La mention des fortes doses est totalement mensongère. On sait que Conflits n'a pas pour habitude de sourcer ses affirmations, mais le tweet suivant fait mention de débits de dose ambiants seize fois supérieurs a la normale. 1️⃣/6️⃣
Il s'agit d'une valeur que l'on a vu apparaître en début de semaine, qui a été mesurée en un endroit, proche de la zone touchée par l'incendie. Conflits n'a donc manifestement aucune autre information sur les doses. 2️⃣/6️⃣
Il est important de noter qu'il s'agit d'UNE mesure, pas représentative de toute la zone, encore moins a tout moment.
D'autres mesures partagées le même jour laissent entendre que ce "16 fois la norme" est un maximum enregistré, pas une moyenne. 3️⃣/6️⃣
Par ailleurs, même en considérant des expositions continues des pompiers à de tels débits de dose pendant plusieurs heures voire plusieurs jours de suite, on serait des dizaines ou centaines de milliers de fois en dessous des « fortes doses ». 4️⃣/6️⃣
Pour vous donner une idée, on parle de dose qui se comptent en millionièmes de sievert par heure.
Le domaine des fortes doses commence lorsque l'on approche ou l'on dépasse un cumul de 1 Sievert ; on en est bien loin. 5️⃣/6️⃣
Si les incendies sont bien réels, si leur évolution est à suivre et si la surveillance de la radioactivité à petite et grande échelles doit être maintenue, le risque radiologique pour les pompiers est très faible, nul motif pour flipper les gens là-dessus @Conflits_FR. 6️⃣/6️⃣
• • •
Missing some Tweet in this thread? You can try to
force a refresh
En réponse aux dernières inepties de Cormand, rappelons simplement que :
▫ l'énergie nucléaire n'a en effet rien d'une énergie de transition, que c'est le gaz qui a ce statut chez les libéraux ET les écolos tradis ;
▫️ l'énergie nucléaire a le potentiel d'être durable dans tous les sens du terme et est même d'autant plus pertinente et vertueuse (fermeture du cycle), donc acceptable, dans une logique de pérennité et de long terme ;
▫️ que des études qui montrent qu'un scénario 100% renouvelable est possible existent, oui, mais « souhaitable » c'est beaucoup moins étayé (neutralité dans la démarche scientifique) ;
On donne trop peu de valeurs numériques au sujet des rejets prévus à #Fukushima-Daiichi à partir de demain.
Je plaide aussi coupable, manque de temps pour fouiller les données, etc.
Voici un petit rattrapage :
Il s'agit de la contribution de chaque radionucléide à l'exposition interne des populations de référence (les plus exposées) aux rejets.
Deux choses sautent aux yeux.
1) Le rôle du tritium, qui ébranle et agite tant les foules, est minime. C'est, pour rappel, un radionucléide que l'organisme ne piège pas bien, donc vite évacué, et aux rayonnements très faiblards. Donc malgré des quantités importantes, il irradie très peu.
L'indépendance, c'est à dire la capacité à être autonomes, en autarcie, sur notre approvisionnement en énergie, c'est un leurre. L'utilisation de l'énergie à une échelle supérieure à ce qui se faisait au XVIIIè siècle, ça demande es infrastructures.
Moyens de conversion, de transport, de distribution... Ça vaut tant pour l'électricité que les carburants liquides et gazeux ; d'origine fossile ou biologique. Toutes ces infrastructures demandent des ressources qu'on ne produit pas et ne produira jamais entièrement localement.
Toujours dans la frénésie actuelle sur le sujet de l'#uranium au #Niger et le risque pour l'approvisionnement de la France pour son #nucléaire, je me suis livré à un petit exercice rétrospectif sur la production des mines Orano. Vous allez voir, c'est pas inintéressant.
Mais avant de rentrer dans le vif du sujet, quelques informations préalables :
🔹Orano n'est pas l'unique fournisseur d'EDF, loin de là. Mais je me concentre dessus parce que :
🔹🔹C'est probablement le principal, en tout cas l'un des principaux
🔹🔹C'est un groupe français,
donc à mes yeux, c'est une façon valable de regarder "l'approvisionnement de la France", même si moins pertinent que de regarder directement l'approvisionnement d'EDF pour son parc
🔹🔹Les infos sont faciles à trouver (rapports RSE en ligne)
Ce qu'ils ne disent jamais, c'est que les conséquences environnementales sont quasi-nulles et conséquences sanitaires nulles.
J'y ai été confronté encore dernièrement.
Lors d'un événement à Cherbourg le mois dernier, en présence de plusieurs élus, un représentant de l'ACRO a longuement brodé sur les rejets de l'usine de la Hague.
En s'appliquant à embrouiller le public non initié.
Vas-y que le tritium ce sont les plus forts rejets du monde et largement plus qu'à Fukushima, vas-y que l'usine rejette de l'iode 129 et du carbone 14, vas-y qu'il suffirait de quelques investissement pour réduire de moitié la dose due a l'iode...