La légende noire des surdoués, suite et fin.
Nos résultats concordent avec le reste de la littérature scientifique pour montrer que les personnes à haut QI réussissent beaucoup mieux que les autres, et n’ont pas plus de troubles cognitifs et psychologiques buff.ly/3oUYnJ3
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Résultats de l'enquête #TIMSS2023 sur le niveau des élèves de CM1 en maths et en sciences.
Messages-clés : 1) le niveau des élèves français est toujours très inquiétant.
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2) L’écart entre garçons et filles s’accroit depuis les précédentes enquêtes, en sciences comme en maths :
3) Comme précédemment, la France présente des écarts particulièrement criants entre élèves de milieux favorisés et défavorisés. Mais ça n’explique pas tout ! Même les élèves français les plus favorisés ont un niveau bien inférieur aux élèves similaires des autres pays de l’OCDE :
Quelques principes de base à l'usage des professionnels de l'enfance:
- Il n'y a nullement besoin de spéculer sur l'origine d'un trouble psychologique, comportemental, ou d'apprentissage. Sauf rares cas d'anomalies génétiques ou cérébrales, il est impossible de déterminer 🧵
l'étiologie d'un trouble développemental chez un enfant donné. Et ce n'est pas nécessaire.
- Si l'enfant a un trouble, on ne suppose pas par défaut que les parents sont la cause du trouble. Ce n'est en général pas le cas.
- Même quand les parents sont bizarres ou défaillants
(il y en a, parmi les parents d'enfants avec comme sans TND), cela peut être un facteur aggravant, mais cela ne fait pas d'eux pour autant la cause primaire du trouble.
- Les problèmes des parents ne sont jamais une bonne raison de refuser un diagnostic ni une prise en charge
Après une semaine de debunking des salades du Dr Saldmann sur France TV, on tire quelques leçons dans ma dernière chronique: 1) les médias généralistes diffusent bien trop souvent de fausses informations scientifiques ou sur la santé; 2) c'est le fait de journalistes non 🧵
scientifiques et non formés à l'information scientifique; 3) ces journalistes ne sont généralement pas conscients des exigences particulières de l'information scientifique, et parfois même pas conscients que l'information qu'ils diffusent est de nature scientifique. 4) comme ces
journalistes ne sont pas compétents pour vérifier eux-mêmes les sources scientifiques, ils doivent s'en remettre à des tiers. 5) Mais ils ne savent pas identifier les experts compétents sur un sujet scientifique. Plutôt que de consulter leurs publications scientifiques
Après les lampes magiques, les lunettes, les polices et les sous-titres, voici l'écran pour personnes dyslexiques!
Le fait que les théories visuelles de la dyslexie n'aient jamais été validées scientifiquement ne bride nullement les appétits des entrepreneurs. 🧵 1/6
Voici quelques sources pour évaluer toutes ces prétentions.
Évaluation de la police Dyslexie: 2/6 buff.ly/3HDCFPS
Puis ce deuxième: Les surdoués ont-ils un fonctionnement cérébral qualitativement différent?
Sachez que d'autres articles sont en préparation! scilogs.fr/ramus-meninges…
@ngauvritparis@MagCortex@Cognition_ENS C'est même "Lire UNIQUEMENT notre article qui affirme exactement le contraire" puisque le lien du mien n'est même pas donné !
@ngauvritparis@MagCortex@Cognition_ENS Bon, à leur décharge, cet article renvoie les deux positions dos à dos. Mais de ce point de vue le titre est trompeur puisqu'il prend parti pour une position.
Quoique récent, cet article a sans doute été publié sans voir notre nouvelle étude. Une mise à jour pourrait être utile.
@ngauvritparis@MagCortex@Cognition_ENS S'il y a un article du @MagCortex qui devrait être retiré avec de plates excuses aux lecteurs, c'est celui-ci: cortex-mag.net/neuromythe-3-l…
qui présente comme un neuromythe un fait établi par des dizaines d'études et 3 méta-analyses, dont une est citée pour lui faire dire autre chose.