"Le privé est politique" disent les féministes depuis les années 70. L'affaire #Bayou l'est d'autant plus que l'homme mis en cause est peut-être, de tous les "responsables" politiques, celui qui a le plus instrumentalisé la cause féministe ⬇️ reporterre.net/Affaire-Julien…
Sa "défense" avait déjà entaché sa crédibilité d'allié. Rappelons que #Bayou parlait de "maccarthysme", de "dévoiement du féminisme" & que c'est LUI, dès juillet, qui exposait son ex avec violence dans la presse pendant qu'elle était hospitalisée suite à une tentative de suicide.
Au sein de la #RelèveFéministe, il nous semble CRUCIAL de revenir sur cette affaire. Déjà parce qu’on croit les victimes, toutes les victimes qu’on les soutient. Mais aussi et surtout parce que leur histoire concerne les violences dans le milieu politique et militant.
Sur cette scène politique, de gauche, "progressiste", on nous parle d’engagement, de mobilisation collective, de nouvelles formes de gouvernance, de défense des droits des femmes et des plus minorisé.e.s…
La réalité, c'est que scène politique et idée de justice sociale sont récupérées, accaparées et dépolitisées par des hommes qui en font un terrain de violences genrées.
Il ressort clairement que #Bayou qui fut porte-parole, conseiller régional, secrétaire national & est toujours député, s'est servi de son parti pour cibler & consommer son lot de jeunes femmes. Nouvelles adhérentes, elles ont été traitées comme des objets sexuels interchangeables
Ces femmes venues à @EELV pour faire de la politique l'expliquent bien : une fois consommées, elles perdent en légitimité, en crédibilité politique, perçues comme intéressées, opportunistes,attirées par le pouvoir, tandis qu'à #Bayou ce reproche n'est jamais fait #DoubleStandard
Nous ne tolérerons plus l'exploitation intellectuelle, sexuelle et politique des militantes par des hommes qui n'ont aucun scrupule à les violenter. A fortiori quand il instrumentalisent le féminisme pour mieux accaparer le pouvoir et organiser leur impunité.
L'affaire #Bayou n'est pas une affaire de moeurs et de coucheries. C'est le schéma d'un homme qui met en danger la santé sexuelle & reproductive de ses partenaires. A 42ans, il ne peut se retrancher derrière des soit disant “relations libres” pour avoir des conduites à risques
Au-delà de leur santé sexuelle, la santé mentale de ces femmes a été impactée. Ce qu'elles décrivent (emprise, manipulation, inversion de la culpabilité, gaslighting) sont des marqueurs de violences psychologiques lesquelles sont lourdes de conséquences traumatiques.
L'assignation à la folie & l'hystérisation des plaignantes les discrédite, les isole, les exclut de la scène politique.`
Pendant ce temps, la défense masculiniste, validiste et psychophobe de #Bayou alimente son impunité & permet de reproduire des violences sur d’autres.
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