Thread by @MartinFierro769

1/n Quelques informations encourageantes. La décorrélation entre l'incidence et les entrées en réanimation quand Omicron devient dominant se confirme.

2/n C'est en île de France que l'incidence et la part d'Omicron sont les plus élevées.

3/n Mais le taux d'occupation des lits de réa (indicateur peu fiable car il s'agit de patients en soins critiques et on met au dénominateur les lits de réa) est inférieur en île de France à la moyenne nationale. Car les admissions restent à un niveau modéré.

4/n Cette décorrélation se confirme dans le dernier point épidémiologique pour l'île de France.

5/n Par ailleurs il y aurait 16% d'hospitalisations Covid incidentes en augmentation en île de France, comme à Londres où ce type d'hospitalisations (patients + Covid sans symptômes hospitalisés pour d'autres raisons) a atteint 39%. Et 6% en réa.

6/n Pour prendre en compte de la vague plus bénigne qu'anticipé, une partie des soins non urgents déprogrammés ont été reprogrammés d'après B Megharbane.

7/n Comme ailleurs le taux d'incidence est plus élevé chez les jeunes, et il faudrait que cela reste comme ça jusqu'à ce qu'on ait passé le pic et que la vague soit passée.

8/n Le taux de rappel est de 34% en île de France et logiquement plus faible chez les plus jeunes qui ne sont pas à risque (sauf comorbidités importantes) pour Omicron et qui dont le risque d'EI augmente fortement avec les rappels.

9/n Le pic devrait être passé cette semaine à Paris.
Autre indicateur intéressant, alors qu'on est en pleine vague Omicron et que l'incidence augmente l'excès de mortalité diminue (sauf dns l'Essonne) et est même négatif à Paris, Yvelines et Val de Marne.

10/10 Ce qui se passe à Paris et île de France, préfigure ce qui va se passer ailleurs en France. La différence étant que les pics d'incidence seront moins importants dans les zones plus rurales.
Alors, pas de quoi paniquer.