Aux États-Unis comme dans le reste du monde, 80% de l'énergie primaire transformée est d'origine fossile : charbon (coal), gaz (natural gas) et pétrole (petroleum).
Pour atteindre la neutralité carbone, ce sont ces trois sources d'énergie qui doivent disparaître (ou à tout le moins très fortement décroître).
Ne doivent rester que les deux fines bandes en haut du graphique "renewables" (renouvelables) et "nuclear" (nucléaire).
Même si cette composante est actuellement absente de tout discours politique, la réduction de la consommation de combustibles fossiles ne pourra essentiellement pas être remplacée par des sources d'énergie alternatives : il va falloir faire preuve de #sobriété.
Ensuite il ne faut pas se tromper de priorité, outre les énormes efforts de sobriété à fournir, nous aurons besoin de toutes les sources d'énergie non-fossiles pour sortir dans l'ordre du charbon et du pétrole, puis du gaz.
Le défi est immense et il reste peu de temps pour le relever !
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En effet, même si la décarbonation de la mobilité devra passer par une réduction de la part de la #voiture dans l'offre totale de #mobilité (et par l'allègement des véhicules), il restera des voitures dans 30 ou 50 ans.
2/10
Celles-ci devront être électrifiées pour se passer du #pétrole. C'est un impératif, à la fois en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre et de préservation du service de mobilité face aux risques de choc futurs sur l'offre de pétrole.
Ce n'est pas ce que dit RTE dans son étude Futurs énergétiques 2050, qui montre que les scénarios de décarbonation avec nucléaire coûtent moins cher que ceux sans nucléaire, du fait des coûts de flexibilité et de réseau.
On pourrait ajouter que les scénarios sans nucléaire sont également plus risqués car ils tablent sur des trajectoires extrêmement ambitieuses de déploiement des EnR, avec un fort développement en parallèle de centrales à gaz (entre 20 et 30 GW).
2/7
(en violet ci-dessous)
Centrales à gaz qui devraient fonctionner en 2050 avec de faibles facteurs de charge, uniquement avec des gaz bas carbone (biogaz, H2), ce que RTE qualifie de "pari technologique lourd" (en faisant référence au stockage de H2 à grande échelle).
En 2019 et 2020, les importations d'uranium naturel de la France ont été plus que compensées par les exportations d'uranium enrichi. Le bilan net se chiffrant à quelques dizaines à quelques centaines de millions d'euros.
3/9
Tout d'abord, l'Allemagne qui fait pression sur l'Afrique du sud pour qu'elle abandonne le #charbon, c'est un peu comme si ExxonMobil faisait pression sur Shell pour qu'elle abandonne le #pétrole.
2/18
Certes, la place du charbon et le soutien des autorités sud-africaines au charbon en Afrique du sud sont très problématiques vis-à-vis du réchauffement climatique.
Mais s'il y a bien un pays qui n'a rien à dire, c'est l'Allemagne.
Tout d'abord, atteindre la neutralité carbone suppose un effort de réduction des émissions de gaz à effet de serre à la fois significatif et parallèle à tous les secteurs. Autrement dit, aucun secteur ne peut s'affranchir d'efforts.
2/16
En 2019, le secteur aérien français a émis 23,4 millions de tonnes de CO2, soit 6,4% des émissions nationales, et ces émissions sont croissantes (+2,6% en 2019 par rapport à 2018 et +24,6% entre 2000 et 2019).
Les négociations entre la Russie et la Chine sur le projet de gazoduc Force de Sibérie 2 (FS2) semblent avancer rapidement, avec l'annonce par la partie russe d'un accord trouvé avec la Chine.
Même si cette annonce est probablement un peu prématurée, elle souligne la volonté de la Russie d'avancer vite, et l'ouverture de la Chine à ces discussions.
2/13
Aujourd'hui, les champs gaziers à l'ouest de la Russie, qui servaient historiquement l'Europe, ne sont pas connectés à la Chine, servie par les champs de Sibérie orientale.
FS2 connectera les champs de Yamal (ouest) à la Chine.