(not sur la question de primes exceptionnelles dans le contexte de la guerre d’Algérie)
Aux nombreuses ratonnades répondaient des attaques de policiers
mais aussi des mesures d’ordre public liberticides : couvre feu, centres d’internement, militarisation
Mais ils furent dépassés par la base et la protestation tourna à la manifestation de force anti parlementaire
Mais les opposants à la IVe république faiblissante entendaient profiter du mécontentement policier : à la fois les poujadistes et les gaullistes
Le SGP ne sait quoi faire, pas de trajet déposé ou autorisé. Il est de plus en plus débordé.
Or on commence à crier « A la Chambre ! »
Ils arrivent devant l’Assemblée. S’attroupent. crient
« Les députés au poteau ! », « À bas les députés ! », « Vendus, salauds ! Nous foutrons une grenade au Palais Bourbon » hurlent les policiers !
A 19h 30 tout était rentré dans l’ordre, mais on avait eu chaud !
notamment pour le général de Gaulle dont le nom était de plus en plus souvent cité comme issue possible
Au cœur de la crise du 13 mai 1958, le SGP rappela son attachement à la république, aux institutions
Et les pouvoirs de la IVe république en avaient conscience…
la police ne les protègeraient pas d’un coup d’état
Le lien entre police parisienne et de Gaulle explique qu’il se gardera toujours de porter la critique sur la police