Au départ ce n'était que les champions en phase de poule. Puis on a commencé à ouvrir, en passant par les 1/4F.
Pour cette saison 1999-00, place à deux phases de groupe puis quart, demi et finale. Soit 17 matchs pour aller au bout.
17 matchs, c'est un parcours du combattant.
Et fallait être au taquet 7/7 car parfois, c'était chaque semaine la LDC. Avec en plus un niveau de football de club extrêmement haut, c'était la meilleure époque même.
Des All-Star Games les machins.
Sur Canal, tu avais des reportages, des résumés : c'était vraiment complet.
Pas internet à l'époque, tu ne connaissais pas les résultats, les highlights et tout. Tu étais grave content de payer ton abonnement.
Installez-vous bien, mettez le téléphone portable en silencieux et préparez bien vos yeux.
Rarement le football de club n'a envoyé autant de rêve.
La Lazio, quelle équipe, une folie !!! Cragnotti dépensait sans compter, et v'la le casting de maboul.
Le club venait de remporter la C2 en 1999 (la dernière). Une finale contre Majorque, où les patrons avaient fait le boulot.
Bon faut dire qu'Oliver Neuville (joueur sous-coté lui au passage) l'avait chauffé quelques minutes auparavant.
On met la pression, et on retourne tout en trois minutes, allez hop.
Bon, il est clair que la seconde place se joue entre Kiev et Leverkusen. Et les Ukrainiens doivent absolument gagner chez eux.
Alors Kiev rappuie sur le champignon pour obtenir les trois points.
C'est cool, défaite 0-1 du Dynamo.
C'est moins cool, 0-0 contre Maribor.
Le groupe de la mort.
Ne pas oublier que cette Fiorentina, ça cognait fort.
Trapattoni sur le banc, Batigol, Rui Costa, Mijatovic, Di Livio, Chiesa, Balbo, Torricelli, Amor etc sur la pelouse avec Toldo dans les cages.
Alors que la Fiorentina et Arsenal se quittent sur un score vierge, le Barça est en galère à Stockholm.
Mené 1-0 à cinq minutes de la fin, on active la machine : Abdelardo égalise (86ème) avant que Dani ne met le coup de tête au buzzer.
Les Gunners jouent leurs matchs à Wembley, et ça part bien... avant de se faire cueillir au début de la seconde période.
Arsenal pousse de fou, manque beaucoup avant d'en mettre deux dans le temps additionnel
(le raté d'Henry sur la passe de Suker🤦♂️)
(les maillots SEGA d'Arsenal = les souvenirs)
Les Suédois viennent à Florence pour la 4ème journée et repartent avec trois pions dans les bagages.
Stade mythique, lieu où le Barça a remporté sa C1 en 1992.
Après un peu plus de dix minutes de jeu, première très grosse séquence de ballon.
Restez bien jusqu'au bout, vous ne serez pas déçu 👌
(le contrôle >>>)
Arsenal repart vers l'avant, Bergkamp régale encore mais ça ne conclue pas. Alors le Barça punit encore.
(l'ouverture de Guardiola et la petite touche de Kluivert, c'est délicieux)
Même si Kluivert nous fait une Clinton Njie avant l'heure lol
Le kiff
Le Barça est quasiment qualifié.
Je reprends : le Barça est qualifié, car recevoir Solna est un cadeau pour les Blaugranas.
Kluivert est intenable en première mi-temps.
Pour vous donner une idée du niveau de l'adversité, Frédéric Déhu marque #CQFD
Et il marque avec une aide #JaiDitCQFD
Les Gunners peuvent se contenter d'un nul : Batigol le sait, alors Batigol fait du Batigol ✔️
Dommage, car c'était gros spectacle avec des buts lourds, un Figo en jambe et Déhu qui est parti chez l'ostéopathe le plus proche après le deuxième but de Balbo
Wenger a dû composer avec le calendrier de Premier League et les soucis d'Henry.
Direction la C3, où les Gunners s'inclineront en finale contre Galatasaray aux tirs au but.
Pas le groupe le plus bandant. Et pour cause : ce Dortmund 1999-00 n'est pas un Borussia sensass.
Bien parti en BuLi, il s'écroule peu à peu et termine avec 6 points dans ce groupe faible.
Ah tiens un club français. Et pas n'importe lequel : le dernier finaliste de C3 qui revient en LDC.
L'OM débute contre Strum Graz, et après l’ouverture du score de Pirès, Ravanelli double la mise
(propre Dalmat)
(encore un bon travail de Dalmat)
(Ravanelli sur l'action qui suit, il aurait dû prendre encore plus de temps pour réfléchir ahahaha)
Stéphane Porato réussit quelques exploits pour maintenir le 0-0, et juste avant la mi-temps...
4ème journée, OM/MU au Vélodrome 🔥
Le moment de gloire de William Gallas
(un peu de réussite aussi car un but est injustement refusé aux Anglais à la 93ème)
Qualifié à 99%, l'OM doit quand même disputé ses deux derniers matchs.
Déplacement à Sturm Graz, et accrochez-vous, Christophe Dugarry marque un doublé en LDC !!!!
J'vous mets le deuxième but (la célébration ahahaha)
Cela reste moins traumatisant que Vata en 1990 non ?
Le OM/Zagreb n'a d'intérêt que pour les Croates qui jouent leur qualification en C3 : ils pensent la décrocher à la 84ème minute, mais...
Duel entre le Real et Porto pour savoir qui va finir premier.
Le Real se cherche en ce début de saison, en Liga comme en LDC. La faute notamment à une défense fébrile.
1ère journée, Olympiakos/Real, pour un match carnaval
Part 1🔽
(petite ambiance dans le stade)
Roberto Carlos place une minasse, on était pas loin du 1-0.
Alors va pour la combinaison savoureuse Raúl-Morientes.
Ce jeune gardien ne fera qu'une saison au Real, et voici la raison
(allez hop, direction Valladolid)
(la petite déviation de Morientes, ce n'est que de l'amour)
Un match dans lequel Vítor Baía s'est illustré : de retour à Porto après un passage compliqué au Barça, le portier assure (avant de se blesser)
Lors de la première journée, il donne la victoire aux siens à l'ultime minute contre Molde.
Le milieu de terrain s'affirme et c'est agréable pour les yeux
(là, petit coup franc vs Molde, c'est cadeau)
Succès 3-0, avec un Roberto Carlos en jambe et constamment devant : il provoque, frappe et finit même par marquer.
Mais question à 100 000€ : comment l'arbitre a pu zapper cette main ??!!! ahahahaha
(Bizzarri, au top dans les sorties, ça ne bouge pas)
Désolé pour la qualité de l'image, mais bon on se parle d'un but de Karembeu d'un autre côté : 480p maximum pour Christian
(aucun coéquipier ne le calcule, ça me bute mdr)
Le Bayern doit se remettre du traumatisme de 1999 et cette défaite improbable en finale.
1ère journée, la nouvelle recrue Paulo Sérgio fait des siennes contre le PSV : doublé, avec un but magnifique pour la victoire (2-1)
(van Nistelrooy égalisera sur penalty)
(juste avant, j'vous ai mis une petite sortie de Lionel Charbonnier, me dites pas merci)
Les deux équipes se neutralisent. Rien à signaler.
Et le total ne va pas augmenter après la défaite à Eindhoven
(joli but de Luc Nilis)
Valence termine premier, avec un nouveau pion de Claudio "malin" López
Ensuite, victoire 3-2 contre Willem : 2-0, puis 2-2 avant que Pascal Feindouno ne fasse un petit festival
Martins-Wiltord, Laslandes-Micoud, on valide
(Grenet qui veut faire le nerveux en frappant le ballon après le but des Russes ahaha)
Et bien non : les Girondins font deux 0-0 et le Sparta les coiffent à la différence de but grâce au 5-2 contre le Spartak
(voici un passe décisive et un but de Rosický, après 10 minutes de jeu)
Deux nuls pour débuter : 2-2 entre Galatasaray et l'Herta, 0-0 entre Chelsea et Milan avec un Gianfranco Zola remuant et un Christian Abbiati décisif.
Matchs suivant, Milan bat Galatasaray dans une rencontre spectaculaire.
De son côté, Chelsea prend 6 points contre les Turcs, avec un cinglant 0-5 à Istanbul
(j'vous mets que du bon, donc voici doublé de Flo et sorcellerie de Zola 🙏)
Victoire 2-0 des Blues, avec un but de Didier Deschamps : je vous préviens, il n'y a aucun trucage
Et tout se passe bien, avec des Milanais qui font le taff.
Sans ce résultat, pas de C3, et donc pas de Coupe d'Europe et de SuperCoupe au palmarès !!
Pas de le temps de respirer, on repart direct (la première journée se joue en décembre, la deuxième reprend en février-mars).
MIAM 🍿
Les vacances pour le Barça : cinq victoires en six matchs, et quelques cartons.
Dès la deuxième journée, les Tchèques prennent l'eau dès qu'ils sont réduits à 10.
(la technique individuelle des Blaugranas, c'est trop)
La concurrence est plus élevée, et Jardel s'occupe de ses chiffres en ouvrant le score après cinq minutes.
Et juste avant la mi-temps, nouvelle merveille de Kluivert.
Lui, il faisait toujours la différence sur ces prises de balle, c'était incroyable. Non mais regardez-moi ce contrôle 👀
Du coup, Rivaldo se sent obligé de lui répondre, et comme d'habitude, c'est beau (et légèrement sale mdr)
Merci, à la revoyure.
Une qualification validée en Allemagne, suite à une jolie percée de Clayton
Groupe très relevé. Le genre de casting où tu sais que chaque erreur va se payer cash.
Premier match, Fiorentina/MU : Batigol est sur la pelouse, et pas le moment de se rater. Roy Keane s'en rend compte...
En Espagne, Valence repasse Bordeaux avec un Claudio López de gala
La preuve ici 🔽
Bonne opération car dans le même temps, Manchester bat Bordeaux
(Beckham, quel joueur putain : on oublie trop le danger qu'il représentait)
Et c'est à Bordeaux que l'on comprend pourquoi Bosnich est le plus souvent titulaire sur la saison.
Valence mène à Bordeaux suite à un but sur corner de Djukic.
Tout est encore possible, mais à la 47ème minute, nouvelle expulsion.
Ça commence avec une minasse, puis les Mancuniens refont leur retard à l'expérience
(je crois que l'on peut dire que Roy Keane ne s'est pas posé beaucoup de question sur sa reprise)
(Ça part vite non ? mdr)
Allez, une petite devinette : après l'ouverture du score de Wiltord, que se passe-t-il ?
Fin de l'aventure pour Bordeaux qui a payé bonbon toutes ses erreurs défensives.
Les deux grands rivaux européens avec Kiev en embuscade. Telle est la tendance.
Manque de chance pour les Merengues, ils jouent leur match en Ukraine fin novembre... alors Morientes soulage les siens (17ème)
(Vicente del Bosque, le nouvel entraîneur, respire)
Mieux que pour le Bayern qui se contente d'un nul en Norvège.
Du coup, les Bavarois se reprennent contre Kiev (2-1) avec un but décisif de Paulo Sérgio à dix minutes de la fin
(la célébration 👍)
Après un début de match incroyable, ponctué par l'ouverture du score de Raúl, les Madrilènes se font rejoindre et ne trouvent le chemin des filets que dans les cinq dernières minutes. Par deux fois.
Sauf que les Allemands ne sont pas venus à Madrid pour faire un décrassage.
20ème minute : attention, ça va aller vite 👌
On ne parle pas assez de mon gars Stefan sur ce réseau social. Pour moi, c'est un vrai problème sachez-le.
Sous-coté à cause de son caractère de con, mais quel patron ! Une vraie pourriture en plus.
Nous avons un gros match messieurs-dames.
Manque juste un petit but bien sympathique non ? OK, le Bayern est là pour vous servir, avec Thorsten Fink à la conclusion 👌
(petite parade d'Oliver dans la foulée, c'est du bonus)
Une semaine plus tard, les Bavarois recollent une tarte au Real, encore plus appuyée : c'est officiel, ce Bayern-là est un candidat très sérieux à la victoire finale.
Ne jamais oublier le monstre qu'il a été : sa période Bayern-Inter-Bayern c'est extravagant (sachant qu'à Mönchengladbach, ce n'était pas un coiffeur).
Un monument ❗️
Six points chacun, avec un match à jouer derrière : autant dire que la rencontre est importante.
Et au début, c'est une histoire de penalty, et avantage Real grâce à Casillas.
Encore plus si tu t'amuses à manquer d'attention car tu remets ta chaussure : n'est-ce pas Michel Salgado !
Le miracle a lieu en deux temps : Casillas sauve les siens avant que le gardien du Dynamo ne fasse une faute de main.
En effet, il est évident que le Bayern va faire tourner à Kiev et les Merengues sont dans l'obligation de l'emporter à Rosenborg sur un terrain difficile.
Alors Raúl répond présent (4ème minute)
2- Real (10pts, -1 goal average)
3- Kiev (10pts, +2)
Les sauvetages de Casillas, la frappe lourde de Roberto Carlos, le but de Raúl, le money time contre Rosenborg, etc : le Real se qualifie grâce à une succession de miracles.
Hey, pas gâtés les Marseillais. C'est le moins que l'on puisse dire.
Surtout qu'en plus, ils se mangent la Lazio dès le premier match.
Petit résumé ici 🔽
L'OM se déplace à Feyenoord, et les Néerlandais sont à dix après huit minutes de jeu. Mais l'OM n'en profite pas, Yannick Fischer se fait expulser et Julio Cruz délivre son équipe (72ème).
Un match qui voit Jon Dahl Tomasson faire le taff.
C'est chose faite contre Chelsea, avec un Robert Pirès qui revisite l'effet d'optique.
Il va falloir chercher un gros résultat à Rome, mais Simone Inzaghi n'est pas d'accord.
Deux équipes à 7 points, et plus qu'un match à jouer derrière = bonheur aux vainqueurs.
Ça sera les Blues, avec notamment un but superbe de Zola (Dudek n'a rien compris à ce qu'il se passait mdr)
Et l'opération part bien : à la mi-temps, Chelsea mène 1-0 à domicile sur un super but de Poyet.
Dans ce cas-là, on a besoin d'un boss pour clarifier la situation : ça tombe bien, Sinisa Mihajlovic est sur la pelouse !!!
Pardon, un putain de but délivrance !!! Ce bijou permet à la Lazio de terminer 1er du groupe, et donc de croiser un deuxième.
Trop oublié ce coup franc malheureusement.
(Un peu d'histoire, ça ne fait jamais de mal)
Évoquer cette affiche, c'est se souvenir de la finale de C1 1987 avec la victoire des Portugais (2-1) et le but légendaire de Rabah Madjer.
Pas le genre de problème pour Stefan Effenberg : un coup franc joué malicieusement, et Paulo Sérgio nous régale d'une nouvelle célébration personnalisée.
Un très bon résultat même quand Paulo ON FIRE Sérgio ouvre le score au retour après un quart d'heure.
En attendant, on comprend pourquoi Hilário était la doublure de Vítor Baía.
(tu peux souffler Oliver lol)
De son côté, Porto tente mais sans mettre de folie. Sauf dans les 5-6 dernières minutes, où on attaque plus.
Et à la 90ème minute...
Résultat, on part pour une prolongation.
À moins que...
Et en plus mon Franz est heureux 🙏
Le match aller voit les gardiens briller, et une fois n'est pas coutume, Mark Bosnich est impeccable.
Le théâtre des rêves va justifier sa réputation avec un classic de chez classic.
Alex Ferguson a promis l'attaque et on sait que le Real ne va pas jouer la défense.
J'sais pas si vous vous souvenez mais Thierry Roland aimait trop parler de trucs inutiles à des moments charnières ahaha
Ça me tuait : là c'est le feu sur la pelouse et lui il nous parle d'un jeu tout pété mdr
(attends que le ballon sorte en touche Thierry)
Hey, ce n'est pas moi qui le dit hein 🔽
Mieux, ils poussent Roy Keane à la faute.
Et on apprécie.
On sent quand même que le Real peut punir à tout moment.
Et à la 50ème minute, première merveille de la soirée 👀
52ème minute, inspiration de génie, de la part d'un génie : Fernando Redondo, ou quand l'inimaginable devient réalité.
(Raúl s'en bat les couilles, il fête son but comme s'il avait tout fait ahahaha)
("c'est pas mal fait ça hein" bah ouais Thierry mdr)
Pour les Mancuniens, il faudrait simplement sauver l'honneur : Beckham s'y colle, et comme toujours avec lui, on est dans le succulent
Allez, vous reprendriez bien une petite parade de Casillas non ?
(penalty imparable)
Après une telle prestation, le Real fait un bond dans les pronostics.
En difficulté à son arrivée en Espagne, McManaman a trouvé son rythme de croisière : il éblouit l'Europe de ses skills et de ses raids solitaires.
Ce Real est à prendre au sérieux
Match aller sans Mendieta (FUCK).
Les Italiens, eux, se présentent sans Nesta (blessé), Marchegiani (blessé) & Couto (suspendu). Des absences qui peuvent compliquer les choses pour la défense italienne.
Et il faut moins de deux minutes pour en avoir la confirmation.
Au fil des minutes, la Lazio prend ses marques offensivement. Mais derrière, rien est en place.
Valence excelle en contre, ou dès la récupération du ballon : attention, grosse séquence.
PROPRE !!!
Le match reste plaisant, et Eriksson fait rentrer Conceição, Boksic et Salas.
Mais Gerard est toujours sur le terrain, et à dix minutes de la fin...
(Christian Jeanpierre vit sa meilleure vie ahahaha)
Ils cherchent le deuxième but et Marcelo Salas fait parler son côté matador (87ème)
Place à Claudio "la LDC c'est ma pute" López ❤️❤️❤️
Rarement une défense d'un cador italien n'a été aussi mal organisée en Coupe d'Europe. Un alignement catastrophique, une panique permanente.
Porté par des joueurs au sommet de leur talent, Valence est un délice pour les yeux.
Paradoxalement, Valence domine outrageusement le début de match. Sans marquer.
La Lazio se reprend, se crée des occasions mais gâche énormément.
52ème minute, Verón s'agace !!!
(rappel : le Juan Sebastián de cette période = top 10 mondial)
L'affiche fait saliver. Deux styles de jeu différents, les techniciens "espagnols" face aux "anglais" qui pressent et rentrent dedans.
Parfois un peu trop, et le danger apparaît immédiatement : la séquence dans son ensemble est passionnante.
Et après Ed de Goey, c'est Ruud Hesp qui fait le spectacle.
Gianfranco Zola passe en cuisine et nous sert une petite poire belle-hélène parsemée d'amandes 🙏
(bon appétit bien sûr)
34ème minute, BIM
En très grand coach qu'il est, Louis van Gaal fait rentrer Jari Litmanen pour Carles Puyol : à raison, car il faut marquer pour espérer au retour.
Barcelone reprend le contrôle de la situation... et ça paye.
Première défaite de la saison en LDC pour le Barça, et elle fait mal. Rien n'est perdu certes, mais ce Chelsea est solide, et sait punir les moments faibles.
Note très importante : 3-1 à l'aller est le meilleur score possible pour voir un retour de folie 👌
On est chaud bouillant, le public aussi.
Chelsea n'a pas peur mais cela n'empêche pas Frank Leboeuf de poser un cul sur la pelouse.
À la 24ème minute, il met fin à cette disette avec l'aide de Babayaro.
Très mal.
Le programme est plus que relevé, et les Blues peuvent remercier leur gardien qui maintient le suspense à la 50ème.
Techniquement, c'est un démonstration. Le résultat leur est favorable. Le momentum est pour eux.
Bref, on se dit clairement que rien ne peut rien leur arriver.
À moins que...
Siège sur les buts de Chelsea, avec possibilité de contre-attaque pour les Blues.
Allez, voici une petite séquence foot dont nous sommes tous friands 👌
Heureusement à la 83ème minute, il se rattrape de la meilleure des façons : coup franc obtenu, tête et direction les prolongations.
(Hesp reprend goût à la vie, et intervient juste derrière)
Et là, nouveau grand moment !!!
(oh ça va, on rigole hein)
Forcément, la fatigue commence à se faire ressentir, et les erreurs sont plus fréquentes. Après cinq minutes, Chelsea dit encore merci à Ed de Goey.
Et Rivaldo prouve à la planète football, qu'en plus d'être Ballon d'Or, il est un authentique leader : merde, retourner au charbon après avoir raté un quart d'heure avant, c'est trop 💉
Et à la 104ème, elle l'est définitivement à cause de Kluivert (qui est récompensé de tous ses efforts dans le jeu).
Cette affiche, c'est quelque chose dans l'histoire du football hein.
Rivalité ultime entre les deux clubs, le Bayern représentant bientôt la "Bestia Negra".
Pour le souvenir, Juanito qui piétina Lothar en 1987
Et on joue que depuis quatre minutes, que les affaires se compliquent encore plus pour les Allemands.
Et en plus, Jeremies tire une balle dans le pied à son équipe.
(le cri de Thierry Roland est sincère)
Au retour, il faudra montrer plus. Beaucoup plus.
Le Bayern va jouer le tout pour le tout : Scholl, Paulo Sérgio, Élber et Jancker.
Et l'ami Carsten fait parler sa taille d'entrée de match.
(le Bayern s'en tire bien)
- Élber a une balle de 2-0, manqué ✖️
- Anelka a la tête de l'égalisation, bingo ✔️
(tu vois trop dans ses yeux qu'il a envie de fermer des bouches)
Jeremies sort sur blessure : entrée de Fink puis de Salihamidzic, le Bayern y va à fond.
C'est tendax, et j'sais pas vous mais moi j'aime ça.
Le Bayern domine, mais le Real ne tremble pas beaucoup. La lucidité est madrilène, et à part sur coups de pied arrêtés, le danger ne vient pas.
Pire, Effenberg nous prive d'un money-time de folie...
En saison, une victoire partout.
Valence s'est imposé à domicile en novembre (3-1), avant d'exploser au Camp Nou (3-0) en fin de rencontre à cause d'un Kluivert excité : doublé pour lui, dont ce but délicieux
(la petite passe de Guardiola 👌)
On attend du spectacle, et on en a... grâce à Valence, qui réalise un nouveau festival.
Valence n'a pas peur, et Valence va chercher sa qualification, malgré une petite défaite.
Ils auront leur revanche un an plus tard : à la dernière journée, le Barça coiffe Valence au poteau pour accéder à la LDC 2001-02.
Un match mémorable, avec un Rivaldo en fusion et ce dernier but mythique (inscrit à la 88ème) 🔥
L'affiche fait rêver : la Maison Blanche qui a retrouvé son football face à l'équipe d'Héctor Cúper qui a enchanté cette campagne de LDC. Avec les maillots noirs contre les oranges de Valence, ça donne faim.
Bref, aucun enseignement à tirer.
(Larqué passe commande au serveur)
("un noir" (rire) "un joueur au maillot noir"...)
C'est vrai qu'il y a encore du temps, mais attention à ne pas commettre une bourde tout de même...
Côté madrilène, on joue plutôt pas trop mal au ballon.
Attention les yeux : McManaman, Redondo et re-McManaman éclaboussent le stade de France 💕
Valence joue la réduction du score, et ça ne passe pas loin de fonctionner.
J'en place une pour Iván Helguera, joueur beaucoup trop oublié à mon goût.
Anelka a bien bossé, et l'excellent match de Raúl lui revient en partie grâce à son travail de l'ombre.
C'était du tout bon !!!
Une vraie frustration, car on attendait tellement d'eux. Idem pour mes gars Mendieta et Claudio López.
Cúper perd sa deuxième finale européenne de suite. Et un an plus tard, ça fera trois.