Ce matin, au procès des #bonbonnes de Notre-Dame, la cour entend les jeunes femmes avec qui Inès Madani a été en contact sur les réseaux sociaux ... sous le faux profil d’un djihadiste homme revenu de Syrie pour commettre un attentat.
Sur ce faux profil, Ines Madani se faisait passer pour son frère imaginaire, Yassine Madani, d’origine marocaine et algérienne, habitant du 93. Sur les réseaux sociaux, « il » parle mariage avec certaines jeunes femmes, mais aussi possibilité d’attentats en France.
A la barre, une jeune femme en jupe noire et haut en dentelle. Elle raconte avoir été en contact avec Adel Kermiche (auteur de l'attentat de St-Etienne-du-Rouvray), mais aussi donc avec Inès Madani sous son profil masculin.
Derrière le profil d'"Abou Souleyman", Ines Madani promet de faux papiers à des jeunes femmes prêtes à partir en Syrie, mais demande aussi qui est prêt à commettre un attentat en France. #bonbonnes
A la barre, la jeune femme explique avoir eu quelques doutes : "sur les photos [des photos de son beau-frère qu'Ines Madani a utilisées], il était plutôt gros, avec des lunettes, ça ne correspondait pas trop avec la voix un peu fluette au téléphone." #bonbonnes
La témoin raconte : "il m'appelait, on discutait un peu de tout. Il me disait qu'il voulait se marier. Je m'entendais mieux avec Yassine qu'avec Ines" [alors qu'il ne s'agit en fait que d'une seule et même personne] #bonbonnes
A la barre, la jeune femme n'a pas souhaité donner son domicile, qui a demandé à ce que son nom de soit pas divulgué dans la presse.
Son audition lui est visiblement pénible. Elles ne sont d'ailleurs que 2 femmes a être venues témoigner sur les 6 convoquées. #bonbonnes
A l'époque, quand elle discute avec "Yassine", alias Abou Souleyman, la jeune femme a 16 ans.
"Yassine était gentil. Inès, elle, était beaucoup plus froide." #bonbonnes
A la barre, Inès Madani confirme : sur les réseaux sociaux, "on a discuté de projet d'attentat, c'était la période où il y avait beaucoup de projet déjoués, donc on en a parlé." #bonbonnes
Le président lit la déposition d'une autre témoin qui n'a pas répondu à sa convocation. La jeune femme a eu 2827 communications avec le faux profil de djihadiste d'Inès Madani : "j'ai trop honte, j'ai parlé de choses intimes. J'avais vraiment l'impression de parler à un homme."
Président : "on comprend de la déposition de cette jeune femme qu'elle s'est confiée sur des choses sexuelles" [en croyant qu'Inès Madani était un homme]
Inès Madani : "Oui. Elle s'est confiée sur tout."
Président : "il n'y a pas quelque chose autour de l'attirance homosexuelle?"
Inès Madani : "non, pas d'attirance. Après, dans ma famille, par moments, j'aurais préféré être un homme pour pouvoir protéger mes soeurs [qui ont été victimes de violences conjuguales nldr] #bonbonnes
Lecture de la déposition d'une autre jeune femme : "la première fois que je l'ai entendue, j'ai été choquée par sa voix. Ca ne correspondait pas à l'image de l'homme avec qui je pensais parler. Il m'a dit qu'il avait 27 ans, mais restait très vague quand il parlait de lui."
Inès Madani ne se montre jamais à son interlocutrice : "au début, quand je lui parlais, je lui disais que j'étais sur zone [au sein de l'état islamique ndlr].
En tous, elles échangeront 4000 communication. Notamment "bisous mon amour", "plein de bisous partout". #bonbonnes
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Bonjour à tous,
En direct du tribunal judiciaire de Paris.
2e etage. Grande salle. Et pour cause.
L'audience qui s'ouvre aujourd'hui attire les foules des grands jours.
Début du procès dit des eurodéputés RN.
Viennent d'entrer dans la salle d'audience la présidente du Rassemblement national et principale prévenue de ce procès : Marine Le Pen.
Sont également arrivés Bruno Gollnisch, Nicolas Bay ou encore Julien Odoul ... autant d'anciens eurodéputés ou assistants parlementaires.
25 prévenus au total (ils sont 27 renvoyés mais ni Jean-Marie Le Pen, ni Jean-François Jalkh ne sont en état d'être jugés selon des expertises médicales), qui doivent répondre de détournement de fonds publics.
Bonjour à tous,
C'est rare, mais ça arrive : en direct d'une audience civile aujourd'hui. En l'occurrence l'assignation en référé des Républicains par Eric Ciotti pour contester son exclusion du parti et de la présidence de celui-ci.
Ca se passe au tribunal judiciaire de Paris.
11 heures. L'audience est ouverte. Et débute l'appel des parties. Juste une question de procédure ? Et non, car premier écueil : deux avocats se présentent comme représentants des Républicains.
L'un côté Eric Ciotti, l'autre côté Annie Genevard et François-Xavier Bellamy.
“Je ne peux pas recevoir une double constitution. C’est un problème et c’est à vous de trancher”, s'agace la présidente. Sauf que personne ne lâche. Car derrière cette question de robes, il y a tout l'enjeu de l'audience du jour : qui préside encore Les Républicains ?
Bonjour à tous,
Après une pause hier, le procès de la Grande mutation devant la 13e chambre correctionnelle de Paris reprend avec les dernières auditions de parties civiles. Puis viendront les interrogatoire des prévenus, à savoir six cadres de l'organisation sectaire.
Emmanuelle s'avance à la barre. Elle est l'aînée d'une des anciennes adeptes de la Grande mutation.
"Quatre enfants, enfance heureuse, une mère aimante".
C'est autour de 2005, que sa mère commence à fréquenter la Grande mutation, "emmenée par un rabatteur à Dijon".
"C'était un médecin qui était le rabatteur de la Grande mutation à Dijon. Il a été radié depuis, mais à l'époque il avait une vraie plaque de médecin", explique Emmanuelle à la barre. "Du coup, elle allait à Paris aux conférences et entretiens individuels".
Palais de justice de Paris, salle Diderot.
Au procès dit du #VioleurdeTinder l'heure est au réquisitoire de l'avocat général, Philippe Courroye.
Rappelons que Salim Berrada est jugé pour 17 viols et agressions sexuelles et encourt 20 ans de réclusion.
"Vous les avez vues, entendues. Vous avez entendu le récit des viols et des agressions sexuelles subies par ces 17 victimes. Vous avez vu ici, à cette barre, celles qui ont eu la force de venir raconter leurs souillures", entame l'avocat général dans son réquisitoire.
"Et lui, les a-t-il seulement vues, entendues ? La question se pose tellement, tout au long de cette audience est resté imperturpable, comme bunkérisé dans le béton de ses dénégations", poursuit l'avocat général.
Bonjour à tous,
De retour salle Diderot au palais de justice de Paris. Procès dit du #VioleurdeTinder
Dernier jour des débats aujourd'hui avant les plaidoiries et réquisitoire prévus demain.
Ce matin, la dernière partie civile s'exprime à la barre. Nous l'appellerons "Rania".
"Rania" raconte à son tour la prise de contact sur Tinder, le rendez-vous pour une séance photo. "J’avais apporté des vêtements dans un sac, on a commencé à discuter. Il m’a proposé un shot d’alcool, puis il m’a parlé des fêtes qu’il faisait, de la drogue … ça m’a paru étrange"
"Je me sentais totalement euphorique", se souvient Rania. Puis, alors que je regardais les photos qu'on venait de faire, il s'assied à côté de moi et m'embrasse. Je l'ai repoussé et lui ai dit :"je ne veux pas ça, tu ne m'attires pas". Mais il revient vers moi et dit "essaie".
Bonjour à tous,
Salle Diderot, palais de justice.
De retour au procès dit du #VioleurdeTinder : Salim Berrada comparaît devant la cour criminelle départementale pour les viols et agressions sexuelles de 17 femmes lors de séances photo à son domicile.
Celle que nous appellerons Charline est la neuvième victime dont les faits dénoncés sont examinés par la cour. Elle a aujourd'hui 26 ans et est comédienne, explique-t-elle.
"Je vous laisse la parole", déclare le président à "Charline"
Long silence de la jeune femme.
"Quand j’ai découvert le travail de monsieur Salim Berrada, j’étais mineure à l’époque. Mais j’étais déjà modèle. Je faisais principalement du portrait."