Hot take : la musique sera bientôt un art du passé.
A chaque fois que l'Intelligence Artificielle investit un champ cognitif spécifique à l'Humanité, elle finit par nous en expulser, et celui-ci perd en intérêt et en prestige.
Exemple : les échecs, passés de sport d'élite à passe-temps anachronique depuis que Kasparov s'est fait bolosser par Deep Blue. Le mystère des échecs à été "résolu" par l'IA, et a donc perdu tout intérêt.
Un champion d'échecs ne pourra plus devenir le meilleur "que" dans la catégorie "Humains". Nous avons été relégués en Ligue 2 pour l'éternité.
Lorsque l'IA pourra générer à l'infini des films de de genre ou des albums de Nirvana, des Beatles, de Tupac ou de Biggie, bien meilleurs que les originaux, les musiciens n'auront plus lieu d'être.
Les arts appliqués et toute la "production de contenu" en général finiront par être entièrement automatisés, générés par un algorithme de plus en plus optimisé.
Les artistes d'aujourd'hui ne sont que des imitateurs extrêmement primitifs des algorithmes de demain. Ils font de l'Art sans le comprendre, sans savoir comment fonctionne l'algorithme de la création artistique. On est presque face à un Culte du Cargo.
Cruelle ironie : l'auteur, le journaliste, le musicien ou le peintre de 2020 ne fait qu'accélérer la manifestation de sa propre obsolescence, en générant la data qui sert de terrain d'entraînement à l'Intelligence Artificielle de demain.
Ma solution personnelle : lancer au plus vite le Jihad butlérien, comme dans Dune, qui stipule que "tu ne feras point de machine à l’esprit de l’homme semblable".
