Eric Zemmour a évoqué lors de l’émission #FaceABaba des WC, des robinets ou des tables de cantines réservées aux élèves musulmans. Il tire ces observations d’un sondage IFOP du 9 décembre 2021. Voyons ce que celui-ci nous apprend ⤵️
Les faits évoqués par @ZemmourEric suscitent l’ironie des amis d’@AnasseKazib. C’est pourtant une réalité vécue par les jeunes, filles et garçons, en France, n'en déplaise aux activistes d'extrême-gauche qui la nient pour des raisons idéologiques.
1 lycéen sur 3 dans les établissements prioritaires a déjà constaté l’organisation à la cantine de tables en fonction de la religion. 30% des lycéens dans les établissements prioritaires ont déjà constaté l’utilisation de WC séparés en fonction de la religion.
De même, 32% des lycéens dans les établissements prioritaires ont déjà constaté une répartition de l’usage des robinets en fonction de la religion.
55% des lycéens ont déjà été confrontés à une forme d’expression du fait religieux en milieu scolaire : demandes de menus « confessionnels » (47%), refus d’activités pédagogiques des jeunes filles au nom de leur religion : 31% pour des cours de natation, 26% pour des cours d’EPS.
Cette même majorité a déjà été confronté à un rejet des références religieuses de certaines activités pédagogiques (24% de refus d’entrer dans un édifice religieux) ou des moments de vie scolaire (27% de contestations des repas de Noël).
D’autres éléments du sondage laissent à penser que ces chiffres reflètent la place de l’islam dans les revendications religieuses à l’école. 65% des lycéens musulmans considèrent que « les règles édictées par leur religion sont plus importantes que les lois de la République ».
Au nom de convictions religieuses, le contenu d’enseignements est contesté : dans le secteur public, 34% des lycéens ont constaté ces faits pour les cours d’enseignement morale et civique (EMC), les cours évoquant la laïcité (30%), l’égalité filles-garçons (31%).
En matière de critique des religions dans l’enceinte scolaire, le sondage relève explicitement le « fossé existant sur ce plan entre les musulmans et le reste de cette jeunesse scolarisée dans le second degré ».
Comme le rappelle @ZemmourEric, la condamnation de l’assassinat du professeur Samuel Paty fait office de révélateur de la tendance croissante au séparatisme au sein de l’école : « la désapprobation radicale de ce meurtre fait moins l’unanimité chez les élèves musulmans ».
Les résultats de ce sondage sont éloquents, mais la gauche fait preuve d’une cécité volontaire sur ce sujet, comme si c'était en ignorant voire même niant le problème qu'on allait le régler. C'est ce que nous faisons depuis trop longtemps, avec les résultats que l'on voit...
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