🔴 Itw du Dr A.Jean-Baptiste. Il dresse un bilan de la crise du Covid et des manipulations de l’Etat. Il pointe le drame des EPHAD où des milliers de personnes âgées sont mortes à cause des politiques publiques menées depuis Sarkozy et accélérées par Macron.
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« Les cas de Covid sont relativement rares dans les Hautes-Pyrénées mais il y en a eu. A mon échelle j’ai eu cinq patients atteints gravement par le coronavirus. Parmi ces 5 patients, 3 ont reçu de la chloroquine et sont vivants, 2 ne l’ont pas reçu dont 1 est décédé.
D’abord, on nous a dépossédé du droit de prescrire la chloroquine-azithromycine, même de manière encadrée, nous les médecins de base, que ce soient les généralistes ou même les spécialistes. Seuls les spécialistes hospitaliers pneumologues et réanimateurs, en ont le droit.
Personnellement je suis très favorable au protocole Raoult si vous êtes déclaré positif au COVID et que vous êtes au 1er stade de la maladie. C’est justement là l’indication. Cela ne sert à rien de le donner au moment de la phase 2, après l’hospitalisation.
Selon le protocole : 600 mg d’hydroxychloroquine par jour pendant 10 jours, associée à l’azithromycine sur une période plus brève de cinq jours avec prescription de 2 comprimés d’azithromycine de 250 mg le premier jour et un comprimé par jour de 250 mg les quatre jours suivants.
Par contre il est hors de question de donner de l’hydroxychloroquine à tout le monde en se disant que l’on va éviter la contamination. Il faut un diagnostic de certitude concernant l’infection du COVID.
Je suis conscient que nous manquons d’études en double aveugle, multicentriques et protocolées, mais nous sommes en situation de guerre et je juge ce médicament de manière favorable car à partir d’un certain nombre, la quantité (de résolution de cas) devient une qualité.
D. Raoult a fait des études sur des cas avérés avec des lésions au scanner (qui apparaissent précocement dès la phase 1 de cette maladie), et il a un taux spectaculaire de guérisons. Ce que l’on ne voit nulle part ailleurs.
De plus, on a pu voir sur les cartes sanitaires concernant la mortalité COVID, que les départements des Bouches-du-Rhône et des Alpes-Maritimes (où les malades ont accès à l’IHU de Raoult) sont en vert. Or ces départements sont parmi les plus densément peuplés de France.
D’autant qu’il semble qu’il y a un lien entre cette maladie, la densité de population et la pollution. Cela semble évident lorsque l’on regarde les zones touchées au Royaume-Uni ou en Lombardie.
L’interdiction de prescrire l’hydroxychloroquine est un vrai scandale parce que cela est complètement opposé au serment d’Hippocrate où le médecin doit prescrire en son âme et conscience.
De plus, tous les médicaments ont des effets secondaires, et les effets secondaires de l’hydroxychloroquine sont sans doute moindres que ceux du doliprane qui peut avoir des conséquences très graves comme des hépatites. Pourtant le doliprane n’est pas interdit.
Les pharmaciens ont aussi été touchés par ces interdictions arbitraires puisque on leur a interdit de vendre des masques, interdiction heureusement levée maintenant. Cela me semble scandaleux. Que va-t-il se passer demain ?
On va peut-être dicter aussi aux journalistes ce qu’ils doivent écrire. Et pourquoi pas aussi dans les autres corps de métiers comme la justice notamment. On arrive ainsi à une société véritablement dictatoriale que je ne peux pas cautionner.
Je ne sais pas si l’on peut parler de complot, le mot est un peu fort, mais manipulation oui. J’affirme qu’il y a eu manipulation. S’il y avait vraiment eu honnêteté intellectuelle, on aurait déjà assisté à plusieurs études reprenant le protocole du Professeur Raoult.
On a vu des professeurs de médecines qui critiquaient avant de tomber malade du COVID, le Pr. Raoult et son protocole à base d’hydroxychloroquine, et qui en ont pris lorsqu’ils ont été eux-même atteint.
Il y a eu une stratégie de la demie vérité et du vrai mensonge. Vous faites une étude sur la chloroquine en la prescrivant trop tard, à des doses pas efficaces et parfois sans azithromycine. Ça ne marche pas. Mais vous faites relayer tout cela par toutes les chaines d’info.
C’est une stratégie manipulatoire malheureusement assez efficace. Et ça continue ce matin vendredi 15 mai, on annonce encore la publication de deux études qui concluent à l’inefficacité de la chloroquine. Mais ces études concernent des patients hospitalisés, parfois en état grave
Et la plupart des études soi-disant contradictoires sont des études où la chloroquine est donnée à des phases de fin de vie, où la personne est en détresse respiratoire, en pleine phase 2. Cela ne correspond pas du tout au protocole du Professeur Raoult.
Il y a tout de même des médecins qui s’élèvent. Dont d’éminents médecins, comme le Prof. P. Douste-Blazy ou le Prof. C. Perronne. Je pense aussi à une onco-pédiatre, le Docteur Nicole Delépine. Ces personnes sont des sommités et il est vrai qu’elles restent encore minoritaires.
Il y a eu aussi une sélection par l’âge qui a eu lieu à grande échelle. C’est l’un des épisodes les plus noirs de cette crise. Je trouve totalement indigne qu’on ait laissé ces gens sans traitement alors qu’ils étaient en détresse respiratoire. Ils sont morts d’asphyxie, seuls.
Et de plus le gouvernement prend un décret pour la prescription du Rivotril alors qu’ils étaient en état de détresse respiratoire. Ce qui revient à précipiter le décès alors que l’on a refusé de leur appliquer le protocole du Professeur Raoult.
Si l’on avait isolé les positifs des autres pensionnaires des EPHAD, si l’on avait créé un pavillon pour les personnes testées positives, et si tous les soignants avaient été masqués, on n’en serait sans doute pas là.
Et puis surtout, sans la suppression de tous ces lits d’hôpitaux, on aurait eu la possibilité de réanimer une grande partie de ces pensionnaires d’EPHAD, avec peut-être trois fois moins de morts. Pour avoir fait de la réa je peux vous dire que l’on peut réanimer des gens âgés.
Une personne de 80 ans qui n’a pas de défaillances viscérales ni de maladie chronique a une possibilité non négligeable d’être sauvée. Je pense que c’était un non-sens de ne pas leur donner une chance en réanimation. » Source : blogs.mediapart.fr/edition/en-big…
