#Récits #Pragmatisme #WilliamJames A propos du dernier texte de @ddebaise "Le récit des choses terrestres", basé sur une intuition insistance de W James: "Le monde est plein de récits singuliers qui se déroulent parallèlement commencent et finissent à ...
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... divers instants. Ils s'entrecroisent et s'entremêlent par moment, mais notre esprit ne peut les faire coïncider complètement" = Debaise y voit une manière ontologique de "désigner l'étoffe, le matériau dont le monde lui-même est constitué"
Ces récits sont qualifiés de précaires en 2 sens (spoiler: Anna Tssssssing!!!): 1/ la vulnérabilité et la dépendance aux autres de tout être; 2/ la contigence de celui-ci, le fait qu'il aurait pu tout aussi bien ne pas être! = l'attention au "halo de possibilités...
... non réalisées qui l'accompagne" = d'où l'opposition entre une connaissance saltatoire (traditionnelle) et une connaissance ambulatoire (à la James)
"Nous ne sautons pas, par un acte de connaissance, d'un sujet à un objet, mais nous circulons de l'un à l'autre par l'ensemble des intermédiaires qui nous y relient" = pas de vide entre les vivants mais des "zones de co-dépendances"!
Conclusion: "Tout est dit dans le récit des choses terrestres, mais il nous incombe de les articuler, d'en intensifier le sens et d'accompagner les possibles qu'ils portent avec eux; bref, d'en inventer de nouveaux qui nous définissent comme choses terrestres, parmi les autres"
Top article, qui articule précarité & contingence, avec une problématique des récits d'une part & des "plus- ou autres-qu'-humains" d'autre part
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