Pour comprendre ces phénomènes, il faut s'intéresser à la circulation océanique et aux vents qui ont un impact important sur le climat
Le climat australien est modulé par des oscillations de température de surface de la mer qui influent sur les courants marins et les précipitations. Ces oscillations australes constituent le dipôle de l’océan Indien (IOD)
Celui-ci est en phase positive :
🌬️les vents d’Ouest faiblissent le long de l’équateur (voire des vents vers l’Est se forment)
🌊 l’eau de l’océan Indien (à l’Est) devient plus froide que les eaux de surface à l’Ouest du côté de l’Afrique
L’air froid descend et moins de nuages se forment en Australie/Indonésie. Cela provoque une baisse de l’humidité en Australie et des températures élevées, d'où un risque d'incendie accru
Et des précipitations en Afrique (eaux de surface plus chaudes)
Certaines années, le dipôle est en phase négative : les vents vers l’Ouest s’intensifient le long de l’équateur ce qui concentre les eaux chaudes près de l’Australie, les nuages partent également vers l’Est, ce qui provoque des précipitations plus importantes en Australie
Le dipôle avait atteint un pic à +2,15°C en Novembre par rapport à la normale. Le changement climatique pourrait augmenter les amplitudes des phases positives d'IOD en Australie et réduire la fréquence des phases d'IOD négatives
Cette phase positive du dipôle de l'océan indien avait apporté de fortes précipitations en Afrique de l'Est. Les inondations avaient touché 2,5 millions d'Africains
Si tu cherches des informations fiables sur les études scientifiques sur l'acétamipride et les néonicotinoïdes, retrouve mon gros travail de synthèse sur mon compte insta :
Malheureusement on n'a très peu d'études chez l'humain sur l'acétamipride (pas de données ne veut pas dire qu'il n'y a rien à voir)
Les principales préoccupations sont la neurotoxicité développementale et l'écotoxicité, pas le risque de cancer
Les études in vivo présentent trop d’incertitudes méthodologiques pour être utilisées dans l’évaluation du danger
L’étude de Loser et al. (2021) fournit un signal mécanistique plausible mais ne permet pas à elle seule de conclure à un effet de neurotoxicité développemental avéré
Sur l'acétamipride, pourquoi tout le monde parle de risque de cancers ?!
Les principaux risques d'après les données scientifiques sont la neurotoxicité développementale (DNT, voir l'image dans une étude in vitro) ou des effets endocriniens
Je vais commenter des études
L’acétamipride active les récepteurs nicotiniques (nAChR) à partir de 1 μM en in vitro. Cette activation est suivie d’une désensibilisation rapide, ce qui perturbe la signalisation neuronale => Effet considéré comme un mécanisme plausible de DNT
Il y a peu d'études chez l'humain sur l'acétamipride
Le métabolite IM-2-1 est associé à une réduction du taux de testostérone chez hommes et femmes. Cela suggère un effet endocrinien potentiel, mais causalité non établie (étude transversale n=2014)
Questions/réponses sur l'avis de l'ANSES sur les isoflavones et le soja
1) Pourquoi les valeurs toxicologiques de référence (VTR) se basent sur des études animales ?
Il n'y avait pas d'étude humaine assez solide avec une relation dose réponse pour établir une VTR
C'est très classique en évaluation de risques alimentaires d'utiliser des données animales toxicologiques pour dériver une VTR puisqu'on est dans un environnement contrôlé où on peut tester des doses très faibles et très élevées
Exemple pour les composés naturels végétaux
Ici ils ont considéré que l'étude du NTP 2008 (US National Toxicological Program) et de Eustache 2009 étaient assez solides avec un effet critique sur les glandes mammaires et les testicules pour dériver une VTR = valeur pour qualifier/quantifier un risque pour la santé
Voici 7 femmes scientifiques qui se sont vu voler ou minimiser leurs découvertes, souvent au profit de collègues masculins :
1⃣ Jocelyn Bell Burnell : doctorante en astrophysique, elle a découvert en 1967 les pulsars, des étoiles à neutrons en rotation rapide
Elle a découvert des impulsions aigues régulières provenant systématique de la même partie du ciel. Avec son directeur de thèse Anthony Hewish, ils ont pensé qu’ils avaient détecté un signal provenant d’une civilisation extraterrestre et l'ont nommé LGM-1 (Little GreenMen)
Ils avaient découvert le premier pulsar, CP 1919. Ces étoiles extrêmement denses se forment à partir des restes d’étoiles massives effondrées après une supernova, ils ont des champs magnétiques puissants qui ne sont pas alignés avec l’axe de rotation de l’étoile