[A dérouler]
Au départ de Beni, le trajet de 45 km vers le Rwenzori prend deux heures sous escorte militaire. Dans cette zone rouge, l'une des plus dangereuses de la République démocratique du Congo, la menace est palpable 1/7 #AFP
Dans des villages riverains, des dizaines de civils ont été massacrés ces six derniers mois au fil d'attaques attribuées aux ADF. Trois lettres devenues synonymes de terreur dans une région déjà en proie depuis plus de 20 ans à des violences terribles 2/7
Les ADF, pour Allied Democratic Forces, attaquent la nuit généralement. Leurs victimes sont très souvent décapitées à la machette et les bras ligotés dans le dos. Les souvenirs des survivants sont glaçants 3/7
Mado se trouvait dans une église quand des hommes armés ont débarqué. L'un des assaillants a visé la tête de son bébé à bout portant, l’obligeant à abandonner son corps. Après des jours de captivité, elle a été relâchée 4/7
Les ADF sont à l'origine des rebelles musulmans ougandais, installés là depuis plus de 25 ans. Ils agrègent désormais plusieurs nationalités, ont expliqué à l’#AFP d’anciens membres fait prisonniers. Leurs attaques sont souvent revendiquées par l'Etat islamique 5/7
Depuis 2014, et plus encore 2017, ils se sont lancés dans des raids d'une violence inouïe dans le secteur de Beni. Bilan: 6.000 morts, selon l'épiscopat congolais 6/7
Signe de leur montée en puissance: pour la première fois, Beni a été frappée fin juin. Deux femmes ont été blessées dans une église avant une importante célébration, et un kamikaze a été déchiqueté par son engin devant un bar 7/7
Le récit en entier de @bienbakum et @AlexisHuguet_ à lire ici u.afp.com/ULrr #RDC
Et à voir ici 🎥#AFP
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