🗣️« Si le Hamas libérait tous les otages, la guerre s’arrêterait ».
En réalité, vous vous fichez du sort des otages et de leur souffrance, comme de celle des palestiniens. Les faits le démontrent.
🧵Nouveau débunk du week-end👇
2. D’abord, un rappel: Les crimes commis par le Hamas et les autres groupes le 7 octobre, y compris les meurtres et les prises d’otages, constituent des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité.
Je ne vous ai pas attendu pour le dire sans ambiguïté !
4. Tous les otages détenus à Gaza et tous les prisonniers détenus arbitrairement, y compris des enfants, en Israël doivent être libérés immédiatement. Leur détention est illégale.
Les prisonniers de guerre, des deux côtés, doivent être traités humainement, comme l’exige le DIH.
5. Mais cessez de justifier les crimes commis par Israël en Palestine par une “préoccupation” pour les otages. Le blocus de Gaza, la colonisation et les crimes internationaux en Cisjordanie existaient bien avant le 7 octobre 2023.
6. En outre, votre indignation sélective démontre une nouvelle forme de déshumanisation : chaque otage est compté, nommé, médiatisé, mais les centaines de civils palestiniens tués chaque semaine ne sont pour vous que des chiffres. Une humanité à géométrie variable.
7. Les civils palestiniens ne sont pas responsables des prises d’otages du Hamas. Les punir pour des actes qu’ils n’ont pas commis constituent un châtiment collectif, interdit par le DIH. C’est exactement ce que fait Israël.
8. La famine imposée par Israël frappe tout le monde à Gaza, Civils palestiniens et otages. Affamer des civils est un crime de guerre. De même, appeler à la destruction de Gaza « pour sauver les otages » est une hypocrisie pure. Leur sacrifice vous indiffère.
9. Les seules libérations significatives d’otages ont eu lieu par des accords (trêves/échanges). Les bombardements et le blocus, eux, tuent otages et civils palestiniens. Les faits sont clairs : c’est la négociation, pas les bombardements qui sauve des vies.
10. Israël a rejeté ou saboté plusieurs offres incluant la libération de tous les otages. Des accords torpillés pour garantir la survie du gouvernement extrémiste, pour privilégier l’offensive militaire et l’agenda génocidaire sur leur survie.
11. Les attaques israéliennes ont tué des otages, parfois dans des zones connues des services de renseignement. Le droit international impose de prendre toutes les précautions possibles pour épargner les civils. Israël fait exactement l’inverse!
12. Les familles d’otages qui demandent un cessez-le-feu sont ignorées, marginalisées ou accusées de “trahison”. Leur priorité est de sauver leurs proches, pas de servir la survie politique de B. Netanyahou et de son gouvernement.
13. En réalité, les otages ne sont pour vous qu’un outil politique, un faire-valoir, pas une priorité humanitaire. Vous les instrumentalisez. Vous n’en avez rien à faire des vies humaines. Ni des leurs ni de celles des Palestiniens. Alors, cessez de faire semblant, on vous voit!
3. Mais ça ne fonctionne pas car les questions demeurent :
➡️ Israël viole t’il le droit international ? ✅
➡️ Est-il légitime de dénoncer ces crimes ? ✅
➡️ Y a t’il une famine, un génocide à Gaza ? ✅
Le ‘whataboutism’ ne répond à rien. Il détourne simplement l’attention.
Deux soldats de la brigade Givati, présents au festival et soupçonnés de crimes internationaux à Gaza, font l’objet d’une plainte pénale urgente en Belgique, déposée par la @HindRFoundation.
2. Les deux soldats (leurs noms ne sont pas mentionnés) sont accusés par la fondation d’avoir participé directement à des crimes internationaux à Gaza, notamment :
▪️ Attaques indiscriminées.
▪️ Torture.
▪️ Déplacements forcés.
▪️ Imposition de conditions de vie inhumaines.
3. 📁 Selon la @HindRFoundation, il existe des éléments de preuve clairs, crédibles et juridiquement fondés à l’encontre de ces individus.
La Fondation demande au Procureur federal 🇧🇪 d’ouvrir une enquête sur la base de la compétence universelle.
📣 Dans son dernier rapport “From economy of occupation to economy of genocide”, la Rapporteuse spéciale de 🇺🇳 sur la 🇵🇸, @FranceskAlbs dénonce l’économie derrière l’occupation, l’annexion et la destruction de la Palestine par Israël.
🧵Thread de ses principales conclusions.👇
2. 🗣️Le rapport dénonce la complicité de centaines d’entreprises 🇮🇱 et internationales (armement, tech, banques, assurances) qui non seulement profitent de l’occupation de la Palestine, mais contribuent directement aux crimes commis par Israël contre les Palestiniens.
3. ⚖️ Il rappelle d’abord le droit applicable : entreprises et dirigeants peuvent être civilement et pénalement responsables s’ils participent ou facilitent des crimes internationaux (occupation, apartheid, génocide…).
📣 GÉNOCIDE - Aujourd’hui, on ne conteste plus vraiment les crimes commis à Gaza, mais leur qualification juridique.
🧵Ce thread répond - jurisprudence à l’appui - aux 10 idées reçues les plus répandues dans le paysage politique et médiatique sur la notion de « génocide ».⚖️ ⬇️
1️⃣. « C’est une guerre, pas un génocide ».
❌ L’un n’empêche pas l’autre, les deux peuvent coexister : le génocide vise un groupe national, ethnique, racial ou religieux, que ce soit dans le contexte d’un conflit armé ou non!
📌 TPIY, Jugement Krstić, 2 août 2001, §572.
2️⃣. « Les civils sont des victimes collatérales de la guerre, pas d’un génocide ».
❌ Les auteurs cachent souvent leur intention derrière des objectifs militaires. Ce fut le cas au Rwanda et en ex-Yougoslavie par exemple.
📣 Une question commence à émerger dans les médias internationaux : Où sont passés les 377.000 Palestiniens de Gaza "disparus" des chiffres de l’armée israélienne ?
🧵Je vous explique brièvement de quoi il s’agit dans ce thread.👇
2. 📑 Le 1er juin, le sociologue 🇮🇱 Yaakov Garb publie un rapport de 9 pages : “The Israeli / American / GHF aid distribution compounds in Gaza”, basé sur les données de l’armée 🇮🇱.
3. Dans son article, Yaakov Garb conclut que ces nouveaux “centres d’aide” israélo-américains sont en réalité conçus selon une logique purement militaire de contrôle de la population gazaouie, violant les principes humanitaires les plus élémentaires.