l'aigle des Aurès Profile picture
D'origine algérienne.(Aurès, Khenchela) J'aime l'histoire-géo.

May 5, 2021, 23 tweets

Gravure représentant El Mokrani

Cheikh El Mokrani, de son nom complet Mohammed el-Hadj el-Mokrani ou Mohammed Ben Hadj Ahmed El Mokrani (en kabyle : Lḥaǧ Muḥend n Ḥmed n At Meqqṛan), né en 1815 et mort le 5 mai 1871,

est l'un des chefs des révoltes survenues en Algérie pendant la conquête française, après la défaite de l'émir Abd el-Kader.

Le tombeau de Cheikh El Mokrani.

Cheikh El Mokrani

Le Passage des Portes de fer en Algérie, 18 octobre 1839 par Adrien Dauzats.

La RN5, le chemin de fer et le viaduc de l'autoroute Est-Ouest traversant Bab el Kebir.

Le passage par les Portes de Fer est un épisode de la conquête de l'Algérie par la France qui a été illustré par plusieurs peintres, notamment Adrien Dauzats et Hippolyte Bellangé.

L'armée française passe les Portes de fer.

Vue sur la Kalaa, de nos jours.

La Kalâa des Beni Abbès (en arabe : قلعة بني عباس, en berbère : Lqelεa n Ayt Ɛebbas, en Tifinagh : ⵍⵇⵍⵄⴰ ⵏ ⴰⵢⵜ ⵄⴱⴱⴰⵙ) est une ancienne citadelle d'Algérie, capitale du royaume des Beni Abbès,

fondée au XVIe siècle dans les Bibans et presque totalement détruite lors de la révolte des Mokrani en 1871.

Un versant du mont Fiouane vu du village.

La « pierre salique » (disparue depuis) érigée sur la place du Vieux Marché en mémoire de l'exhérédation des femmes kabyles.

L’exhérédation est un terme utilisé en droit des successions qui signifie le fait de déshériter une personne.

Vue de Djemâa Saharidj vers 1889.

En mai 1871, lors de la répression de la révolte des Mokrani, apprenant que des forces importantes sont rassemblées à Djemâa Saharidj, le général Lallemand décide d'« aller donner une leçon aux rebelles » et conduit une colonne à l'attaque du village :

c'est un sérieux revers pour les assaillants qui sont repoussés et doivent se replier en hâte devant leurs poursuivants.

En 1872, une fois le pays soumis, les Jésuites fondent à Djemâa Saharidj un poste qu'ils abandonnent en 1880. Après l'avoir repris en 1883, les Pères blancs le confient en 1886 aux Sœurs blanches, puis s'y réinstallent en 1920.

Parallèlement, Djemâa Saharidj devient l'un des terrains d'expérimentation des fonctionnaires « kabylophiles » : en 1881 il est avec Tamazirt, Tizi Rached, Taourirt Mimoun et Mira, l'un des cinq villages de Grande Kabylie où le gouvernement Jules Ferry décide d'implanter une

école laïque, dite « école ministérielle ». Après avoir suscité dans la population une curiosité mêlée de méfiance, l'entreprise se heurte à l'indignation soulevée par la fermeture, à l'initiative des autorités locales, des écoles coraniques et des zaouïas.

L'hostilité des élus colonialistes à toute idée d'instruction des « indigènes » finit de condamner l'expérience dont les principaux animateurs sont écartés dès 1884.

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