Carte du taux d'incidence par département (nombre de cas détectés pour 100 000 habitants sur les 7 derniers jours disponibles, ici du 22 au 28 février 2022).
La France était à 763 jeudi dernier (765 après consolidation), aujourd'hui elle est à 559.
Depuis la semaine dernière, baisse de l'incidence (-27%) et du dépistage (-17%).
Les indicateurs hospitaliers (en moyenne sur 7 jours).
• 1030 hospitalisations/jour (-25% par rapport à la semaine dernière)
• 124 entrées en soins critiques (-23%)
• 157 décès à l'hôpital (-26%)
Synthèse.
"Dans ce contexte favorable, il apparaît indispensable de maintenir les gestes barrières (le port du masque, le lavage des mains, l’aération des lieux clos), dans la perspective d’une approche globale de prévention et notamment pour protéger les plus vulnérables."
Fréquence de BA.2 dans les séquences interprétables des enquêtes Flash :
La descente touche sans doute à sa fin, on n'est plus que sur du -10% par rapport à la valeur à J-7 (par date de déclaration, ci-dessous c'est par date de prélèvement, avec 3 jours de retard) contre -45% au plus fort de la décroissance.
Étant donné que BA.2 est resté en plateau autour de 300 d'incidence depuis début février, il n'y a pas de marge de manœuvre pour lever la mesure de protection la plus importante (le port du masque en intérieur) sans risque de relancer l'épidémie.
C'est bien évidemment LE moment que ces démagogues obscurantistes, en campagne électorale (même si ça n'est pas la raison n°1, de nombreux gouvernements lèvent les dernières mesures de lutte contre l'épidémie pour créer l'illusion d'un "retour à la normale")…
… ont choisi pour le faire, sous prétexte :
(a) qu'il y a de la place à l'hôpital : et donc ? Les niveau d'occupation en soins critiques est complètement hors sujet s'agissant du risque de contamination au quotidien, qui reste élevé vu l'incidence massive (>500).
(b) que l'épidémie régressait : non seulement ça n'est peut-être déjà plus le cas, mais en plus ils font semblant de ne pas comprendre que l'épidémie ne décroît pas de façon purement "naturelle" (par accumulation d'immunité suite à l'infection de masse) : ce qui reste…
… des interventions non-pharmaceutiques (masques, isolement, comportements d'évitement des situations à risque, etc.) contribue massivement au R < 1. Si on les enlève, il ne reste plus que l'immunité acquise, qui avec 30-40% de la population infectée par BA.1 est insuffisante…
… pour atteindre le seuil d'immunité collective (qui doit être quelque part entre 85 et 90% de la population protégée à 100% contre l'infection, ce que ne garantit ni le vaccin, ni même l'infection).
Bref, la conséquence de cette énième décision criminelle et stupide, ce sera plus de virus, donc plus de maladie, plus de séquelles, plus d'hospitalisations, plus de morts.
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« Le parquet, jugeant Marine Le Pen au "centre" d’un "système organisé" visant à faire du Parlement européen la "vache à lait" du Front national (FN), a prononcé mercredi de sévères réquisitions à son encontre : 5 ans de prison, dont 3 avec sursis...
... 300 000 euros d’amende et 5 ans d’inéligibilité avec exécution provisoire – c’est-à-dire avec application immédiate même en cas d’appel – ce qui pourrait, si les juges suivent les procureurs, l’empêcher de se présenter à la prochaine élection présidentielle. »
« Lors du réquisitoire du parquet, la procureure Louise Neyton avait notamment souligné "le côté absolument inédit de cette affaire, par son ampleur, qui se compte en millions d’euros, 15 fois plus que l’affaire du MoDem ; sa durée, qui s’étale sur 12 ans, 3 législatures et...
Une étude intéressante et détaillée au Québec sur le Covid long chez les soignants, principalement contracté sous "Omicron" (à 78%), ses facteurs de risque et les demandes de soin associées.
a) le questionnaire électronique, avec 21 518 répondants et un taux de réponse bas (6%)
b) le questionnaire téléphonique, avec 4995 répondants et un taux de réponse beaucoup plus élevé (69%)
Les échantillons :
Questionnaire électronique :
81% de femmes
Âge moyen : 45,9 ans
42,5% présentaient au moins une comorbidité
Questionnaire téléphonique :
79% de femmes
Âge moyen : 42,4 ans
41,5% présentaient au moins une comorbidité
[S39-2024] Point hebdomadaire sur les infections respiratoires du 23 au 29 septembre 2024.
Activité C*vid stable ou en légère hausse sur les indicateurs ville/hôpital, pic possiblement atteint.
Niveau national de SARS-CoV-2 dans les eaux usées en S39
2022 : 7115
2023 : 7570
2024 : 6200
[Note : la moyenne nationale des ~20 dernières semaines a été pas mal changée (sur le niveau absolu, pas la tendance) par l'inclusion de 42 stations supplémentaires. Je laisse momentanément les anciens chiffres sur 12 stations tels que donnés dans le bulletin SPF.]
Ça fait 2 ans que je demande chaque semaine aux gens ici s'ils ont eu le début des symptômes d'une infection respiratoire. Fil sur les résultats.
Entre septembre 2023 et la semaine dernière, j'ai obtenu en moyenne ~580 votes.
Les réponses ont continué à tracer une courbe épidémique proche de celle des consultations pour infection respiratoire aiguë chez les médecins généralistes (réseau Sentinelles).
Par saison (l'automne démarrant au 1er septembre, l'hiver au 1er décembre, 1e printemps au 1er mars, l'été au 1er juin) :
Entre les 2 années, pas de différence particulière sur l'automne et l'hiver, où les 3 vagues d'infections respiratoires suivent les rentrées scolaires.
"Les protéines laissées dans le sillage du Covid bien après l'infection initiale peuvent faire chuter les niveaux de cortisol dans le cerveau, inflammer le système nerveux et préparer ses cellules immunitaires à hyper-réagir lorsqu'un autre facteur de...
... stress survient, selon de nouvelles études sur animaux."
"L'étude, publiée dans le journal Brain Behavior and Immunity, apporte un nouvel éclairage sur ce qui pourrait sous-tendre les symptômes neurologiques du Covid long."
"Le cortisol est un agent anti-inflammatoire critique, aide à convertir les aliments en énergie, est important pour réguler la pression sanguine et le cycle veille-sommeil et aider à contrôler la réponse immunitaire aux infections."
« L'épidémie de Covid-19 sera forcément scrutée de près pendant les Jeux olympiques de Paris. (...) Le Tour de France a déjà donné le ton ces dernières semaines, avec plusieurs abandons causés par des symptômes de la maladie. »
« Les masques ont même refait leur apparition dans le peloton et les organisateurs avaient finalement imposé le port d'une protection à tous les acteurs de la course en contact avec des coureurs, comme les journalistes et les invités. »
« La fédération française de judo, de son côté, avait annoncé il y a deux semaines que son stage de préparation avait été écourté, en raison d'un cas de Covid-19 qui touchait l'un des participants. »