Ce matin, au procès #Taghi la cour entend d'anciens codétenus de Bilal Taghi, qui ont assisté à son attaque au sein de l'unité dédiée d'Osny.
Le premier qui témoigne Matthew C. a été condamné pour avoir tenté de partir en Syrie. Il est aujourd'hui libre.
Il parle de l'unité dédiée d'Osny quasiment dans les mêmes termes que Bilal #Taghi : "j'avais l'impression d'être une souris de laboratoire".
Après l'attaque de Bilal #Taghi , l'unité dédiée a été immédiatement fermée et tous les détenus placés à l'isolement : "on n'avait plus de couteau, de fourchette. On a passé 4 mois sans miroir. Pas de promenade ou de douche parfois pendant plusieurs jours", raconte Matthew C.
Matthew C. : "on a subi une vraie injustice. Moi je vais vous le dire : le surveillant, là, [il montre quelqu’un dans le public], il est surnommé Schrek."
La cour entend maintenant un autre ancien codétenu de Bilal #Taghi
Mokhtes D. est incarcéré à Strasbourg et est entendu par visioconférence.
Mokhtes D. revient sur ce dimanche après-midi : "on a entendu des cris. J’ai juste vu Bilal #Taghi courir après un surveillant, il y avait du sang."
Mokhtes D. peine à revenir sur les faits : "il y avait des coups dans tous les sens, du sang. Moi quand j'ai vu le sang, j'ai reculé. C'était la confusion."
Dans les minutes qui suivent l'attaque, les surveillants quittent l'aile. Mokhtes D. qui se retrouve dans la coursive avec d'autres détenus et Bilal #Taghi se souvient: "j'avais peur. Je me suis dit qu'il était peut-être en colère contre nous"
Mokhtes D. est le premier à évoquer l'unité dédiée d'Osny en termes positifs : "ça m’a aidé pour plein de choses. On a eu des suivis psys, des activités par rapport au renforcement du lien familial."
Mokhtes D. : "le seul bémol que j’aurais pu mettre c’est qu’on était 18 dans une aile et on ne voyait aucun autre détenu. On était seulement entre nous, condamnés pour les mêmes choses."
Mokhtes D. au sujet de Bilal #Taghi et de Philippe H., premier surveillant qu'il a agressé : "ils étaient en embrouille. Il y a eu un accrochage pour des baskets qu’il n’avait pas pu sortir de la fouille. Depuis c’était froid entre eux, ils avaient des conversations sèches."
Mokhtes D. "Bilal #Taghi s'excitait tout seul, il criait parfois en l'air mais il s'en est jamais pris à quelqu'un d'entre nous."
Mokhtes D. : "J'ai trouvé ça très incompréhensible, exagéré et choquant venant de lui. Sachant qu'il lui restait 1 ans 1/2 ou 2 ans de prison. "
Mokhtes D. : "je pense qu'il a mélangé les deux [l'acte terroriste et l'acte désespéré]. Certaines personnes font ça : partant d'un acte désespéré, ils en font un acte religieux."
Rectificatif : Mokhtes D. n'est plus détenu.
"Aujourd'hui, j'ai repris ma vie, je travaille dans le BTP comme manoeuvre. Je me suis marié. J'ai un enfant en cours ... enfin ma femme est enceinte."
Mokhtes D. au sujet de l'unité dédiée d'Osny : "les détenus normaux avaient une image de nous comme si on était féroces. Même le médecin m'avait dit "ah vous êtes avec les méchants". C'est vrai qu'on était un peu comme des lépreux, mais moi je préfère en garder le bon côté."
Fin de l'audition des anciens codétenus. Avant l'audition d'un membre de l'équipe d'intervention spécialisée qui a arrêté Bilal #Taghi après son attaque, la cour fait projeter la vidéo de cette interpellation.
La vidéo montre les ERIS (équipe d'intervention) très nombreux et lourdement équipés entrer dans la coursive pour maîtriser Bilal #Taghi
Un membre des ERIS (équipe régionale d'intervention et de sécurité - dispositif d'intervention en détention). témoigne anonymement. Il raconte comment Bilal #Taghi s'est "jeté vers nous. Il est rapidement maîtrisé, menotté et évacué".
Le témoin raconte qu'"un coeur est dessiné avec du sang sur la vitre. Il y a beaucoup de sang."
Présidente : "vous l'avez entendu crier quelque chose [Allah Aqbar selon certains témoins, ndlr]
Témoin ERIS : "il n'a rien crié du tout".
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Bonjour à tous,
En direct du tribunal judiciaire de Paris.
2e etage. Grande salle. Et pour cause.
L'audience qui s'ouvre aujourd'hui attire les foules des grands jours.
Début du procès dit des eurodéputés RN.
Viennent d'entrer dans la salle d'audience la présidente du Rassemblement national et principale prévenue de ce procès : Marine Le Pen.
Sont également arrivés Bruno Gollnisch, Nicolas Bay ou encore Julien Odoul ... autant d'anciens eurodéputés ou assistants parlementaires.
25 prévenus au total (ils sont 27 renvoyés mais ni Jean-Marie Le Pen, ni Jean-François Jalkh ne sont en état d'être jugés selon des expertises médicales), qui doivent répondre de détournement de fonds publics.
Bonjour à tous,
C'est rare, mais ça arrive : en direct d'une audience civile aujourd'hui. En l'occurrence l'assignation en référé des Républicains par Eric Ciotti pour contester son exclusion du parti et de la présidence de celui-ci.
Ca se passe au tribunal judiciaire de Paris.
11 heures. L'audience est ouverte. Et débute l'appel des parties. Juste une question de procédure ? Et non, car premier écueil : deux avocats se présentent comme représentants des Républicains.
L'un côté Eric Ciotti, l'autre côté Annie Genevard et François-Xavier Bellamy.
“Je ne peux pas recevoir une double constitution. C’est un problème et c’est à vous de trancher”, s'agace la présidente. Sauf que personne ne lâche. Car derrière cette question de robes, il y a tout l'enjeu de l'audience du jour : qui préside encore Les Républicains ?
Bonjour à tous,
Après une pause hier, le procès de la Grande mutation devant la 13e chambre correctionnelle de Paris reprend avec les dernières auditions de parties civiles. Puis viendront les interrogatoire des prévenus, à savoir six cadres de l'organisation sectaire.
Emmanuelle s'avance à la barre. Elle est l'aînée d'une des anciennes adeptes de la Grande mutation.
"Quatre enfants, enfance heureuse, une mère aimante".
C'est autour de 2005, que sa mère commence à fréquenter la Grande mutation, "emmenée par un rabatteur à Dijon".
"C'était un médecin qui était le rabatteur de la Grande mutation à Dijon. Il a été radié depuis, mais à l'époque il avait une vraie plaque de médecin", explique Emmanuelle à la barre. "Du coup, elle allait à Paris aux conférences et entretiens individuels".
Palais de justice de Paris, salle Diderot.
Au procès dit du #VioleurdeTinder l'heure est au réquisitoire de l'avocat général, Philippe Courroye.
Rappelons que Salim Berrada est jugé pour 17 viols et agressions sexuelles et encourt 20 ans de réclusion.
"Vous les avez vues, entendues. Vous avez entendu le récit des viols et des agressions sexuelles subies par ces 17 victimes. Vous avez vu ici, à cette barre, celles qui ont eu la force de venir raconter leurs souillures", entame l'avocat général dans son réquisitoire.
"Et lui, les a-t-il seulement vues, entendues ? La question se pose tellement, tout au long de cette audience est resté imperturpable, comme bunkérisé dans le béton de ses dénégations", poursuit l'avocat général.
Bonjour à tous,
De retour salle Diderot au palais de justice de Paris. Procès dit du #VioleurdeTinder
Dernier jour des débats aujourd'hui avant les plaidoiries et réquisitoire prévus demain.
Ce matin, la dernière partie civile s'exprime à la barre. Nous l'appellerons "Rania".
"Rania" raconte à son tour la prise de contact sur Tinder, le rendez-vous pour une séance photo. "J’avais apporté des vêtements dans un sac, on a commencé à discuter. Il m’a proposé un shot d’alcool, puis il m’a parlé des fêtes qu’il faisait, de la drogue … ça m’a paru étrange"
"Je me sentais totalement euphorique", se souvient Rania. Puis, alors que je regardais les photos qu'on venait de faire, il s'assied à côté de moi et m'embrasse. Je l'ai repoussé et lui ai dit :"je ne veux pas ça, tu ne m'attires pas". Mais il revient vers moi et dit "essaie".
Bonjour à tous,
Salle Diderot, palais de justice.
De retour au procès dit du #VioleurdeTinder : Salim Berrada comparaît devant la cour criminelle départementale pour les viols et agressions sexuelles de 17 femmes lors de séances photo à son domicile.
Celle que nous appellerons Charline est la neuvième victime dont les faits dénoncés sont examinés par la cour. Elle a aujourd'hui 26 ans et est comédienne, explique-t-elle.
"Je vous laisse la parole", déclare le président à "Charline"
Long silence de la jeune femme.
"Quand j’ai découvert le travail de monsieur Salim Berrada, j’étais mineure à l’époque. Mais j’étais déjà modèle. Je faisais principalement du portrait."