Aujourd'hui, dans @libe, j’ai écrit trois pages sur le futur que nous promet la science… Ou plutôt sur ce système de promesses qui oriente la recherche scientifique et les orientations technologiques. liberation.fr/debats/2020/01…
@libe Cet article a été d'abord publié dans Bulb, nouvelle revue numérique consacrée aux idées, spécialement conçue pour la lecture sur smartphone. Jetez-y un œil, il y a plein de choses passionnantes à lire. Vraiment. bulb.liberation.fr
@libe Pour en revenir au sujet, c’est un thème qui m’a fasciné ces dernières années. Avant de m’intéresser aux sciences, j’ai longtemps travaillé sur les technologies numériques, secteur où les promesses, ben c’est un peu le quotidien. Surtout pour les journalistes.
@libe A tel point que toute personne un tant soit peu sérieuse ne peut que s’amuser (ou se désoler) des projections farfelues qui fleurissent, notamment à cette période de l’année («Les innovations attendues en 2020», «Les technologies qui vont bouleverser la décennie à venir»).
@libe J’ai fait un virage vers les sciences notamment avec l’intelligence artificielle. Quand j’ai essayé de comprendre ce qui se cachait vraiment derrière ce terme, j’ai été amené à rencontrer de nombreux chercheurs.
@libe Et la plupart avait un discours beaucoup plus mesuré que les projections délirantes des futurologues autoproclamés. Pourtant, même en recherche fondamentale, il y avait un agenda, des objectifs et, quelque part, un système de promesses.
@libe Sans trouver ça complètement choquant, il y avait un truc qui me chiffonnait. Pourquoi produire un discours sur ce qu’on va trouver, alors qu’on est encore en train de chercher ?
@libe Je pensais sincèrement qu’en m'aventurant sur le terrain scientifique, je pourrais échapper à toutes ces projections qui ne cessent d’affoler mon bulshitomètre. Et je me suis rendu compte que ce n’était pas vraiment le cas. J’ai voulu en savoir plus. D’où ce papier.
@libe Je dois préciser que je n’aurais sans doute pas pu approfondir autant le sujet sans le numéro 12 de la revue Socio. J’ai d’ailleurs interrogé @ArSaintMartin qui a co-coordonné ce numéro et Annick Jacq, qui a écrit dedans. journals.openedition.org/socio/4381
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J-6. Il est temps de faire ici l’annonce officielle de l’arrivée d’un nouveau programme sur la chaîne Twitch et dans le flux podcast de @silenceonjoue : Gâchette Gauche, le rendez-vous mensuel de la presse jeux vidéo, en compagnie de @Canardpcredac, @JVlemag et @Jeux_Video_Mag.
Ca se passera en live sur la chaîne Twitch de @Silenceonjoue tous les derniers lundis du mois. La première émission, le pilote où rien ne fonctionnera comme prévu mais c’est pas grave, ce sera lundi prochain, le 31 janvier, à 13h.
Je vais parler du programme de ce premier numéro, mais avant, un peu de contexte. Le contexte, c’est évidemment le vide laissé par le départ de la rédaction de Gamekult et donc la disparition de fait du dernier «pure player» qui revendiquait son intégrité journalistique.
Avec @mariuschapuis, nous voulions revenir plus longuement sur la fin de Gamekult après l’annonce jeudi soir du départ collectif de la rédaction. Mais l’actualité nous a rattrapé, et après ce qu’il s’est passé hier, il nous a semblé urgent de publier notre article. ⤵️⤵️⤵️
A 16h, lundi, les membres de la rédaction de Gamekult qui avaient décidé de partir avec la clause de cession le 7 décembre ont appris qu’ils devaient quitter les lieux dans la soirée et ne plus revenir dans les locaux. «A l’américaine.» Sidération dans les rédactions voisines.
Légalement, c’est une «dispense d’activité» de la part de Reworld. Symboliquement, on peut interpréter ce geste comme la conséquence directe de leur prise de parole jeudi, et de la vague d’indignation qui s’en est suivie.
Troisième et dernier volet de notre enquête sur les écoles de jeux vidéo, avec @mariuschapuis, toujours en collaboration avec @ViRrrgile et @noddus_, de Gamekult. Nous avons voulu avoir une vision d’ensemble de ce secteur pour le moins chaotique. liberation.fr/culture/jeux-v…
Plus d’une centaine de formations promettent d’ouvrir les portes du monde du jeu vidéo. «La France est le pays qui a le plus d’écoles de jeux vidéo par habitant», s’amuse à ce sujet Stéphane Natkin, le fondateur de l’Enjmin.
Le secteur fait rêver et les écoles savent appuyer sur la corde sensible. Vinciane Zabban : «Il y a un effet de discours très trompeur pour le grand public, une façon de parler de “métiers d’avenir” et de valoriser le temps que les enfants ont passé devant Fortnite.»
Il faut que je revienne sur un papier que j’ai publié la semaine dernière dans Libé. C’est une histoire de vie intelligente dans la galaxie et d’objet interstellaire observé en 2017. Attention, thread beaucoup (beaucoup!) trop long. ⤵️
Tout commence début janvier quand on remarque dans le calendrier des sorties du Seuil, un livre au titre quelque peu intriguant : “Le premier signe d’une vie intelligente extraterrestre”. C’est prévu pour le 28 janvier et c’est signé Avi Loeb, une pointure en astrophysique. Hum…
Je demande les épreuves du bouquin, et j’apprends à cette occasion que c’est une sortie mondiale et qu’il faut signer un accord de confidentialité. C’est une première de mon côté pour un essai scientifique, mais bon, soit…
Alertés par des salariés d’Ubi Montpellier, nous avons enquêté, avec @mariuschapuis, sur les coulisses de «Beyond Good & Evil 2», superproduction estampillée Michel Ancel. Un chantier chaotique et douloureux. next.liberation.fr/images/2020/09…
Nous avons parlé à une quinzaine d’employés du studio, à tous les niveaux de l'organigramme. Ils pointent du doigt la gestion problématique du chantier par Ancel et nous parlent de burn-out, de dépressions, du mal-être profond qui plombe l’équipe.
BGE2, c’est déjà plus de sept ans de développement et le titre vient tout juste de sortir de pré-production. On nous a expliqué qu’Ancel, à mi-temps sur le projet, avait pour habitude de tricoter/détricoter en permanence le travail des équipes.
Aujourd'hui, dans Libé, j'ai publié une double page d'enquête sur un sujet qui m'intriguait depuis longtemps : l'absence revendiquée de toute équation dans la plupart des ouvrages de vulgarisation scientifique. #thread ⤵️
Je ne cessais d’y penser depuis que ma lecture en 2018 du livre de @carlorovelli, l’Ordre du temps. Au tout début du livre, il cite l’équation du second principe de la thermodynamique, ΔS≥0, avant de s’excuser presque.
Il écrit : «Pardonnez-moi cette équation : c’est la seule de ce livre. C’est l’équation de la flèche du temps, je ne pouvais pas ne pas l’écrire dans mon livre sur le temps.» (p39)