Cela équivaut à 10% de la population portugaise ! Ou à la population de Marseille en 1975
550 000 quittent le Portugal irrégulièrement. C’est principalement une immigration irrégulière
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Le Portugal refuse : il craint que les Portugais ne soient politisés en France (le PCF est au gouvernement jusqu’en 1947)
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Certains étaient déjà venus en France avant la guerre.
D'autres tentent leur chance
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On invente des règles spécifiques pour freiner les départs au-delà des Pyrénées
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Il y en 50 000 en 1962.
Mais en 1975 ils sont … 750 000 !
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Ceux qui partent irrégulièrement espèrent donc ne pas être refoulés et pouvoir trouver un travail
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A la base, il y a des rabatteurs : ceux qui contactent des hommes pour leur proposer d’aller en France
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Ce sont parfois des femmes voire des adolescents.
Idem à la frontière franco-espagnole
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Parfois de groupes de plusieurs dizaines de migrants se forment
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La dictature freine la concession de passeports et criminalise l’émigration clandestine (à partir de 1961, celui qui quitte irrégulièrement le Portugal risque jusqu’à 2 ans de prison)
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Ainsi des centaines de Portugais sont arrêtés en Espagne, emprisonnés, jugés et renvoyés au Portugal
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Comme on a besoin de travailleurs portugais en France, une circulaire d’avril 1964 ordonne que l’on délivre aux Portugais entrant clandestinement en France un récépissé pour leur régularisation postérieure
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Et à partir de 1966, les Portugais sans passeports reçoivent un sauf-conduit valable 30 jours
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Cela permet une croissance importante d’une émigration familiale (épouses/fiancées, enfants).
Ce ne sont plus que les hommes qui émigrent illégalement
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La dictature portugaise est assez démunie : la police politique qui doit surveiller la frontière et réprimer l’émigration clandestine se désintéresse du sujet
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Mais beaucoup d’entre eux ont aidé les migrants, sans les maltraiter et les voler, leur permettant d’avoir une meilleure vie à l’étranger, de fuir les guerres coloniales, etc
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S’ils « trompaient » les migrants ils pouvaient craindre d’être dénoncés à la police (ce qui arrivait parfois) et risquer jusqu’à 8 ans de prison !
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Parfois on utilisait des tierces personnes – des commerçants – qui conservaient l’argent et ne le donnait aux passeurs qu’une fois le migrant arrivé
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C’est pour cela que les départs explosent après 1969 plus personne ne réprimait vraiment l’émigration clandestine
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academia.edu/3981550/Ni_h%C…
academia.edu/3981550/Ni_h%C…
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The end
Hendaye fut au long du 20e siècle la porte d'entrée en France de centaines de milliers de Portugais
ina.fr/video/I0407629…





















































