France Info prétend que « l’extrême-droite » utilise de façon malhonnête les résultats d’une étude de France Stratégie pour démontrer la réalité du Grand Remplacement, mais en réalité c'est elle qui se livre aux manipulations dont elle accuse les autres ⤵️
Cette étude portait sur l’évolution de la ségrégation de plusieurs catégories sociales en France, dont les enfants d’origine non-européenne, en France entre 1990 et 2015. strategie.gouv.fr/publications/e…
Les auteurs ont créé un outil permettant de visualiser l’évolution de plusieurs indices mesurant la ségrégation de ces catégories dans les unités urbaines de plus de 100 000 habitants. Ce sont les cartes générées par cet outil dont parle @franceinfo. francestrategie.shinyapps.io/app_seg/
France Info explique que « l’extrême-droite » utilise les cartes montrant l’évolution de la concentration des enfants d’immigrés non-européens dans des endroits comme la Seine-Saint-Denis pour illustrer le Grand Remplacement mais prétend que c’est malhonnête.
Les journalistes ont en effet interrogé l’un des auteurs de l’étude de @Strategie_Gouv qui reconnait que, en Seine-Saint-Denis, la part des enfants d’origine non-européenne a augmenté, mais qui prétend que ce n’est pas vrai de façon générale.
Sauf que sa propre étude montre clairement que c’est faux, ce que les journalistes de @franceinfo auraient pu facilement vérifier en lisant cette dernière, mais apparemment le « fact-checking » ne s’applique pas aux propos tenus par des chercheurs !
En effet, d’après l’étude, la part des enfants immigrés non-européens ou vivant avec au moins un parent immigré non-européen dans les unités urbaines de plus de 100 000 habitants est passée de 16% à 27%, soit une augmentation de 69%, entre 1990 et 2015.
Par comparaison, en Seine-Saint-Denis, l’augmentation n’a été « que » de 67%. Donc non seulement l’évolution de la part des enfants d’origine non-européenne en Seine-Saint-Denis n’est pas une aberration, mais elle a même été légèrement inférieure à la moyenne !
Pourtant, les journalistes accusent « l’extrême-droite » de choisir des endroits où la part des enfants d’origine non-européenne a augmenté plus que la moyenne et, pour illustrer cette affirmation, ils montrent les cartes pour Dunkerque et Lens, où elle n’a pas ou peu augmenté.
Sauf que pour faire croire que la part des enfants d'origine non-européenne n'a pas augmenté, les journalistes de @franceinfo ont choisi les endroits les moins représentatifs de la tendance générale, exactement ce dont ils accusent « l’extrême-droite » ! 🙃
France Info affirme aussi que l’étude a montré que la ségrégation des enfants d’origine non-européenne avait baissé, mais d’une part c’est parfaitement cohérent avec le Grand Remplacement et d’autre part c’est faux ou du moins la réalité est plus compliquée.
D’abord, c’est parfaitement cohérent avec l’idée de Grand Remplacement car celle-ci dit juste que la proportion d’individus d’origine non-européenne augmente progressivement, ce qui en soi ne dit rien sur l’évolution de la *ségrégation* de ces populations.
Ensuite, l’affirmation selon laquelle la ségrégation des enfants d’origine non-européenne a baissé est beaucoup trop catégorique, car en réalité ça dépend de comment on définit « ségrégation ». L’étude de France Stratégie a retenu deux indices différents pour mesurer celle-ci.
Si on regarde l’évolution de l'indice de concentration, on voit que la ségrégation n’a pas baissé et a même augmenté massivement puisque les enfants d’origine non-européenne habitent dans un quartier où ils étaient en moyenne 42% des moins de 18 ans en 2015 contre 31% en 1990 !
De plus la proportion des enfants immigrés non-européens ou vivant avec au moins un parent immigré non-européen qui résident dans un quartier où ils sont majoritaires chez les moins de 18 ans est passée de 17% à 38% entre 1990 et 2015 !
Cela signifie que, de plus en plus, les enfants d’origine non-européenne ne sont entourés que par d’autres enfants de même origine, ce qui pose des problèmes d’assimilation évidents car on voit mal dans ces conditions comment ils pourraient assimiler la culture française.
Précisons toutefois encore une fois pour être précis et honnête, contrairement aux « fact-checkers » de @franceinfo, que cette analyse porte seulement sur les unités urbaines de plus de 100 000 habitants et que ce serait probablement moins vrai sur l’ensemble de la France.
Ce qui est vrai en revanche, c’est que si on regarde plutôt l’indice de dissimilarité ou indice de ségrégation comme l’appellent les auteurs de l’étude, on voit que la ségrégation a légèrement baisse puisque cet indice est passé de 42% en 1990 à 38% en 2015.
Mais tout ce que ça signifie c’est que la part des enfants immigrés non-européens ou vivant avec au moins un parent immigré non-européen changent a augmenté légèrement plus rapidement dans les endroits où elle était faible que dans les endroits où elle était importante...
Est-il honnête de prétendre que la ségrégation a baissé pour cette raison alors que, dans le même temps, les enfants d’origine non-européenne vivent de plus en plus seulement entre eux ? 🤔
Pour résumer, les « fact-checkers » de @franceinfo, payés par le contribuable, se sont livrés exactement aux manipulations dont ils accusaient « l’extrême-droite » et, avec un chercheur, ont travesti les résultats d’une étude qui étaye pourtant les constats de @ZemmourEric.
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