Dans cet interview à The Guardian, une #sociologue spécialiste des #religions parle de son livre “Work Pray Code : quand le travail devient une religion dans la Silicon Valley“. 1/7
C'est en voulant étudier les conséquences de l’abandon des grandes religions dans des pratiques comme le #yoga et la #méditation, qu'elle s’est rendu compte que celles-ci étaient en réalité au service d'un culte qui les transcendait : le #travail. 2/7
Les géants de la #tech utilisent les pratiques spirituelles pour optimiser la #productivité, et les concepts spirituels (“mission“, “histoire des origines“, “leader“) pour que les gens vouent leur vie au travail. 3/7
Ils offrent à leurs employé•es des repas sains et gratuits, des #coachs de vie, des centres de #bienêtre… Et on pourrait s’en réjouir ! Ça a l’air génial.
Mais la sociologue pointe un “maternalisme d’entreprise“... 4/7
... qui affaiblit le tissus social extérieur au lieu de travail. La réalité, les employé•es sont désormais à disposition 24h/24 et 7j/7, et l'entreprise leur offre un cadre et une flexibilité pour leur permettre d’être toujours plus productif•ves. 5/7
Dans une telle configuration, on ne vénère plus un #dieu mais un #système ; on vit dans la croyance que le travail nous sauvera, donnera un sens et un but à notre vie, et dans un certain sens, l’#immortalité. 6/7
« Carolyn Chen: ‘The tech company offers the most efficient solution to providing a meaningful life’ » :
theguardian.com/money/2022/apr… 7/7
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