Comme d'autres journalistes, j'ai été infiltré dans la boucle #FRDeter. Depuis, j'observe, que ce soit dans les médias ou dans la communication gouvernementale, une connivence avec les idéologies néo-nazies, ce qui est très inquiétant dans une démocratie.
Explications🧶⏬
2-Les services de police "aussi infiltrés" parlent de boucles mises en place comme des "plateformes d’échange d’idées identitaires. Affirmant, que des profils plus "violents et extrémistes" sont apparus +tard. Affirmation erronée.
ouest-france.fr/societe/racism…
3-Avant tout, pour les journalistes qui travaillent sur l’extrême droite et leurs réseaux, il est évident qu'une partie des abonné-es à FRDETER sont issues d'autres boucles Telegram : Les Nationalistes, GudParis, Languedoc Nationaliste, Auctorum, etc.
liberation.fr/checknews/fr-d…
4-Donc, quand la police parle de "boucles identitaires", c'est est gentil. Car ça suffit de connaître leurs boucles, pour constater que la grande majorité, voir la totalité, sont imprégnés par des idéologies suprémacistes blanches, voir néonazis.
5-De plus, plusieurs sources consultables sur indextreme.fr, démontrent que la police et l'armée française, recrute et accepte des personnes qui exhibent des signes de radicalisation "identitaire", voir fasciste et nazi au sein de leurs troupes.
6-Dans la rhétorique policière et gouvernementale, tout se joue sur la notion de "violence", car coller des autocollants chez un député Renaissance, c'est "une attaque", et coller des stickers racistes/suprémacistes blancs dans l'espace public, ça relève de "l'opinion".
7-Mais revenons sur les "boucles identitaires" décrites par les sources policières. Déjà, on peut se demander si être néonazi, c'est une question identitaire.
Si on regarde le logo de FRDETER, il est composé par la croix celtique.
8-Symbole néo-nazi, qui fait référence à la "race aryenne" et au suprémacisme blanc. D'ailleurs, cette croix est utilisée par plusieurs groupuscules d'extrême droite, qui mènent et on mené, des centaines d'actions violentes en France.
8-Seulement en 2021, @rapportsdeforce a compilé, cartographié et classé 105 événements violents perpétrés par des militants d’extrême droite.
rapportsdeforce.fr/boite-a-outils…
9-Dans le message vocal suivant, le créateur de #FRDETER, déclare ne pas être #nazi, tout en affirmant que le groupe ne « sert pas qu'aux #ratonnades ».
Les derniers semaines des dizaines attaques d'extrême droite étaient perpétrés en France...
10-Avant de partir sur leurs symboles nazis, il faut comprendre que FRDETER était créé avec un seul objectif : le recrutement. Car les boucles d'extrême droite qui existent sur Telegram, sont fermées aux échanges entre membres. Elles servent, en gros, comme moyen de propagande.
11- Dire que le canal FRDETER, n’était pas un canal néo-nazi, c'est une mauvaise blague. On parle plutôt de dissimuler, le fait accompli, les symboles qui sont partagés le démontrent.
12-Le confusionnisme tourne au tour du faite que beaucoup de "membres" adhérent au suprémacisme/nationalisme blanc, mais vu la charge historique des symboles nazis, iels ont du mal à les accepter. Pourtant, sur fond idéologique iels y sont.
13-Pour en finir. Le travail de @Tajmaat_Service est louable, mais il rend publique, prématurément, que le point de l'iceberg. En plus, il met en valeur la parole des gens excités mais inactifs, ce qui rendra, en quelque sorte, invisible, les groupes violents qui agissent déjà.
14- Et quand on parle de rendre invisible les attaques de l'extrême droite envers les syndicats, les étudiants et les manifs, les médias de masse et les chaînes en continu, font très bien leur travail : blanchir une extrême-droite compatible avec le pouvoir en place.
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