49e jour d’audience au procès dit des #viols de #Mazan (11e semaine d’audience) à #Avignon où comparaissent 51 accusés.
Dominique Pelicot va répondre aux dernières questions de la défense y compris celles de son avocate Me Zavarro
@RMCInfo
Reprise de l’audience avec les questions des avocats de la défense
« J’aimerais avoir ma fille droit dans les yeux et lui dire que je n’ai rien fait » assure Dominique Pelicot sur une question d’un avocat de La Défense qui lui demande qu’elle est la personne qu’il aimerait le plus voir après en dehors de son avocate.
« Tu vas le dire ici dans cette cour je ne viendrai jamais te voir tu finiras seul comme un chien » crie Caroline Darian avant de se retourner contre sa mère assise à l’autre bout sur les bancs des parties civiles
« Est ce que à un moment vous n’aviez pas à votre égard un sentiment de dégoût? » lui demande Me Patrick Gontard
« Ce n’est pas un sentiment que l’on quitte facilement le dégoût de la perversion » répond Dominique Pelicot
Hier déjà, Dominique Pelicot a assuré à sa fille Caroline Darian « droit dans les yeux » qu’il ne l’avait jamais touchée.
Je viens de remarquer la présence de @sandrinejossoan marraine de l’association de lutte contre la soumission chimique « m’endors pas » créée par Caroline Darian
@sandrinejossoan « On va faire comme si on était tous les deux, débute me Zavarro, on va oublier la presse, on va faire comme lors de la centaine d’entretiens qu’on a eus ensembles seuls. Vous me faites confiance M. Pelicot? Vous me dites la vérité ? Je vais revenir sur certains points avec vous»
@sandrinejossoan « Caroline est venue avec sa colère et on peut la comprendre quelle était votre relation avec Caroline? »
« Je me rappelle me lever tôt quand elle a été opérée des dents je me rappelle l’avoir protégée de quelqu’un qui l’avait tabassée…
@sandrinejossoan « Je me rappelle l’avoir emmenée cherchée en boîte de nuit. Je l’ai traitée comme mes garçons je l’aime et je l’aimerais toujours »
@sandrinejossoan Ultime tentative pour Me Zavarro de faire reconnaître à son client qu’il est l’auteur des photos de sa fille Caroline où elle apparaît dénudée endormie dans une pose lascive retrouvée dans son ordinateur.. en vain. Dominique Pelicot s’enferme dans ses dénégations sur l’inceste
@sandrinejossoan «Vous avez dit avoir voulu soumettre une femme insoumise, lui dit Me Zavarro, on va écarter trois mobiles. Est-ce que c’est à cause du doute sur la paternité de votre fils florian?»
«Ça ne changera rien pour moi, je l’ai élevé comme mon fils, j’ai plus de doute.» assure l’accusé
@sandrinejossoan « Le mobile peut il être une vengeance de l’infidélité de votre femme? » demande Beatrice Zavarro « Absolument pas, répond Dominique Pelicot. Je l’ai fait aussi. »
@sandrinejossoan « Le mobile peut il être un sentiment d’infériorité que vous auriez eu vis à vis de votre femme, qui a beaucoup d’élégance, de classe, qui vient d’un autre milieu que le vôtre? » poursuit son avocate. « Ca va bien au delà » assure Dominique Pelicot.
@sandrinejossoan « Cette femme est un roseau, quelqu’un qui plie mais ne casse pas. Quelqu'un aussi qui a changé ma vie quand je l’ai rencontrée » poursuit Dominique Pelicot. Face à lui Gisèle Pelicot ne le lâche pas du regard
@sandrinejossoan « Qu’est ce que vous pensez de la soumission chimique ? » lui demande maintenant Me Zavarro « une m*rde ça tue tout répond Dominique Pelicot qui se dit addict au sexe. J’ai envie d’arrêter mais c’est un engrange la perversité »
@sandrinejossoan « Monsieur Pelicot on est sur les dernières minutes c’est la dernière fois que vous voyez votre ex femme et vos enfants » lui rappelle Me Zavarro. « J’ai eu le témoignage de ce qu’ils ont vécu après la découverte de ce désastre » explique Dominique Pelicot
@sandrinejossoan « Je regrette ». « Un dernier mot pour votre épouse? » lui demande Me Zavarro:
« Elle fait partie de ce que j’ai de plus profond au fond de moi même » répond Dominique Pelicot
@sandrinejossoan C’est maintenant les avocats de la defense qui ont la parole pour demander l’ajout de questions subsidiaires auxquelles la cour devra répondre dans son verdict.
@sandrinejossoan Me de Palma demande que la question de l’altération du discernement soit retenue et posée pour l’ensemble de ses 6 clients au regard de la « manipulation certaine de M. Pelicot » et notamment du fait que l’un de ses clients affirme avoir été lui même drogué par Pelicot.
@sandrinejossoan Me Nadia El Bouroumi lui emboîte le pas dénonçant manœuvres et manipulations de Dominique Pelicot empêchant ses deux clients Jean-Marc L. et Omar D. d’agir en pleine conscience
@sandrinejossoan Me Simonin également pour Philippe L. et Vincent C., Me Marmillot pose la même question pour Mohamed R. et Didier S.
Sur la base des articles 122-2 122-3
@sandrinejossoan Même demande pour Thierry P.
Même demande pour Cendric V. Et Lionel R. et Jacques C.
Concernant Monsieur Romain V. c’est aussi une demande subsidiaire sur l’altération elle est également fondée sur les expertises estime Me Lemaire
@sandrinejossoan Même demande pour Redouane E. et Ahmed T. formulée par Me Crepin-Dehaene substituée par Me Marmillot
@sandrinejossoan Même demande pour Husamettin D., pour Nicolas F., pour Joan K. ,
Charly A., Florian R.
@sandrinejossoan A ce stade la demande de question sur l’altération du discernement porte sur 25 accusés, car l’avocat de Simone M. vient de formuler la même demande que ses confrères
@sandrinejossoan Même demande pour Gregory S. et Cyprien C.
27 accuses demandent donc que cette question de l’altération du discernement soit posée à la cour
Le président envisage la question subsidiaire pour Saifeddine G. de l’atteinte sexuelle, la même demande a été formulée pour Jacques C.
@sandrinejossoan Audience suspendue reprise dans 15 minutes avec les plaidoiries des parties civiles
@RMCInfo
@sandrinejossoan @RMCInfo Reprise avec la plaidoirie de Antoine Camus en ce moment.
@sandrinejossoan @RMCInfo Antoine Camus souhaite « faire de nos débats le terreau d’une prise de conscience qui romprait enfin avec la violence d’un autre âge. Comment en France, en 2024 une femme peut elle encore souffirr ce qui a été infligé à Gisèle Pelicot ? »
@sandrinejossoan @RMCInfo « Comment en France, en 2024, peut on trouver 50 mais en réalité 70 individu/ dans un rayon de 50 km pour profiter d’un corps inerte et sans conscience » poursuit Antoine Camus
@sandrinejossoan @RMCInfo Avec cette audience publique « nos clients savaient qu’il faudrait renoncer à leur anonymat mais surtout pas à leur dignité et encore moins à leur décence » estime Antoine Camus
@sandrinejossoan @RMCInfo « Ce dossier n’est qu’un torrent de larmes et de vies brisées ici nous n’aurons pas à prouver, démontrer que nos clients sont victimes, personne ne leur dénie ce statut pas même les accusés tout au plus disent ils que ce n’est pas LEUR victime »
@sandrinejossoan @RMCInfo « Le fait est que pour une fois nous disposons des images et du son.
Ces vidéos qui hantent encore cette salle d’audience et pour sans doute très longtemps ces vidéos sont au centre de ce dossier » poursuit Me Camus
@sandrinejossoan @RMCInfo « Nous infliger leur visionnage jusqu’à la nausée depuis des semaines ne relevait ni d’un voyeurisme malsain ni d’un sadisme vengeur. » assure Me Camus
@sandrinejossoan @RMCInfo « Sans ces vidéos il est assez probable que les sévices auraient continué jusqu’à tuer Gisèle Pelicot » plaide Me Camus
@sandrinejossoan @RMCInfo « Ça nous épargne le parole contre parole. Nous ne pouvions avoir la parole de Gisèle Pelicot qui ne conserve aucun souvenir mais nous avons ces vidéos qui nous racontent le calvaire d’une femme
la duplicité et la perversion d’un homme qui a trahi la confiance aveugle des siens »
@sandrinejossoan @RMCInfo « Comment faire ensemble œuvre de justice parce que c’est cette tâche qui nous incombe sous les yeux du monde entier » dit Me Camus
@sandrinejossoan @RMCInfo « Les qualifications juridiques sont bien trop insuffisantes, trop étriquées pour saisir ce dossier comme s’il y avait une forme de cécité de notre droit qui n’aurait pas saisi toute l’immensité de l’abject » assure Me Camus
@sandrinejossoan @RMCInfo « C’est un viol de masse à exécution successive commis a l’instigation
de son mari pendant près de 10 ans » estime Me Camus
@sandrinejossoan @RMCInfo « On se heurte au principe selon lequel chacun n’est responsable que de son propre fait. Pierre n’est pas responsable du viol de Cedric s’il n’était pas dans la même pièce pourtant les débats ont établi que tous savaient que d’autres étaient passés avant que d’autres suivraient »
@sandrinejossoan @RMCInfo « On dénombre plus de 200 viols en 10 ans. Chacun à sa mesure à son niveau a contribué à cette monstruosité. C’est la banalité du mal d’Hannah Arendt. »
@sandrinejossoan @RMCInfo « Il n’existe pas au plan pénal de responsabilité solidaire déplore me Camus et de lister les absences les troubles neurologiques gynécologiques les MST. La qualification de viol apparaît bien insuffisante à lui rendre pleinement justice »
@sandrinejossoan @RMCInfo « Ce même sentiment doit être encore partagé davantage par Caroline
Cette infraction de captation d’image impudique. Elle n’est pas seulement mal ajustée elle est une souffrance incommensurable autant qu’une injustice cruelle. » poursuit Me camus
@sandrinejossoan @RMCInfo « Caroline ne pourra être reconnue pleinement dans son statut de victime de son père mais elle restera en outre avec ces mêmes questions qui la détruisent à petit feu » plaide Me Camus
@sandrinejossoan @RMCInfo Me Camus procède à un long développement sur la soumission chimique son apparition dans le droit la loi de 2018 qui ne s’applique pas dans ce dossier et soudain il l’analyse sous le prisme de ce dossier.
« La soumission chimique c’est la banalité du mode opératoire du crime parfait. Gisèle Pelicot s’est réveillée chaque matin pendant 10 ans chez elle auprès de l’homme qui partageait sa vie ne la battait pas était prévenant celui là même qui lui prenait rdv chez le médecin. »
« Cet homme qui l’accompagnait chez le gynécologue avec la bienveillance du mari un brin moqueur qui aujourd’hui glace le sang « m’a Gisèle que fais tu donc de tes nuits » Comment imaginer que le danger vient de l’intérieur au cœur d’un foyer sécurisé et aimant ? »
« Il ne leur avait jamais donné à voir que la face A de sa personnalité clivée
La vérité est que tous l’adoraient dans l’ignorance de cette autre facette cette fameuse face B. Il aura fallu qu’il endorme son épouse pour la lui faire subir »
« Comment imaginer l’inimaginable. Caroline l’a compris elle a fait de ce sujet son combat à vie. 99% des victimes de soumission chimique n’ont pas la preuve matérielle. Caroline est conforme à la règle Gisèle Pelicot est une exception »
« Gisèle Pelicot n’a pas seulement voulu donner à voir la crudité d’un viol elle a voulu donner à voir comment en 2024 on défend un viol » affirme Me Camus
« Nous respectons les droits de la défense, mais nous avons le droit de commenter leur façon de se défendre. En france en 2024, on doit encore prouver qu’on est une « bonne victime » que dit cette ligne de défense? Qu’une actrice de porno ne peut pas être victime de viol? »
« La violence de l’enceinte judiciaire est nécessaire mais n’est ce pas notre rôle d’auxiliaire de justice, ayant occupé l’autre côté de la barre appelé demain à y retourner encore, que de faire notre part d’introspection ? »
« Certaines stratégies de défense n’ont plus leur place dans une enceinte judiciaire en france au 21e siècle si la defense est libre elle dit aussi beaucoup de ce que nous sommes » estime me Camus
Les violeurs ne sont pas nécessairement sériel. Il n’existe pas de profil de violeur
Il nous faut distinguer le pervers qui va chercher sa proie et le violeur nous ont dit les experts. Comme prisonnier d’un labyrinthe on voudrait un dénominateur commun entre ces hommes »
« La manipulation s’arrête à la porte de la chambre à coucher » a plaidé Me Camus reprenant la formule de sa cliente Gisèle Pelicot
« Gisèle Pelicot a choisi malgré ce qu’elle a subi de transformer cette boue cette matière noire et de dépasser la noirceur de son histoire pour lui donner un sens »
Reprise de l’audience avec la plaidoirie de Stéphane Babonneau « pour Gisèle Pelicot le 2/11 était jusqu’en 2020 un jour ordinaire alors qu’elle se préparait au diagnostic d’une tumeur…
« Elle ne pouvait s’empêcher de penser à sa mère partie à l’âge de 35 ans quand elle même n’en avait que 9 à la chance qu’elle avait eu de voir ses enfants grandir ses petits enfants. Elle se disait qu’elle affronterait cette dernière épreuve. »
Gisele Pelicot a vécu un tsunami « depuis 4 ans elle avance la façade est solide mais l’intérieur est un champs de ruine elle sait qu’elle devra faire face à ses 50 agresseurs. 4 ans d’une chute ininterrompue dont aujourd’hui encore elle ne sait pas si elle est terminée »
« Chaque révélation a constitué un nouveau coup comme un boxer qui tombe et se relève à chaque fois. Son calvaire médical était en fait artificiel. »
Stéphane Babonneau retrace le parcours de Gisèle Pelicot « au fond d’elle quelque chose était cassé elle savait qu’elle ne pourrait commencer sa reconstruction qu’en étant seule. Ses enfants ont respecté ce choix, comment réunir une famille fracassée par le viol? »
« David Pelicot qui ne sait plus quoi faire de ses souvenirs, ce voyage au parc des princes avec son fils dont il se souvient une larme aux yeux comme on fait le deuil de quelqu’un de disparu. »
« Son fils de 18 ans qui a accepté de se tenir a l’écart de cette audience sur la demande de sa grand mère ses parents. Lui même a son tour pris dans une procédure. »
« Aurore qui doit aujourd’hui vivre avec une culpabilité rampante qui veut que peut être si elle s’était écoutée elle aurait pu empêcher des choses. Voilà un échantillon de la profondeur des souffrances que provoquent un viol conjugal »
« Il n’y a pas de mode d’emploi pour surmonter ces épreuves. Gisele Pelicot est repartie de zéro elle est devenue pour son entourage cette femme au passé mystérieux. Cette femme souffrante qui pouvait se perdre dans un océan de mélancolie »
Gisele Pelicot essuie une larme pendant que son avocat Me Babonneau plaide les épreuves qu’elle a traversées « un viol reste hors du champs du partage social, elle a pu écouter son entourage débattre de son affaire quand elle était désignée sous le prénom Marie / Francoise »
Elle a du se préparer à son procès ce jour ou son visage serait celui de la « victime ultime » elle a décidé de reprendre le contrôle de sa vie de son histoire le moment était venu que la honte change de camp « tout savoir tout voir »
Elle a accepté que son histoire puisse avoir un sens « la réalité d’un viol encapsulé dans ces vidéos » « comment on se défendait d’un viol en 2024 » « il fallait abandonner son anonymat »
« Qu’est ce que soient les humiliations gratuites qui lui ont été imposées dans cette salle Gisèle Pelicot n’a rien regretté des accusés elle n’en attendait rien pourtant même sans attente ils ont réussi à la décevoir »
« Les accusés ont choisi un mode de defense qui est celui de la lâcheté refusant l’évidence oui j’ai pénétré sexuellement cette femme inconsciente mais sans intention de la violer. Ce mode de défense il est révélateur de la culture du viol »
« Un procès c’est un moment de civilisation (…) notre droit pénal est le régulateur, parmi les droits fondamentaux de la CEDH l’article 8. rappelé le droit à l’intégrité physique et la liberté sexuelle »
« Les rapports sexuels sans consentement sont illégaux. Quand une personne subit un rapport sexuel non consenti elle est traité comme un objet »
Stéphane Babonneau met au crédit de la cour d’avoir autorisé le visionnage des vidéos des viols et la publicité des débats il n’y a pas eu de trouble lors de ces diffusions « c’est une victoire collective »
« Une majorité d’accusés ont semblé croire qu’ils avaient trouvé un moyen de défense, l’intention n’est pas un concept évanescent. Seul un individu peut savoir ce qu’il pensait au moment de commettre un acte.»
« L’intention c’est avoir conscience qu’un acte est défendu et vouloir cependant le commettre » assure Stéphane Babonneau
« Un viol accidentel » « un viol altruiste » « un viol involontaire » « un viol irresponsable » c’est une nouvelle catégorie de viol. Ce que plaident les accusés c’est une erreur. »
« Pour que l’erreur soit admise il faut qu’elle soit excusable il faut que quelqu’un d’autre de raisonnable placé dans la même situation ne puisse pas faire d’autre choix »
« Il n’existe pas le début du bénéfice d’un droit à l’erreur du viol d’une personne inconsciente »
« Il fait ce qu’il veut c’est sa femme » « il m’a dit elle dort fais ce que tu veux » « vous me demandez si j’aurais fait la même chose avec ma femme ? Jamais de la vie » « c’est son mari qui me donnait des ordres » « à partir du moment où une femme est humide elle est d’accord »
« A partir du moment où le mari est là il n’y a pas de viol » Stéphane Babonneau énumère les réponses des accusés…
« La défense vous amène à penser maintenant que les accusés ont été drogués pour violer c’est une chimère »
« La victimisation des accusés a pris de l’ampleur comme si les conséquences des viols sur madame Pelicot n’était pas de leur fait. »
« Le chemin que vous proposent les accusés c’est l’exigence la plus basse a l’égard des individus. Je vous demande d’écarter le droit à l’erreur qui mettrait la société en danger au risque de voir se reproduire les Gisèle Pelicot »
Me Babonneau lit désormais la plaidoirie d’un avocat de La Défense au procès d’Aix qui avait plaidé « la méprise »
Il existe une tendance constante qui consiste à faire culpabiliser les victimes estime l’avocat de Gisèle Pelicot
« On a jamais eu l’idée de venir demander à une victime d’un accident de la route pourquoi elle a pris le volant de se mettre à la place du chauffard »
« Le violeur est celui qui commet un viol point. Le viol n’est pas non plus un malentendu »
« Si nul n’affirme que les hommes sont intrinsèquement mauvais toxiques, ils sont bien plus exposés au risque de violer un risque lié aux représentations avec lesquelles ils se construisent »
Ce procès fera partie du testament transmis aux générations futures qd elles seront confrontées à ce fléau qui ne va pas disparaitre. Elles découvriront le nom de Gisèle Pelicot son courage. Il se tourne vers sa cliente : j’ai la certitude que vous avez fait votre part du travail
Stéphane Babonneau s’en remet à la cour pour l’avenir @RMCInfo
@RMCInfo Caroline Darian se rapproche du box et s’adresse à Dominique Pelicot en larmes « deux mois et demi tu as eu deux mois et demi »
@RMCInfo Fin de l’audience reprise lundi avec le réquisitoire @RMCInfo
@RMCInfo J’ajoute la conclusion de la plaidoirie de Stéphane Babonneau « Le temps est venu pour la partie civile, de remettre entre vos mains leurs espoirs, leur histoire, leur futur » grâce à @LColcomb
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« Ce procès a permis de documenter la place du viol en 2024 » a plaidé Stephane Babonneau ce 20 novembre 2024.
Pensée pour toutes mes consœurs confrères qui documentent jour après jour le procès dit des #viols de #Mazan
@Cindy_Hubert @JulietteCampion @cecileollivier @LColcomb
@melobertrand @moteldetective @AlexandraGzz @jpdeniau @CelineRastello @noemieschulz @c_politi @justinecj @CecHautefeuille @Juliettedelage Jonathan Sollier Adele Bossard @FB_Midilibre Marlene Thomas la liste est non exhaustive
@melobertrand @moteldetective @AlexandraGzz @jpdeniau @CelineRastello @noemieschulz @c_politi @justinecj @CecHautefeuille @Juliettedelage @FB_Midilibre Sans compter tous les internationaux Catherine Porter Raquel Villaécija les permanents de l’AFP Philippe Siuberski David Courbet nous sommes 200 journalistes accrédités alors je ne pourrai pas tous les nommer sans oublier auterices @ManteauV et dessinateurices @ValPSQR @PourqueDe
47e jour au procès dit des #viols de #Mazan (11e semaine d’audience) à #Avignon où comparaissent 51 accusés. La cour criminelle va mener les 4 derniers interrogatoires sur les faits.
@RMCInfo
L’ensemble des accusés sont de retour dans la salle des assises face à la cour criminelle Joseph C. s’avance à la barre
@RMCInfo
@RMCInfo Le seul accusé à être poursuivi pour agressions sexuelles (et non viol) en réunion en juin 2020 Joseph C. maintient ses dénégations
46e jour au procès dit des #viols de #Mazan (10e semaine d’audience) à #Avignon où comparaissent 51 accusés. La cour criminelle va interroger le dernier groupe des accusés sur les faits. Les 7 hommes contestaient les viols au début de l’audience
@RMCInfo
« Il n’y a pas de profil type du violeur », a assuré un expert psychologue hier à la barre estimant que les accusés avaient agi portés par un sentiment d’impunité pour obtenir une jouissance facile « pas vu pas pris »
« Nous allons déborder lundi sur les interrogatoires au fond, il en restera un ou deux, je ne vois pas comment on peut faire les 7 aujourd’hui. On peut raisonnablement envisager d’entendre David et Florian Pelicot lundi», assure le président sur question des parties civiles
45e jour au procès dit des #viols de #Mazan (10e semaine d’audience) à #Avignon où comparaissent 51 accusés. La cour criminelle va reprendre les derniers interrogatoires de personnalité sans Dominique Pelicot qui a rendez-vous à l’hôpital à Marseille
@RMCInfo
C’est un expert psychologue qui dépose en visio depuis Montpellier il évoque le profil de Christian L. 55 ans aujourd’hui qui comparaît dans le box
Mon croquis d’hier ✍️🎨
« Christian L. semble présenter une tendance forte à faire passer les besoins des auges avant les siens. Grande sensibilité à autrui, il accorde beaucoup d’importance à la reconnaissance des autres plutôt qu’à ses propres besoins » estime le psychologue
42e jour d’audience (9e semaine) au procès des #viols de #Mazan à #Avignon où comparaissent 51 hommes.
La cour criminelle entend ce matin la juge d’instruction qui a mené les investigations pendant plus de 3 ans
@RMCInfo
La juge d’instruction robe noire gilet blanc s’avance à la barre et prête serment avant de déposer « le principe est le suivant rappelle le président. Le témoin dépose librement sur la personnalité de l’accusé et les faits qui lui sont reprochés. Au delà on posera des questions »
« Vous êtes le magistrat instructeur je reconnais que c’est assez inhabituel, poursuit le président. Vous avez été citée à la demande d’un accusé »
41e jour d’audience (9e semaine) au procès des #viols de #Mazan à #Avignon où comparaissent 51 hommes.
La cour criminelle entend ce matin le psychiatre qui a expertisé les 7 accusés et reprend les interrogatoires sur les faits cet après midi
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C’est le psychiatre Laurent Layet qui est entendu ce matin avec pour objectif « d’éclairer la cour. »
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@RMCInfo « On m’a demandé si c’était des hommes ordinaires, je ne peux pas le dire, ça équivaudrait à dire que tous les hommes sont capables de tels agissements sur un plan purement médico légal le passage à l’acte fait basculer l’individu dans une autre catégorie… »