Les industriels qui se plient au score opaque de Yuka, non validé scientifique et dont on ne sait pas du tout comment il est calculé 🥳
JT TF1 📺 "c'est le cas de ce groupe industriel français, il a corrigé pas mal de ces recettes depuis l'essor de ces applications [YUKA]"
"Cette application permet d'avoir le nutriscore sur tous les produits", on a l'impression qu'on parle de Yuka ?! Mais Yuka n'affiche pas le nutriscore mais son propre score : yuka.io/questions/nota…
Comment sont définis les seuils entre "peu de sucre" et "un peu trop sucré" ? Le Nutriscore varie entre -14 et 40 points, comment est-il mis en place dans une note de 60 points (il représente 60% de la note de Yuka) ?
"cette paëlla avait 42 points"
En retirant les additifs : "On arrive à une notation de 72"
Quel est le sens biologique/sans d'une augmentation de 30 points ?
D'un point de vue marketing, c'est un plus de passer d'une gommette Yuka orange à vert
Sur le site de Yuka il est écrit "la présence d’additifs représente 30% de la note. Nous prenons en compte les avis de l’EFSA, de l’ANSES, du CIRC"
Bon à savoir, ces agences ne mettent pas de "notes"
Les additifs nécessitants un suivi particulier sont ceux avec :
- un risque de dépassement de la DJA Dose Journalière Admissible
- un avis non concluant de l'EFSA par manque de données
- identification d'un potentiel cancérigène/génotoxique = "major safety concern"
Ce suivi est effectué par :
✅des études supplémentaires/collecte de données
✅restriction de l'utilisation
✅modification des limites maximales et DJA
✅retrait de l'additif (oui oui ça arrive)
A titre d'exemple dans cette slide
je veux surtout signaler qu'au lieu de scanner tous les produits, personnellement je suivrais plutôt les recommandations de @santeprevention : cuisiner maison et frais
Si tu cherches des informations fiables sur les études scientifiques sur l'acétamipride et les néonicotinoïdes, retrouve mon gros travail de synthèse sur mon compte insta :
Malheureusement on n'a très peu d'études chez l'humain sur l'acétamipride (pas de données ne veut pas dire qu'il n'y a rien à voir)
Les principales préoccupations sont la neurotoxicité développementale et l'écotoxicité, pas le risque de cancer
Les études in vivo présentent trop d’incertitudes méthodologiques pour être utilisées dans l’évaluation du danger
L’étude de Loser et al. (2021) fournit un signal mécanistique plausible mais ne permet pas à elle seule de conclure à un effet de neurotoxicité développemental avéré
Sur l'acétamipride, pourquoi tout le monde parle de risque de cancers ?!
Les principaux risques d'après les données scientifiques sont la neurotoxicité développementale (DNT, voir l'image dans une étude in vitro) ou des effets endocriniens
Je vais commenter des études
L’acétamipride active les récepteurs nicotiniques (nAChR) à partir de 1 μM en in vitro. Cette activation est suivie d’une désensibilisation rapide, ce qui perturbe la signalisation neuronale => Effet considéré comme un mécanisme plausible de DNT
Il y a peu d'études chez l'humain sur l'acétamipride
Le métabolite IM-2-1 est associé à une réduction du taux de testostérone chez hommes et femmes. Cela suggère un effet endocrinien potentiel, mais causalité non établie (étude transversale n=2014)
Questions/réponses sur l'avis de l'ANSES sur les isoflavones et le soja
1) Pourquoi les valeurs toxicologiques de référence (VTR) se basent sur des études animales ?
Il n'y avait pas d'étude humaine assez solide avec une relation dose réponse pour établir une VTR
C'est très classique en évaluation de risques alimentaires d'utiliser des données animales toxicologiques pour dériver une VTR puisqu'on est dans un environnement contrôlé où on peut tester des doses très faibles et très élevées
Exemple pour les composés naturels végétaux
Ici ils ont considéré que l'étude du NTP 2008 (US National Toxicological Program) et de Eustache 2009 étaient assez solides avec un effet critique sur les glandes mammaires et les testicules pour dériver une VTR = valeur pour qualifier/quantifier un risque pour la santé
Voici 7 femmes scientifiques qui se sont vu voler ou minimiser leurs découvertes, souvent au profit de collègues masculins :
1⃣ Jocelyn Bell Burnell : doctorante en astrophysique, elle a découvert en 1967 les pulsars, des étoiles à neutrons en rotation rapide
Elle a découvert des impulsions aigues régulières provenant systématique de la même partie du ciel. Avec son directeur de thèse Anthony Hewish, ils ont pensé qu’ils avaient détecté un signal provenant d’une civilisation extraterrestre et l'ont nommé LGM-1 (Little GreenMen)
Ils avaient découvert le premier pulsar, CP 1919. Ces étoiles extrêmement denses se forment à partir des restes d’étoiles massives effondrées après une supernova, ils ont des champs magnétiques puissants qui ne sont pas alignés avec l’axe de rotation de l’étoile