Thread by @MartinFierro769

1/n Nous subodorons que le but de tout ceci est une obligation vaccinale généralisée indépendamment de la situation sanitaire et de la bénignité des variants circulants mais ns ne savons pas encore à quelle sauce, nous et nos enfants allons être mangés par le prince.

2/n La question est: la vaccination obligatoire s'appliquera-t-elle à partir de 12 ans? 6 ans? 6mois? Avec booster? Tous les ans?
Il peut être alors utile de se pencher sur ce qui se passe aux US qui sont toujours en avance sur les recommandations vaccinales.

3/n Hellen Branswell a retranscrit sur Twitter le compte rendu des discussion de la commission de l'ACIP qui doit donner un avis au CDC.

4/n Il s'agissait de parler des boosters (3ème dose) pour les enfants de 12 à 15 ans, et aussi de commencer à introduire l'idée de rappels pour les 5-11 ans, en commençant par les immunodéprimés.

5/n Peter Marks, dont j'avais déjà parlé, s'est adressé au Comité. Peter Marks à la FDA a remplacé deux cadres démissionnaires car scandalisés par la légèreté des décisions de recommandations des vaccins

6/n H B explique qu'une certaine partie de la procédure va "sauter" c'est à dire va être cour-circuitée. Comme la dernière fois certaines décisions seront prises par la directrice du CDC probablement sans l'avis d'experts.

7/n Ceci dit, les experts qui sont restés (un certain nombre d'experts pour les différentes commissions de la FDA ont déjà démissionné) s'avèrent ne pas être très portés à la rébellion, ni même être pourvus d'esprit critique. Ils votent tout ce qu'on veut lr faire voter.

8/n Deux modifications ont déjà été autorisées par cette procédure accélérée (non réglementaire semble-t-il): ramener l'intervalle pour le booster à 5 mois et recommander une 3ème dose pour les 5-11 ans même modérément immunodéprimés.

9/n HB leur trouve des excuses. Ils sont débordés ces pauvres gens. Ils n'ont plus le temps de demander des avis aux comité consultatifs. Il faut décider.

10/n P Marks n'a pas de boule de cristal mais il prédit le résultat du vote. De toutes façons les boosters sont nécessaires pour contrer Omicron.

11/n Les résultats sur les myocardites de la vaccination en Israël des jeunes sont rassurantes sur 41 000 DOSES (20 000 vaccinés?, moins?). NB: il s'agit de pharmacovigilance passive et non d'une étude. "Seulement" 2 cas de myocardite.

12/n Une disgression sur les inflammations cardq(myocardite et péricardite ) et la vaccination.
C'est Israël qui a alerté en 1er sur la myocardite. Dès avril 2021. Ils ont estimmé l'incidence de 1 cas pour 3000 à 6000 vaccinés pour les JH de 16 à 24 ans.science.org/content/articl…

13/n S'en sont suivis pendant plusieurs semaines des débats. Certains ont nié le lien. Les autres se sont empressés d'ajouter au mot myocardite les qualificatifs "très rares" ou "bénins".

14/n En réalité les cas de myocardite peuvent être qualifiés de rares au regard des conventions (càd moins de 1 cas /10 000), mais ils ont été repérés car ils arrivaient dans les jours suivant la vaccination et qu'ils nécessitaient des hospitalisations.

15/n On a aussi comparé aux cas de myocardite après Covid, ce qui est douteux, car il s'agit de personnes à faible risque global pour le Covid. Après avoir beaucoup tergiversé et minimisé l'affaire, les études les + récentes reviennent aux ordres de grandeur initiaux.

16/n Le Kaiser Permanente a fait une étude récente qui a estimé à 537 par million (1 pour 1862 2ème doses) le nombre de myocardites chez les 18-24 ans après la 2ème dose d'un vaccin à ARNm medrxiv.org/content/10.110…

17/n Ces chiffres correspondent à ceux des études les plus qualitatives, mais ne sont pas ceux utilisés par l'ACIP pour évaluer le rapport bénéfice risque des vaccins.

18/n Une étude récente de l'ANSM trouve des chiffres moindres mais calculés PAR DOSE et à partir de 12 ans (12-29 ans). En s'éloignant des âges où le risque est le plus élevé on réduit le risque moyen.

19/n Le risque est toujours plus élevé avec Moderna qui est 3 fois plus dosé e ARNm que le vaccin de Pfizer.
L'étude française a été menée entre mai et août (pour 2 doses) uniquement sur des cas hospitalisés, 919 cas.

20/n Le risque de myocardite augmente avec le dosage du vaccin mais il augmente aussi avec le nombre de doses . En fait ils semble être doublé pour chaque nouvelle dose de Pfizer.

21/n Le risque de myocardite après un 2ème dose de Moderna serait SUPERIEUR au risque après une infection par le Covid.

22/n Attention car O Véran a commandé 38 millions de doses pour janvier dont 25 millions de Moderna qu'il va falloir écouler coûte que coûte.

23/n Les auteurs de la précédente étude ont ensuite affiné leurs résultats car ils avaient initialement mélangé les hommes et les femmes Cette estimation comparée était probablement sous-estimée malgré tout pour V Prasad.

24/n Nous avons donc cet effet indésirable préoccupant sur lequel on se focalise parce qu'il est grave, qu'il touche des jeunes, et que le rapport avec le vaccin ne peut pas être nié. Cela ne veut pas dire que ce soit le seul effet indésirable.

25/n Dans la suite de la réunion de l'ACIP J Su, pour la FDA fait un rapport peu satisfaisant et peu détaillé sur les cas de myocardite chez les enfants en post vaccinal d'après le VAERS Ce rapport SOUS ESTIME nettement les myocardites.

26/n Mais J Su reconnaît ceci: au moins un garçon EST MORT et la myocardite n'a été retrouvée que par l'autopsie.

27/n Pour info voici ce que ramène le VAERS en ce qui concerne les décès par âge après 1 dose , 2 doses, 3 doses d'un vaccin contre le Covid

28/n Un compte rendu plus intéressant a été fait par Klein du Kaiser Permanente à partir du Vaccine safety datalink. Sur la période d'étude 556 035 ados de 12 à 17 ans ont été vaccinés par deux doses.

29/n 47 myo ou péricardites ont été repérées 43 confirmées. Le risque était le même pour les tranches d'âge 12-15 et 15-17. 86% de garçons.

30/n Comparés à des témoins ayant reçu d'autres vaccins le risque ajusté d'inflammation cardiaque était, multiplié par 46 après la 2ème dose, le risque en excès était de 70 par million (1 pour 14000).

31/n Parmi les cas confirmés (43) 65% ont été hospitalisés et 26% sont allés en soins intensifs. Les durées de séjour allaient de 1 à plus de 6 jours.