La présidente @AnneCMailfert annonce qu’elles sont « confiantes mais exigeantes ». « On ne veut pas un Grenelle des fake news. On veut un budget, un suivi, des mesures chiffrées. » #GrenelleViolencesConjugales
Les interventions s’enchaînent rapidement. L’idée : résumer les principales exigences des assos nationales. 2000 places d’hébergement d’urgence en + Un accent sur la prévention et l’éducation au consentement, 1 demande du planning familial #GrenelleViolencesConjugales
La représentante du collectif féministe contre le viol revient sur le parcours judiciaire : « c’est une étape extraordinaire quand une victime porte plainte. Il faut que ce moment soit fécond. » elle insiste sur la nécessité de former les FDO
Formations qui existent depuis 1981, mais pas toujours appliquées pour autant. Elle rappelle que la victime est soumise au discours de l’agresseur. « Il faut des psychologues, des intervenants, qui font le lien entre victime et institution pour faire émerger cette parole »
« L’agresseur fait porter la responsabilité des faits sur la victime, les enquêteurs vont renverser ces faits. Si le gendarme n’est pas attentif, la victime ne racontera pas les choses les plus graves. »
La fondatrice de la @MdFParis : « Il faut arrêter d’élever les petits garçons comme s’ils étaient des dieux vivants et les filles comme des victimes en attente du prince charmant »
Elle préconise une formation en ce sens aux femmes enceintes, mais aussi le financement de lieux de soin destinés aux femmes dans l’enceinte même des hôpitaux
Elle préconise enfin qu’il soit possible de porter plainte et être examinée et suivie au sein d’une même structure d’accueil
La question du travail : former les DRH à ces violences, se servir du levier 1% logement pour offrir une porte de sortie aux victimes
Première question : une représentante associative se plaint d’avoir été « blacklistée du Grenelle », un sentiment partagé par beaucoup d’associations #GrenelleViolencesConjugales
Que faire côté agresseurs ? Les assos plaident le bracelet électronique dès la 1re condamnation.« Il faut aussi arrêter de croire que ce sont des hommes malades, ils ne se sont pas détachés des logiques de domination masculine. Ils voient la femme comme un objet, pas un sujet. »
Justice, éducation, intérieur... Le chantier est transversal et immense, c’est tout un continuum de violences a déconstruire. Une intervenante appuie le cas des femmes des quartiers populaires, « qui subissent des gardes à vue quand elles déposent plainte. »
Intervention dans la salle : « Il ne faut pas que ce Grenelle soit seulement une opération de communication mais des actions. Le 3919 c’est très bien mais ça ne remplace pas le 17. »
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INFO NEON - Wilfrid A., photographe et street artist parisien connu pour son tag “L’amour court les rues”, est visé par de nombreuses allégations de violences sexuelles, qui courent sur au moins une décennie. Mon enquête ci-dessous. neonmag.fr/un-violeur-cou…
L’article est sans doute dur à lire, malgré mes efforts pour ne pas basculer inutilement dans le sordide. Sordides, les récits le sont ; le plus glaçant, c’est leur similitude, qui laisse deviner une technique de prédation bien rodée.
Figure familière du quartier de Montmartre, Wilfrid A., la cinquantaine, a acquis une petite notoriété grâce à “l’amour court les rues,” tag multi instagrammé ; en tant que photographe, il est aussi l’auteur de la pochette de l’album Authentik, de NTM.
#Marsault défend son "personnage grossier", "j'aime les gros mots, quand je suis dans lepersonnage de Marsault" "mais vous êtes conscient des conséquences ?" relance la juge. "Je ne pensais pas que les proportions seraient si énormes"
La juge vise l'affaire de la galerie et le fait qu'il ait recommencé à balancer des adversaires face à son public. "Je n'ai pas dit ça. J'ai informé mon public de ce que cette personne a fait" "vous ne les avez pas incités à la harceler ?" il dit qu'il s'est mal exprimé.
(pardon le thread a été interrompu, la connexion est hasardeuse)
"C'est normal de me critiquer, moins de m'empêcher de faire mon travail", défend le dessinateur. La présidente oppose "y a pas marqué caricaturiste professionnel, ce n'est pas marqué que c'est votre gagne-pain"
Hello ! Aujourd’hui au TGI de Créteil j’assiste au procès du dessinateur #Marsault, poursuivi pour provocation publique à la haine et à la violence en raison du sexe. J’avais documenté les faits dans une enquête en 2016 : neonmag.fr/insultes-menac…
Les faits : en août 2016, la page Facebook de #Marsault est supprimée, et quand Megane K, une féministe, s’en réjouit, le dessinateur livre son nom à ses fans. La suite ne va pas vous étonner, Megane reçoit des centaines de menaces de meurtre, de viol et d’injures racistes.
Megane porte plainte fin 2016, dans un contexte où les réactions institutionnelles au cyberharcèlement c’était : « c’est sur internet, vous n’avez qu’à éteindre votre ordinateur » Elle a du faire appel au procureur de la république pour que sa plainte aboutisse #Marsault