C'est le résultat d'une note récente publiée par la @j_jaures, élaboré par @neilmakaroff
▶️L'application du programme du RN en matière de transformation écologique, à savoir la fin de toute politique un tant soit peu contraignante visant à décarboner notre société...
...menacerait à court terme l'existence des 85 000 emplois recensés dans la filière de la voiture ou des bus électriques, la production d’éoliennes et de panneaux solaires, leur maintenance, ou encore la fabrication de pompes à chaleur.
D'ici 2035, on estime que la décarbonation pourrait créer de l'ordre de 92 000 emplois supplémentaires dans ces filières, qui n'auraient aucune chance d'être créés sans les politiques publiques adaptées.
▶️Cette évaluation rappelle que la transformation écologique de notre société est entre autres une histoire d'infrastructures matérielles à bâtir, qui demande du travail et crée des emplois, utiles socialement et écologiquement.
Mettre en pause la décarbonation de notre société nous mettrait non seulement encore plus en danger face à la crise climatique, mais nous empêcherait aussi de maintenir et de créer ces emplois utiles, qui peuvent présenter des conditions de travail bien meilleures...
...que dans beaucoup d'industries du siècle passé.
▶️Cette évaluation est sans doute minimisée - la décarbonation implique des emplois autres qu'industriels.
Et cette évaluation ne doit pas nous faire oublier que d'autres emplois - ceux qui participent à la construction de véhicules thermiques, de chaudières au gaz, etc.
...- vont devoir être reconvertis simultanément. Et qu'il est dans notre intérêt de nous organiser au plus vite pour qu'ils le soient notamment dans ces filières industrielles en plein essor.
C'est ce à quoi nous nous employons avec Construire l'écologie.
Le greenblaming en action : quand on s’attaque à la transformation écologique pour la faire échouer !
Nous analysons dans notre dernière note 5 exemples récents de greenblaming
Un thread ⤵️
Qu’est-ce qu’on appelle le greenblaming ?
Les discours qui font de l'écologie une plaie sociale, la cause de divisions, de contraintes, de nouveaux coûts et qui passent sous silence les bénéfices de la transformation écologique
Selon nous, le greenblaming est le nouvel avatar de l’anti-écologisme, après le climato-dénialisme qui niait le changement climatique et le climato-relativisme, qui en relativisait la portée