Dans la Soupe Vatnik du jour, nous présentons un écrivain franco-suisse, Alain Bonnet, alias Alain Soral @officielsoral. Il est surtout connu pour son antisémitisme virulent et pour son soutien grotesque aux pires régimes autoritaires, de la Russie à la Corée du Nord.
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L’enfance d’Alain fut difficile, avec un père qualifié de « pervers narcissique » qui battait ses enfants et fit de la prison pour fraude. Alain lui-même a déclaré avoir été « programmé pour devenir un monstre ». Né Alain Bonnet, il a pris le nom de scène de sa sœur,…
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… l’actrice Agnès Soral. Elle n’en fut pas très ravie, commentant : « Vous auriez envie de vous appeler Agnès Hitler ? » Comme beaucoup de margoulins de son genre, il se consacre à écrire des livres sur la séduction, et commet même un navet, « Confessions d’un dragueur ».
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Soral est l’incarnation même de la théorie du fer à cheval : communiste dans les années 1990, il rejoint le Front national en 2005 et devient l’un des pires antisémites de France — mais sans jamais renoncer au marxisme et à son cher « Oncle Jo » : Staline, responsable …
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… de la famine génocidaire des Ukrainiens, le Holodomor.
En 2007, Soral fonde sa propre organisation, Égalité & Réconciliation (É&R). Avec plus de 3 millions de visites par mois, c’est la plus grande source française de propagande antisémite, poutiniste et complotiste.
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Alain possède aussi sa propre maison d’édition, Kontre Kulture. La « haute littérature » qu’on y trouve est exactement ce à quoi on peut s’attendre de la part d’un provocateur à l’humour nauséabond : « Mein Kampf », « Mein Kampf 2 », ou « Les Protocoles des Sages de Sion ».
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En 2009, É&R s’associa avec l’ambassade russe à Paris pour organiser un comité d’accueil pour Poutine. Ils prétendaient « contrer la propagande atlantiste », mais aussi donner de la visibilité à Soral en Russie. Et, qui sait, peut-être même en tirer quelques roubles.
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Oui, leur première action « indépendante » était déjà de se soumettre au Kremlin. Soral est étroitement lié au réseau transnational de vatniks de Moscou à Paris, une « Russosphère » d’agitateurs rouge-bruns qui injectent les récits impérialistes du Kremlin dans…
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…le nationalisme européen. Il est de mèche avec Douguine, idéologue « eurasiste » favori de Poutine, et a même rédigé une préface pour son livre. Or, il n’y a pas de place pour une France souveraine dans le « de Vladivostok à Lisbonne » de Douguine.
Mais en tant que brave idiot utile, Soral est régulièrement invité en Russie. Il a été observateur lors des élections de 2012, donné des interviews à RT et est passé à la télévision russe pour propager ses théories du complot. En 2016, Soral était…
…de nouveau à Moscou, appelant à un « contre-empire » pour défier l’Occident, en écho à l’impérialisme du Kremlin. Et encore cette année pour discuter de « souveraineté ». À ce propos, Soral a violé la loi ukrainienne en entrant illégalement dans le pays depuis la Russie.
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Il collabore aussi étroitement avec Xavier Moreau, un vatnik français travaillant pour RT à Moscou. Soral relaie et amplifie son discours sur YouTube et son site É&R. Rien de bien original comparé à la production des fermes à trolls, à moins de compter « Poutine, vite » ?
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Tentant désespérement de se distinguer par la provocation, Soral est condamné 22 fois en France et s’enfuit en Suisse — où il ne tarde pas à essuyer une nouvelle condamnation. Cela n’a pas empêché « la Russie dénazificatrice » d’accueillir Soral…
… à bras ouverts : comme on le sait, ils aiment les nazis tant qu’ils soutiennent Poutine. Et le fan de Staline adore Poutine, qui en a fait plus que quiconque pour le réhabiliter. Mais Soral le rouge-brun admire aussi Poutine en tant que « symbole de virilité aryenne ».
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Et pour donner un semblant de sens à l’absurde « dénazification » de l’Ukraine par les nazis de Wagner et de Rusich, Soral, lui-même national-socialiste, invente les « judéo-nazis » en Ukraine et Israël. Mais bien sûr.
Il a en effet été condamné pour des propos violents…
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… tels que « Hitler aurait dû finir le boulot » ou « entre le peuple juif et le reste de l’humanité, le combat ne peut être que génocidaire et total », parfois sur le réseau russe VK. Bien sûr, il affirme être muselé par « le système », martyr de la liberté d’expression.
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Même Elon Musk @elonmusk a défendu les diatribes haineuses de Soral. Mais aucun des deux n’est un vrai défenseur de la liberté d’expression : Musk censure Twitter en Turquie et dans d’autres pays, tandis que Soral a agressé @D_Conversano en direct pour ses opinions.
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@elonmusk @D_Conversano Et malgré ses 23 condamnations dans 2 pays, Soral n’a pas passé 1 jour en prison.
Or, sous les régimes qu’il vante, les journalistes sont assassinés comme cadeau d’anniversaire pour Poutine, emprisonnés pendant des années dans des conditions atroces, ou torturés à mort.
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@elonmusk @D_Conversano Grand fan des États totalitaires et des dictateurs, les louanges d’Alain ne se limitent pas à Poutine : Assad, bien sûr, mais aussi la Corée du Nord, qualifiant le régime de Kim de Jong-un de « socialisme national d'émancipation, socialisme réel, socialisme de loisirs ».
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@elonmusk @D_Conversano En 2009, Soral organisa une liste électorale « antisioniste », anti-Otan avec Dieudonné (condamné lui aussi pour antisémitisme) pour laquelle il admit avoir reçu un financement de l’Iran, présentant l’allié russe comme une victime incomprise de la propagande occidentale.
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@elonmusk @D_Conversano Soral a salué Poutine pour son « aspiration à la réconciliation universelle » et ses valeurs « à la fois traditionnelles et progressistes ». Bien sûr, nous savons tous qu’il s’agit là de pure propagande d’un dictateur corrompu, sur les deux plans.
@elonmusk @D_Conversano Il serait en effet naïf de croire que Poutine défend des valeurs quelconques, de droite ou de gauche. Le budget russe, c’est tout pour la guerre et la propagande, rien pour la santé et le social. Alcoolisme et violence sexuelle complètent le tableau.
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@elonmusk @D_Conversano Ce n’est qu’une façade, aussi bien côté régime russe que du côté des propagandistes pro-russes. Par exemple, Soral a défendu le pédophile Gabriel Matzneff, qui a abusé de garçons de 8 ans. Il a aussi, selon ses propres mots, essayé le sexe homosexuel et même la zoophilie.
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@elonmusk @D_Conversano En conclusion : Alain Soral n’est qu’un énième vatnik sans originalité, « idiot utile » embrouillé de contradictions et d’hypocrisie, dont la seule constance réside dans sa soumission sans faille aux pires régimes autoritaires.
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Dans la Soupe Vatnik du jour, nous expliquons le fiasco du sommet Trump-Poutine en Alaska et comment il marque la culmination de la trahison de Trump envers l’Ukraine. En guise de pourparlers de paix, un spectacle embarrassant d’humiliation au service de Poutine.
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Commençons par l’évidence : Trump est vieillissant et ne semble pas toujours avoir toute sa tête, ni comprendre les enjeux, raisons et gravité du conflit. Son imprévisibilité, jadis présentée comme un avantage contre la Russie, semble désormais au contraire la favoriser.
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Le déroulement du sommet aura laissé tout le monde confus, même Fox News. Survol de B-2 : honneur, menace, fuite de secrets, ou frime de Trump ? Les plans du déjeuner oubliés dans l’imprimante… déjeuner d’ailleurs annulé, le sommet ayant été écourté sans explications.
Dans la Soupe Vatnik du jour, nous lançons une nouvelle série : « Russie décadente ». Nous allons regarder au-delà de la propagande et exposer la véritable Russie — un pays autoritaire qui ne se soucie guère de son peuple et s’accroche désespérément à son passé impérialiste.
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Dans cette 1re soupe, nous examinons la persécution religieuse en Russie et dans les parties occupées de l’Ukraine, comment le KGB/FSB utilise son clergé comme outil d’espionnage et de propagande, et comment Poutine efface la culture ukrainienne en détruisant leurs églises.
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La Russie se proclame défenseure de la tradition chrétienne, mais son histoire dit tout le contraire : elle a persécuté des groupes religieux, torturé et tué des membres du clergé, bombardé des églises et utilisé l’Église orthodoxe comme instrument du pouvoir étatique.
Dans la Soupe Vatnik du jour, nous expliquons la relation ambiguë du Kremlin avec le nazisme, et pourquoi tant de vatniks sont des nazis qui admirent, défendent ou excusent Hitler et ses invasions, alors qu’ils prétendent en même temps combattre les « nazis en Ukraine ».
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La propagande du Kremlin repose souvent sur le « déluge de mensonges » et ne suit aucune idéologie cohérente, si ce n’est la promotion du chaos et la recherche du pouvoir. Les contradictions sont donc fréquentes, mais une cohérence cynique existe ici.
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Pour la comprendre, remontons cent ans en arrière, aux débuts de la Russie soviétique/URSS — un régime de terreur génocidaire sous le joug des dictateurs Lénine et Staline, dont l’héritage mortifère est pleinement assumé par la Russie de Poutine.
Dans le Soupe Vatnik du jour, nous vous présentons une politicienne américaine, autoproclamée « faiseuse de roi » : Angela McArdle (@RealAngelaMc). Elle est connue pour avoir assujetti le Parti libertarien à Trump et pour sa promotion éhontée de la propagande anti-Ukraine.
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McArdle a obtenu une licence de l’université chrétienne évangélique Biola en 2009, ainsi qu’un certificat de parajuriste via le programme d’extension de l’UCLA en 2013. Elle s’est également formée en tant que thérapeute craniosacrale à l’Upledger Institute. Elle a commencé…
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… sa carrière politique en tant que candidate du Libertarian Party (LP, libertarien/libéral) lors d’une élection mineure en 2017, où elle a terminé avec 0,8 % des voix. En mai 2022, elle a été propulsée à la tête du parti par le Mises Caucus lors de la convention biennale.
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Dans la Soupe Vatnik du jour, nous vous présentons une propagandiste russe, Xenia Fedorova @xfedorova. Elle est connue pour avoir dirigé les médias d’État russes en France puis commis un livre pour se plaindre de leur fermeture par l’UE après l’invasion russe de l’Europe.
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Xenia est née en 1980 à Kazan, République socialiste soviétique autonome tatare, aujourd’hui Russie. Elle a obtenu un Executive MBA à la Berlin School of Creative Leadership en 2014 et a fait toute sa carrière au sein de RT (Ruptly — vous l’aurez deviné — c’est pareil).
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RT (pour « Russia Today »), créée par Poutine en juin 2005, est active dans le monde entier pour diffuser la propagande du Kremlin, par tous les moyens.
Dans la Soupe Vatnik d’aujourd’hui, nous présentons un ex-politicien et président ukrainien, Viktor Ianoukovitch. Il est surtout connu pour avoir vendu son pays à la Russie, tenté d’en faire un État autoritaire, puis fui à Moscou lorsque son plan a échoué.
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Alors que la Russie et les États-Unis prévoient de remplacer le président Zelensky par quelqu’un de plus disposé à leur céder le pays (Medvedtchouk ou l’un de ses sbires ?), il est temps de revoir comment Ianoukovitch et Poutine ont failli prendre le contrôle de l’Ukraine.
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La première tentative de prise de pouvoir de Ianoukovitch remonte à 2004, lorsqu’il a « gagné » l’élection présidentielle grâce à une fraude massive. Ce scrutin truqué a déclenché la Révolution orange, une vague de protestations qui a conduit à un nouveau vote remporté par…
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