Qu'est-ce qui laisse à penser que l'étude de @IHU_Marseille sur l'hydroxychloroquine/azithromycine dans le Covid-19 est illégale ?
Ici, un résumé des problèmes éthiques dans la 1ère étude, Gautret et al. Toujours pas rétractée par @ElsevierConnect .
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Ici, les éléments à notre connaissance en juin 2022 sont résumés :
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Et depuis, pas moins de 3 études (Dont un preprint mort-né) sur la cohorte de 30 423 patients.
Commençons pas le premier preprint :
Aucune autorisation de CPP ni de comité d'éthique interne.
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authorea.com/users/410460/a…
Publié le 22 mars, avec une fin de recrutement le 13 mars, ce qui, pour un suivi à 30 jours est héroïque !
Le recrutement, lui, commence le 3 mars, soit avant la première autorisation de l'ANSM pour Gautret et al.
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ansm.sante.fr/uploads/2023/0…
Cette "étude" consiste à suivre la charge virale sur 30 jours, ce qui n'est ni n'a jamais été un standard de soin du Covid-19. Il s'agit bien d'un protocole de recherche.
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Un autre preprint, retiré suite au tollé qu'il a provoqué, est publié en avril 2023.
Bien que le nombre de patients soit identique, les dates de recrutement diffèrent...
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doi.org/10.1101/2023.0…
S'il commence encore une fois avant la première autorisation de l'ANSM, il se termine en décembre 2021.
Pourtant, les autorisation de comité d'éthique interne qu'il mentionne ne correspondent ni au nombre de patients, ni aux dates de recrutement.
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ansm.sante.fr/page/documents…
Les patients sont suivis pendant 6 semaines. Nulle part dans le monde cela n'est un soin standard du Covid, il s'agit bien là d'un protocole de recherche (Sauvage).
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Enfin, se voulant bravaches, 4 des auteurs republient cette "étude" rétractée avant publication dans leur ancien organe de propagande, NMNI.
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doi.org/10.1136/bmjebm…
Toujours sans autorisation de CPP ou de l'ANSM, et le recrutement commence toujours avant la première autorisation. Une des deux autorisations de comité d'éthique est mentionnée pour laquelle les dates ne correspondent pas au recrutement décrit.
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doi.org/10.1016/j.nmni…
On note la présence d'un nouvel auteur. Soit les auteurs retirés avaient participé et n'auraient pas dû être retirés, soit ils n'avaient pas participé et n'auraient pas dû se trouver sur le preprint.
Même remarque à l'envers pour ce fameux antivax.
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Mais d'autres études annexes confirment le vaste projet de recherche mis en place à l'IHU.
Par exemple, le suivi cardiologique des patients par SmartWatch.
Il est ici impossible de la maquiller, elle est prospective.
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doi.org/10.1016/j.ijca…
Elle intervient clairement après l'autorisation d'essai clinique de Gautret et al. et elle ne mentionne aucune autorisation de CPP, juste un numéro d'enregistrement d'essai clinique introuvable.
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Pourtant des dosages sanguins sont effectués, confirmant la recherche prospective sur la cohorte de ses patients au-delà de la fin de l'essai clinique.
En outre, des patients voient leurs traitements stoppés.
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Ensuite, d'autres éléments concourent à faire de cette recherche une étude clinique sauvage.
En premier lieu, l'interdiction de ce traitement le 26 mai 2020.
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legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTE…
De plus, un brillant membre de cette équipe a confirmé le suivi du dosage sanguin des patients de cette cohorte. Ceci ne peut être considéré comme soin courant et fait partie du protocole de recherche déposé à l'ANSM en 2020.
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web.archive.org/web/2023050121…
ansm.sante.fr/page/documents…
Il existe également le témoignage d'une patiente recrutée dans cet essai.
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lamontagne.fr/paris-75000/ac…
Le recueil du consentement, caractéristique de l'essai clinique est clairement reconnu par un des auteurs ici, en novembre 2021 à 7:03.
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sudradio.fr/emission/berco…
A la même époque, le même auteur l'explique sur YouTube (Et cette vidéo est toujours en ligne sur la chaîne de l'IHU).
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Nous pourrions également parler du rapport de l'ATIH qui prend acte dans son rapport d'activité 2020 qu'une vaste recherche clinique se déroule à l'IHU.
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atih.sante.fr/sites/default/…
Ou encore du rapport de l'IGAS.
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igas.gouv.fr/Controle-de-l-…
Notons pour finir que des femmes enceintes ont été incluses dans cette cohorte malgré le risque de malformation fœtale.
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On comprend donc mieux pourquoi l'@ANSM a saisi la justice concernant cette recherche que même son successeur qualifie d'illégale.
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Enfin, pour ceux qui prendraient pour argent comptant les avis du comité d'éthique interne rencontrés dans ce fil, l'IGAS souligne son manque d'indépendance vis à vis des auteurs.
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igas.gouv.fr/Controle-de-l-…
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