En attendant, notons quand même que pendant cette audience, il y aura eu : l'alerte pour l'attentat de la préfecture de police, un message d'alerte liée à la manifestation d'Extinction Rebellion, cette évacuation ... ainsi qu'un appel à la prière via une sonnerie de portable.
L'audience a repris pour la suite de la plaidoirie des avocats d'Ornella Gilligmann.
Me Nogueras : "dans les messages qu'ils s'envoient, on ne parle que de sexe, d'amour, de mariage."
Me Nogueras : "Ornella Gilligmann n’est pas innocente. elle sait qu’elle va faire quelque chose. Ce que nous on vous dit c’est qu’elle pense que son rôle est circonscrit à une aide." #bonbonnes
Me Nogueras : "si ça avait été moi, mon confrère, probablement qu’on aurait pris une décision différente. mais dans l’état d’emprise où elle est, elle prend la décision, parce qu’elle se sent coincée, de participer."
Me Nogueras : "soit elle montre sa faiblesse, soit elle fait le choix sans qu’il le sache de faire capoter le plan. C’est ça le choix d’Ornella Gilligmann."
Me Nogueras : "j’ai eu, au fil de ces longs parloirs, énormément de doutes. Parce que c’est énorme. Parce qu’on a deux femmes en jilbab en train de courir à 3 heures du matin dans un rue de Paris avec une voiture pleine de #bonbonnes de gaz."
Me Nogueras : "l'opinion publique attend probablement une réponse ferme, mais quand on a assisté à cette audience, on peut regarder Ornella Gilligmann et lui dire que ce qu'elle est a fait est grave, la réponse est là, mais que ce n'est pas une réponse d'anéantissement."
Me Ouhioun : "on vous demande une peine extrêmement lourde : 25 ans de réclusion ont été requis. Et on ne vous donne aucune motivation de cette peine."
Me Ouhioun : "Ornella Gilligmann c'est à Fleury-Merogis une pestiférée pour des détenues radicalisées." #bonbonnes
Me Ouhioun : "25 ans de réclusion pour Ornella Gilligmann, c’est envoyer un message contre-productif parce que ça veut dire que quel que soit le processus de déradicalisation, peu importe, c’est 25 ans." #bonbonnes
Me Ouhioun : "ce procès n'est pas celui du terrorisme, celui de l'état islamique, ni du djihad au féminin. Et Ornella Gilligmann saura très bientôt être utile pour la société." #bonbonnes
L'audience est suspendue jusqu'à lundi matin pour la dernière plaidoirie de défense, celle des avocats d'Inès Madani. #bonbonnes
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Bonjour à tous,
En direct du tribunal judiciaire de Paris.
2e etage. Grande salle. Et pour cause.
L'audience qui s'ouvre aujourd'hui attire les foules des grands jours.
Début du procès dit des eurodéputés RN.
Viennent d'entrer dans la salle d'audience la présidente du Rassemblement national et principale prévenue de ce procès : Marine Le Pen.
Sont également arrivés Bruno Gollnisch, Nicolas Bay ou encore Julien Odoul ... autant d'anciens eurodéputés ou assistants parlementaires.
25 prévenus au total (ils sont 27 renvoyés mais ni Jean-Marie Le Pen, ni Jean-François Jalkh ne sont en état d'être jugés selon des expertises médicales), qui doivent répondre de détournement de fonds publics.
Bonjour à tous,
C'est rare, mais ça arrive : en direct d'une audience civile aujourd'hui. En l'occurrence l'assignation en référé des Républicains par Eric Ciotti pour contester son exclusion du parti et de la présidence de celui-ci.
Ca se passe au tribunal judiciaire de Paris.
11 heures. L'audience est ouverte. Et débute l'appel des parties. Juste une question de procédure ? Et non, car premier écueil : deux avocats se présentent comme représentants des Républicains.
L'un côté Eric Ciotti, l'autre côté Annie Genevard et François-Xavier Bellamy.
“Je ne peux pas recevoir une double constitution. C’est un problème et c’est à vous de trancher”, s'agace la présidente. Sauf que personne ne lâche. Car derrière cette question de robes, il y a tout l'enjeu de l'audience du jour : qui préside encore Les Républicains ?
Bonjour à tous,
Après une pause hier, le procès de la Grande mutation devant la 13e chambre correctionnelle de Paris reprend avec les dernières auditions de parties civiles. Puis viendront les interrogatoire des prévenus, à savoir six cadres de l'organisation sectaire.
Emmanuelle s'avance à la barre. Elle est l'aînée d'une des anciennes adeptes de la Grande mutation.
"Quatre enfants, enfance heureuse, une mère aimante".
C'est autour de 2005, que sa mère commence à fréquenter la Grande mutation, "emmenée par un rabatteur à Dijon".
"C'était un médecin qui était le rabatteur de la Grande mutation à Dijon. Il a été radié depuis, mais à l'époque il avait une vraie plaque de médecin", explique Emmanuelle à la barre. "Du coup, elle allait à Paris aux conférences et entretiens individuels".
Palais de justice de Paris, salle Diderot.
Au procès dit du #VioleurdeTinder l'heure est au réquisitoire de l'avocat général, Philippe Courroye.
Rappelons que Salim Berrada est jugé pour 17 viols et agressions sexuelles et encourt 20 ans de réclusion.
"Vous les avez vues, entendues. Vous avez entendu le récit des viols et des agressions sexuelles subies par ces 17 victimes. Vous avez vu ici, à cette barre, celles qui ont eu la force de venir raconter leurs souillures", entame l'avocat général dans son réquisitoire.
"Et lui, les a-t-il seulement vues, entendues ? La question se pose tellement, tout au long de cette audience est resté imperturpable, comme bunkérisé dans le béton de ses dénégations", poursuit l'avocat général.
Bonjour à tous,
De retour salle Diderot au palais de justice de Paris. Procès dit du #VioleurdeTinder
Dernier jour des débats aujourd'hui avant les plaidoiries et réquisitoire prévus demain.
Ce matin, la dernière partie civile s'exprime à la barre. Nous l'appellerons "Rania".
"Rania" raconte à son tour la prise de contact sur Tinder, le rendez-vous pour une séance photo. "J’avais apporté des vêtements dans un sac, on a commencé à discuter. Il m’a proposé un shot d’alcool, puis il m’a parlé des fêtes qu’il faisait, de la drogue … ça m’a paru étrange"
"Je me sentais totalement euphorique", se souvient Rania. Puis, alors que je regardais les photos qu'on venait de faire, il s'assied à côté de moi et m'embrasse. Je l'ai repoussé et lui ai dit :"je ne veux pas ça, tu ne m'attires pas". Mais il revient vers moi et dit "essaie".
Bonjour à tous,
Salle Diderot, palais de justice.
De retour au procès dit du #VioleurdeTinder : Salim Berrada comparaît devant la cour criminelle départementale pour les viols et agressions sexuelles de 17 femmes lors de séances photo à son domicile.
Celle que nous appellerons Charline est la neuvième victime dont les faits dénoncés sont examinés par la cour. Elle a aujourd'hui 26 ans et est comédienne, explique-t-elle.
"Je vous laisse la parole", déclare le président à "Charline"
Long silence de la jeune femme.
"Quand j’ai découvert le travail de monsieur Salim Berrada, j’étais mineure à l’époque. Mais j’étais déjà modèle. Je faisais principalement du portrait."