C'est une révolution de palais par de jeunes loups et de vieux corrompus ! Ils veulent leur part du gâteau et remplacer les caciques dans les boards de big Pharma.
ou @MartinFierro769, quand on compare les prises de parole des académiques hexagonaux avec celles de leurs collègues étrangers @lucadf @VPrasadMDMPH @pash22 par exemple on comprend le fossé entre carriérisme à la française et intégrité scientifique,
l'appropriation de la médecine, et encore plus de la santé, par les 1 % du carré de White, est le reflet d'un système de caste, clérical, corporatiste, affairiste, politicard, dont sont exclus les citoyens, les patients, les non académiques...
... rien ne changera, malgré les tribunes dont l'objectif est de se reconnaître, de s'autoencenser, de préparer les futures nominations, et non de changer ni la méthode scientifique, ni le système éditorial, ni les prébendes des jetons de présence, et cette crise aura permis
de voir avec discernement qui défend les valeurs de la médecine praticienne, celle qui considère les patients, mais plus encore les personnes, qui ose s'opposer aux diktats de l'audimat interne des académiques, qui, et je ne donnerais pas de noms pour ne pas les dénoncer,
ose penser que la majorité des essais cliniques publiés dans des revues à fort impact index, des revues dévorées par l'édition scientifique sans foi ni loi, la majorité des essais concerne des sujets éloignés de la santé publique,
des domaines qui sont bankables, en utilisant des méthodes d'évaluation dont les critères de substitution sont l'alpha et l'omega, je ne parle pas de la recherche fondamentale sur la physiopathologie des néphrons, des essais cliniques dont le but est
de susciter un article dans Forbes ou dans le Wall Street Journal, des essais cliniques randomisés où le groupe comparateur est intentionnellement insuffisant, des essais cliniques dont on ne verra jamais la fin et qui ne seront jamais publiés, dont l'objectif est
d'occuper le terrain (seeding), de récompenser les services amis, les KOL, des essais cliniques négatifs qui ne seront pas publiés (ce qui est une fraude scientifique majeure), des essais cliniques dont les données de base (raw data) sont gardées secrètes pour des raisons
invoquées de propriété industrielle), ce pourquoi Tom Jefferson a mis tant de temps à dévoiler l'imposture de l'oseltamivir, ce pourquoi @PGtzsche1 a été viré de la Cochrane, enfin, bref, et pour terminer, l'exemple
le plus flagrant, celui de l'oncologie, qui représente un quart du CA de big pharma mondiale, où les critères d'attribution des AMM ignorent les 2 items les plus importants à savoir la survie globale et la qualité de vie des patients, ... ainsi, cette tribune aurait pu
dénoncer ces pratiques, dont je n'ai cité que le centième, au lieu de viser Raoult et son institut qui ont permis de focaliser sur la déshérence de la recherche médicale.
