1/ Concernant les images de la fête de la musique, ça ne présage rien de ce qu'il se passera mais j'observe depuis le début de l'épidémie une règle immuable : quand Twitter annonce, indigné, un nouveau cluster, il n'advient pas.
On commence à avoir un petit paquet d'exemples.
On commence à avoir un petit paquet d'exemples.
2/ Le jour du déconfinement, indignation générale suite aux images du Canal Saint-Martin. Pas d'effet sur l'épidémie. 
3/ Fin mai, indignation au Canada suite à cette image d'un parc de Toronto. Pas d'effet sur la courbe de l'épidémie.
thepostmillennial.com/toronto-sees-n…
thepostmillennial.com/toronto-sees-n…
4/ Fin mai, aux Etats-Unis, tollé sur Twitter suite à la diffusion de cette vidéo au Lac des Ozarks. Pas de cluster.
5/ Fin mai à Berlin, grosse polémique suite à cette fête nautique (organisée en plus devant un hopital). Trois semaines plus tard, le virus est de retour à Berlin mais a priori pas parmi les fêtards.
6/ Il faut aussi remarquer que jusqu'à présent, les manifestations Black Live Matters n'ont généré aucun cluster dans le monde entier. Aux Etats-Unis, pas de retour de l'épidémie dans les grandes villes.
7/ Jusqu'à présent, tous les gros clusters, ceux qui ont fait basculer l'épidémie dans un lieu donné, ont toujours eu lieu en intérieur. Avec un fort soupçon de transmission aérosol, ce qui est peu probable en extérieur.
(dataviz d'une base de données de clusters dans le monde)
(dataviz d'une base de données de clusters dans le monde)
8/ Sur Twitter, on s'indigne toujours plus facilement des événements en extérieur car plus visibles. Mais les vraies images qui devraient nous révolter, ce sont plutôt les cantines bondées dans les abattoirs ou les dortoirs de travailleurs ds les fermes.
9/ Encore une fois, ça ne présage en rien de l'effet de la Fête de la Musique sur l'épidémie parisienne. En multipliant les contacts, on multiplie forcément les risques. En criant, chantant et buvant également.
