Jour 4 du #miniKaplantour.
Troyes, donc, dans le 10. C’est comme ça.
Curieuse affiche visible rue de la République, avec une maladresse de langage : « ceci dit » est une expression erronée, car « ceci » désigne quelque chose qui est devant soi, pas derrière.
(La voici.)
On ne peut donc pas faire référence à quelque chose qui n’a pas encore été dit. Il convient de dire et d’écrire « cela dit ». #passionbonneécriture
Notez ça sur vos tablettes, ça peut toujours servir.
Troyes, musée de l’Outil et de la Pensée ouvrière, MOPO pour les intimes.
L’homme est un incorrigible esthète. Il ne peut s’empêcher de glisser de la beauté dans l’utile, comme sur cette doloire (hache à dégrossir et aplanir certaines pièces de bois, comme les rouelles de tonnelier).
Idem pour cette « épaule de mouton », hache de charpentier pour équarrir le bois.
La muséographie est amusante et rappelle les muséums d’histoire naturelle, les mises en scène surréaliste et un poil – mais juste un poil – de Georges-Henri Rivière.
Ça fait plaisir de retrouver des références aujourd’hui enterrées, pour ne pas dire fort injustement dénigrées, mais c’est aussi un peu frustrant, car tout se noie vite dans tout. Difficile d’admirer la courbe d’un outil ou d’en apprendre beaucoup sur son usage.
Escalier miniature (1,50 m de haut quand même) réalisé à Strasbourg en 1970 par huit ouvriers (compagnons ?).
Il y a dans ces varlopes des allures de masques africains. La plus grande, à droite, fait près de 2 m de long.
La vie secrète des truelles : elles circulent en banc.
On sait quelles sont toujours joyeuses mais on n’en voit plus beaucoup de nos jours : les drilles.
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