Thread 12 :|#Gestiondeclub| Le business model de Kita au #FCN ; Quand la finance prend le dessus sur le sportif, c’est la beauté du football qui s’éreinte. 
A Nantes, le club légendaire est devenu plus discret ces dernières années sur le plan sportif. Si les successions d'entraîneurs ont fait parler, la stratégie de recrutement est quant à elle restée opaque.
Quand on s’y penche, le projet ressemble à un hybride entre un Lyon qui forme et vend, et les Lille/Monaco, qui achètent et vendent. Avec un effectif professionnel composé de plus de 45 joueurs, Nantes possède deux équipes complètes de joueurs sous contrat.
En 2019, le club a à la fois enregistré un profit record sur les transferts et une baisse considérable du nombre d’abonnés à la Beaujoire. Alors que les flux financiers importants remontent dans la holding belge et que #Kita se régale, les supporters restent sur leur faim.
En Français ça donne quoi ? Et bien tout simplement, cela a pour effet d’améliorer les comptes financiers de la SASP FC Nantes, qui n’a officiellement plus cette dette. Pour la holding belge, cette dette lui sera officieusement bien remboursée, lorsque le club se portera mieux.
Ainsi, à titre d’exemple, en 2019, la SASP FC Nantes a versé à la holding « mère » 2 millions d’€ au titre des versements des droits télés. Depuis 2014, le montant total remonté à cette holding par le FCN est de 16,7m€. Ça fait un 1 #Rongier et demi ça non ?
Derrière de nombreuses transactions du #FCN, on retrouve un agent franco-iranien controversé, Mogi Bayat. Son poste officieux se rapprocherait d’ailleurs plus de celui de directeur sportif du club.
En 2018, il avait d’ailleurs été mêlé à une sombre affaire de rétrocommission sur l’achat d’Anthony Limbombe, en provenance du FC Bruges. Ce jeune joueur alors âgé de 24 ans, en avait d’ailleurs fait les frais avec une garde à vue musclée.
L’homme iranien s’est fait une telle place dans le football belge qu’il en est devenu presque indispensable pour toute vente de joueur. En revanche, sa capacité à débarrasser les clubs belges de joueurs indésirables rends les clubs comme Nantes « victime » de son système.
Mais Bayat a plus d’un tour dans son sac et bien souvent il les débarrasse à leur tour de leurs joueurs indésirables. Pour Nantes, la balance semble négative sur la réussite sportive des joueurs acquis.(El Ghanassy, Limbombe, Kara Mbodj, Coulibaly, G.Gillet)
L’agent a ainsi profité du « peu » de connaissances footballistiques de Kita pour s’occuper du recrutement de joueurs dont il était à la fois l’agent du joueur, l’intermédiaire du club vendeur (souvent belge), et donc de Nantes, s’assurant une triple commission.
Kita dindon de la farce ? Pas vraiment, son modèle économique repose sur l’achat et la vente de joueur, même à faible côte. C’est en tout cas ce que l’analyse de corrélation du résultat d’exploitation+transferts du #FCN et du résultat net de Flava Groupe laisse à penser.
Rappelons aussi que Kita avait été soupçonné en 2019 d’évasion fiscale à la suite des « Football leaks ». La vérification fiscale n’a donné lieu à aucune procédure judiciaire. En revanche cela a eu pour effet de mettre le projecteur sur l’homme d’affaire et sa holding belge.
A cet effet, l’Écho dévoilait que cette société permettait à Kita d’éviter les impôts en vigueur sur les plus-values réalisées lors de la vente des actions. Kita aurait-il déjà préparé la vente du club dès son achat il y a 13 ans ?
Vous l’aurez compris, le foot est un sport, mais également un business pour beaucoup de propriétaires. Les sous investis doivent être remboursés à un moment donné et avec un retour sur investissement. Illégal ? Pas forcément... Moral ou non ? Ce sera à vous d’en juger.
A noter tout de même que Nantes se stabilise désormais en #L1, tant sportivement que financièrement, bénéficiant d’une santé financière correcte, ce qui n’est pas chose commune parmi les différents clubs de ligue 1.
