…de commerce de Paris, pour être précis. C’était pour assister à ce que j’ai toujours su qu’il risquait d’arriver un jour : la liquidation des @CroissantsApp.
Un an après… la vie reste étrange. [1/28]
Je n’avais pas vraiment de manuel, de tutoriel ou de cours théorique sur la manière de gérer ça. [2/28]
Évidemment, coopérer le mieux possible avec ma liquidatrice, qui a été parfaite, d’une écoute sans faille, et pro jusqu’au bout.
Ça aide tellement dans ces moments-là. [3/28]
Ça en fait, des documents. Regardez plutôt*. [5/28]
Yay. Le dossier de fin est propre, au moins. [6/28]
Mais avant tout, dit-elle, prendre quelques jours de repos. « Vous en avez besoin. » [7/28]
Les @CroissantsApp sont morts. [8/28]
Le mec des @CroissantsApp. [9/28]
Ma liquidatrice m’a parlé d’une « sorte de deuil à faire ». J’ai ri nerveusement, pensant que quand même, c’était un peu exagéré. [10/28]
Je ne comprends absolument pas ce qui se passe. [11/28]
Je vends des ordinateurs et autres trucs, déménage ce qui reste de paperasse et de machins chez moi (en pleine canicule, ptdr), en dérangeant le moins possible @Kocobe, que je veux laisser tranquille. [12/28]
Dans le même temps, une grosse fatigue s’installe. [14/28]
Sauf que… ça ne part pas. [15/28]
Je suis certes un peu irascible au boulot quand je vois des trucs que je n’aurai pas fait à leur place d'employeur, mais ça n’est plus mon rôle, donc j’essaye de ne pas déborder, ce n’est pas fair pour eux. [19/28]
Mais je reste fatigué. [21/28]
Je découvre que lui aussi subit une fatigue profonde, qu’on relie facilement à la mort de la boîte.
Bon. Va falloir faire vraiment le faire, ce chemin du « sorte de deuil », alors. [22/28]
Je passe de moins en moins souvent dans mon ancienne boîte mail des Croissants, ça pique encore beaucoup.
Les serveurs chez AWS (on y avait des crédits) ne sont toujours pas éteint, seulement purgés des données perso. [23/28]
Et puis tous ces gens cools avec qui j’ai pu bosser, et qui auraient pu faire des trucs encore plusse géniaux. [25/28]
Je me réjouis de réussir à nettoyer un meuble. On en est là.
Et l’absence de repères et d’aide est difficile. [26/28]
De retrouver cette joie de vivre qui m’a poussé à faire un truc aussi fou que de dépenser tant d’énergie, d’argent et de temps dans une application de matinale radio (wat). [27/28]
Mais on ne peut réparé que ce qui est cassé, hein ?
« Un bon ingénieur a des bons outils », me dit aussi régulièrement le bon @padenot, mon quasi-parrain d’école.
Un an après, je me lance enfin dans la quête de les (re)trouver. [28/28]
La dépression post-fin-de-boîte semble être un peu taboue, mais ça n’est pas une fatalité.
J’ai la chance de vous avoir à mes côtés. C’est inestimable dans ces moments 💛