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« Entre le champagne pour quelques-uns et l'eau potable pour tous, il faut choisir. » — Thomas Sankara

Mar 3, 2022, 15 tweets

Carte du taux d'incidence par département (nombre de cas détectés pour 100 000 habitants sur les 7 derniers jours disponibles, ici du 22 au 28 février 2022).

La France était à 763 jeudi dernier (765 après consolidation), aujourd'hui elle est à 559.

Le taux d'incidence par âge.

Sur le point hebdo SPF (S08-2022).

Le R tests amorce son retour vers 1.

santepubliquefrance.fr/maladies-et-tr…

Depuis la semaine dernière, baisse de l'incidence (-27%) et du dépistage (-17%).

Les indicateurs hospitaliers (en moyenne sur 7 jours).

• 1030 hospitalisations/jour (-25% par rapport à la semaine dernière)
• 124 entrées en soins critiques (-23%)
• 157 décès à l'hôpital (-26%)

Synthèse.

"Dans ce contexte favorable, il apparaît indispensable de maintenir les gestes barrières (le port du masque, le lavage des mains, l’aération des lieux clos), dans la perspective d’une approche globale de prévention et notamment pour protéger les plus vulnérables."

Fréquence de BA.2 dans les séquences interprétables des enquêtes Flash :

S01 : 0,2%
S02 : 0,9%
S03 : 1,9%
S04 : 4,8%
S05 : 9,2%
S06 : 15,4%
S07 : 25%
S08 (provisoire) : 38%

La descente touche sans doute à sa fin, on n'est plus que sur du -10% par rapport à la valeur à J-7 (par date de déclaration, ci-dessous c'est par date de prélèvement, avec 3 jours de retard) contre -45% au plus fort de la décroissance.

Étant donné que BA.2 est resté en plateau autour de 300 d'incidence depuis début février, il n'y a pas de marge de manœuvre pour lever la mesure de protection la plus importante (le port du masque en intérieur) sans risque de relancer l'épidémie.

C'est bien évidemment LE moment que ces démagogues obscurantistes, en campagne électorale (même si ça n'est pas la raison n°1, de nombreux gouvernements lèvent les dernières mesures de lutte contre l'épidémie pour créer l'illusion d'un "retour à la normale")…

… ont choisi pour le faire, sous prétexte :

(a) qu'il y a de la place à l'hôpital : et donc ? Les niveau d'occupation en soins critiques est complètement hors sujet s'agissant du risque de contamination au quotidien, qui reste élevé vu l'incidence massive (>500).

(b) que l'épidémie régressait : non seulement ça n'est peut-être déjà plus le cas, mais en plus ils font semblant de ne pas comprendre que l'épidémie ne décroît pas de façon purement "naturelle" (par accumulation d'immunité suite à l'infection de masse) : ce qui reste…

… des interventions non-pharmaceutiques (masques, isolement, comportements d'évitement des situations à risque, etc.) contribue massivement au R < 1. Si on les enlève, il ne reste plus que l'immunité acquise, qui avec 30-40% de la population infectée par BA.1 est insuffisante…

… pour atteindre le seuil d'immunité collective (qui doit être quelque part entre 85 et 90% de la population protégée à 100% contre l'infection, ce que ne garantit ni le vaccin, ni même l'infection).

Bref, la conséquence de cette énième décision criminelle et stupide, ce sera plus de virus, donc plus de maladie, plus de séquelles, plus d'hospitalisations, plus de morts.

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