant.
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Or, le "oui, mais..." n'est pas entendable. Pour le tribunal médiatique, nuancer revient à minimiser ou excuser.

Et lorsque tu es politiquement l'homme à abattre, l'occasion est trop bonne. On ne te loupe pas.

Tu deviens alors terroriste, islamiste, antisémite, peu importe.
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Peu importe car l'antisémitisme n'est qu'un prétexte.

L'antisémitisme, comme les autres formes de racisme, les ournalistes de plateaux s'en foutent. Si ils en avaient quelque chose à faire, l'extrême-droite serait constamment attaquée là dessus.
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C'était un sujet parfait où de concert, tous ceux qui veulent sa perte ont pu répéter ad nauseum que Mélenchon est antisémite. Au point que plus personne ne se demande si c'est vrai ou non. Comme tout le monde le répète depuis 9 mois, c'est que ça doit être vrai.
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C'est bien mal connaître Mélenchon de dire qu'il est antisémite mais peu importe. Tous les moyens sont bons pour le discréditer, lui et l'ensemble du mouvement qu'il a créé.

Si il n'avait pas été attaqué là dessus, cela aurait été sur un autre sujet, aussi ridicule soit-il.
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A ce propos, on se souvient de la perquisition à LFI, où Mélenchon scanda "la république c'est moi".

Là encore, cet extrait fut diffusé pendant plus de 6 mois ad nauseum par l'émission Quotidien.
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Pourtant, cette formule a été dite dans un contexte précis, lors d'une perquisition faite illégalement sans temoin, dans un siège de parti politique dans une période pré-électorale. Mélenchon étant député élu, cela avait toute sa place.

Mais quelle occasion de le ridiculiser.
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La gauche à beaucoup à perdre en rejetant Mélenchon, comme le vieux gênant qui n'a plus sa place, "le boulet" comme le répètent déjà les journalistes de plateaux.

C'est oublier qu'après la désillusion du PS, il a ressuscité un espoir éteint à gauche.
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Il a intéressé des milliers de personnes à la politique (dont moi), dont beaucoup se sont engagées derrière lui. Cela ne vient pas de nulle part.

Loin des paroles creuses habituelles, ses réflexions, ses discours, même si on est pas d'accord, nourrissent l'esprit.
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Sans lui, sans ce qu'il a construit, en subissant des attaques de toutes parts, la gauche ne serait pas ce qu'elle est aujourd'hui.

Sans lui, ça ferait bien longtemps qu'on aurait que Macron comme alternative à l'extrême-droite, et inversement.
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Il a prouvé qu'il a le cuir solide, mais ça reste une personne avec des émotions. Cela me peine qu'il soit calomnié ainsi.

Je vois beaucoup de prétendants qui se voient à sa place.

Je ne vois personne capable d'endurer aussi longtemps ce qu'il peut subir.
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Merci à lui de se mettre toujours du côté des opprimés, des discriminés, des riens, de prendre leur défense, de prendre les coups.

Ce sera sans doute reconnu unanimement lorsqu'ils ne sera plus.

En attendant, votez #NouveauFrontPopulaire.